Base Reglementaire
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« Si je me réjouis d'apprendre c'est pour enseigner et nulle découverte ne me charmerai, aussi précieuse et salutaire qu'elle fut,
si je devais la gardée pour moi seule »
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La santé et la sécurité au travail : de quoi parle-t-on ?
❖ La santé
✓ L’absence de maladie,
✓ Un état biologique souhaitable,
✓ Un état complet de bien-être physique, mental et social (définition de l’OMS – 1946),
✓ La capacité d’une personne à gérer sa vie et son environnement, c’est-à-dire à
mobiliser les ressources personnelles (physiques et mentales) et sociales en vue de
répondre aux nécessités de la vie.
❖ La sécurité
La sécurité fait souvent référence à des notions telles que le risque, le danger, la prévention, la
protection mais aussi la responsabilité et l’assurance. La sécurité au travail est de l’ordre de la
protection et la prévention des accidents et des maladies dans le monde professionnel.
Santé et sécurité sont indissociables et font l’objet d’une même politique. La préservation de
la santé et de la sécurité au travail est un enjeu majeur de santé publique mais également un
enjeu économique décisif en raison du nombre de jours de travail perdus du fait des accidents
du travail.
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I) Introduction à la notion de risque
Toute activité humaine, quels que soient sa nature et le lieu où elle s’exerce, présente des
dangers pour l’homme, autrement dit, des atteintes possibles à sa santé et à l’intégrité de son
corps. Ces dangers qui se manifestent essentiellement sous la forme d’accidents corporels et de
maladies de gravités variées, sont appelés risques.
Cas 1 :
L’accident de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, à 60 km au nord de la capitale Kiev. Cette centrale du type
RBMK, existant uniquement en Union soviétique était relativement peu sécurisée. Le 26 avril 1986, lors d’un
essai, le cœur du réacteur a fondu sous l’effet de la chaleur et explosé avant qu’un incendie se déclare ; la dalle de
béton a cédé et un important rejet de matières radioactives s’est répandu dans l’environnement, contaminant plus
de 150 000 km2 par suite des vents vers l’ouest et le sud-ouest. 12 morts sont à déplorer rapidement, mais
directement, dans les semaines suivantes, on a compté plus de 500 morts et près de 4 millions de personnes plus
ou moins atteintes.
Cas 2 :
Robert, agent de maintenance, intervient sur la chaîne de fabrication qui est en panne. Il utilise une baladeuse dont
le fil est dénudé pour aller changer la pièce défectueuse. Sa main glisse sur le fil dénudé. Il ressent une vive brûlure
à la main.
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Les risques industriels peuvent être divisés en deux groupes en fonction de la gravité des
accidents auxquels ils peuvent donner naissance :
Le risque est défini comme la probabilité d’apparition d’un dommage sur une personne qui est
exposé à un danger sur son lieu de travail.
NB : Probabilité d’occurrence / Fréquence : le niveau de danger, à quel point il est probable de subir le dommage
NB : Les normes EN 1050 et EN 292-1 donnent des définitions concernant les risques professionnels.
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Accident de travail
Art 33. - Est considéré comme accident de travail, quelle qu’en soit la cause, l’accident survenue à
un travailleur :
n’a pas été interrompu ou détourné pour un motif personnel ou indépendant de l’emploi.
3. Pendant les voyages ou les déplacements dont les frais sont mis à la charge de l’employeur en
Maladies professionnelles
Une maladie professionnelle est la conséquence de l’exposition plus ou moins prolongée à un risque
qui existe lors de l’exercice habituel de la profession. Le risque peut être d’origine physique,
chimique ou biologique.
Il est parfois difficile de fixer exactement le point de départ de la maladie, d’autant plus que certaines
maladies peuvent se manifester que des années après que le travail ait cessé.
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▪ Les 18 familles de risques de l’INRS
Risques d’accidents de plain-pied Risques liés aux effondrements et aux chutes d’objet
Risques de chute de hauteur Risques et nuisances liés au bruit
Risques liés aux circulations internes Risques liés aux ambiances thermiques
Risques routiers Risques d’incendie, d’explosion
Risques liés à l’activité physique Risques liés à l’électricité
Risques liés à l’activité mécanique Risques liés à l’éclairage
Risques liés aux agents biologiques Risques liés aux rayonnements
Risques liés aux équipements de travail Risques psychosociaux
Risques liés aux produits, aux émissions et aux Autres
déchets
Mise en situation
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Activité 2 :
Activité 3 :
Loïc travaille depuis onze ans, comme cariste, pour une société de 19 salariés dont l’activité est
la vente de lots. L’entreprise dispose de deux entrepôts distants d’une centaine de mètres. Le
12 juin 2012, à 14 h 30, Loïc vient à l’entrepôt n° 2 pour repalettiser des produits stockés sur
des palettes abîmées. Il prend des palettes stockées sur le parking en face de l’entrée du bâtiment
puis les rentre dans le bâtiment afin de réaliser son opération de re-palettisation. Au cours de
l’un des voyages, alors qu’il se dirige vers le stock de palettes, il réalise une courbe pour
positionner les fourches du chariot automoteur face aux palettes. Lors du virage, Loïc a déjà
remonté les fourches en position haute si bien que le chariot penche puis se couche
complètement sur le flanc gauche. Loïc est hospitalisé plusieurs jours pour double fracture de
la jambe. Suite à l’accident, il fait informer son employeur. Le médecin lui prescrit un arrêt de
travail de 66 jours, pendant lesquels une infirmière vient lui assurer des soins à domicile. Une
ambulance est mise à sa disposition pour se rendre régulièrement à des séances de rééducation.
Pendant cet arrêt de travail, Loïc perçoit des indemnités journalières. L’entreprise, quant à elle,
a dû faire appel à une agence d’intérim pour recruter un nouveau cariste. Un retard dans les
ventes de lots a été occasionné par l’impossibilité de déplacer les stocks, ce qui a entraîné une
insatisfaction de plusieurs clients. L’entreprise a dû aussi remplacer le chariot automoteur
endommagé. Cet accident aura une incidence sur le taux de cotisation des accidents du travail
et des maladies professionnelles de la branche d’activité.
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Personne concernée
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La prévention primaire au niveau de l’organisation
Elle consiste à éviter la survenue d’un risque. Pour cela on dispose de plusieurs leviers :
Supprimer les causes du risque
Promouvoir un environnement professionnel non accentogène
Agir sur les facteurs de risque avant l’accident.
Cette prévention a pour but d’aider les personnels à faire face à l’exposition aux risques. Le
risque est connu : il faut faire en sorte qu’il ne créé pas de dommages.
La prévention collective
Elle cherche à protéger tous les personnels en contact avec un danger potentiel de manière
régulière ou occasionnelle, en supprimant ou en réduisant les situations dangereuses pour tout
un service, un établissement...
La prévention individuelle
Elle cherche à protéger uniquement une personne. Elle est mise en place lorsque la prévention
collective est insuffisante ou impossible à mettre en œuvre. En effet, la protection individuelle
est parfois la seule possible, comme dans certaines opérations d’entretien, de maintenance ou
d’intervention d’urgence.
La mise en place d’une démarche santé sécurité au travail, s’appuie sur les 9 principes généraux
de prévention des risques. Ces derniers sont inscrits dans le Décret n° 2006-1256 du 15
novembre 2006 fixant les obligations des employeurs en matière de sécurité au travail.
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Ils doivent être mis en œuvre en respectant les valeurs essentielles et les bonnes pratiques de
prévention. Trois facteurs essentiels sont à prendre en considération :
⚫ La personne
La personne est une valeur essentielle de l’entreprise. Cela veut dire que le chef d’entreprise,
l’encadrement et les salariés sont totalement impliqués dans la démarche visant à préserver la
santé et la sécurité et à améliorer les conditions de travail. Cela implique que les méthodes de
management sont compatibles avec une éthique du respect de la personne. Le salarié doit
s’impliquer dans la mise en œuvre des actions de prévention.
⚫ La transparence
L’adhésion du salarié est indispensable dans la mise en place de management visant des actions
de prévention. Pour cela, il est nécessaire que les objectifs mis en place par l’encadrement soient
transparents, à savoir :
— l’objectif visé doit être clair : préservation de la santé du salarié et amélioration des
conditions de travail ;
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⚫ Le dialogue social
La démarche doit impliquer le dialogue social, c’est-à-dire qu’il faut créer les conditions de
participation des salariés. Les instances représentatives du personnel jouent un rôle majeur dans
cette politique de prévention.
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❹ estimation très grave, très probable (accident du travail mortel).
Mise en situation
Activité 1 :
Activité 2 :
Emilie est second de cuisine. Les journées de travail sont longues et épuisantes. Elle parle tout
en travaillant et ne remarque pas l’huile sur le sol. Emilie prend une marmite d’eau bouillante,
se déplace avec celle-ci, glisse puis chute. L’eau bouillante lui brûle la peau du visage au second
degré.
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VI) Gestion des risques professionnels dans les chantiers de BTP
Les équipements de protection sont des équipements destinés à protéger l’utilisateur contre les
risques liés à l’activité du travailleur et pouvant provoquer un accident ou des atteintes à la
santé. Ils sont classés en 2 catégories :
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Les équipements de protection collectives (EPC)
Les équipements de protection collective (EPC) ont pour objet de mettre en œuvre une
protection collective du personnel contre un risque déterminé susceptible de menacer leur santé
ou leur sécurité.
Ils visent à limiter ou confiner le risque et sont toujours mis en œuvre prioritairement aux
équipements de protection individuelle (EPI) et, selon les principes de prévention, le plus en
amont possible.
B. Travaux en hauteur
Un travail est considéré en hauteur dès l’instant où l’activité n’est pas réalisée au sol mais depuis
une position élevée. La hauteur de chute potentielle la plus répandue est de 2 m.
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Principaux risques des travaux en hauteur
Hauteur ≤ 3m
3m < Hauteur ≤ 8m
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8m < Hauteur ≤ 40 m
Hauteur > 40 m
Mesures préventives
IL EST INTERDIT DE
Travailler sur un toit (bâtiments, réservoirs, etc.) sans vérifier sa solidité et sans mettre
en place les protections adaptées.
Accrocher un harnais de sécurité de façon sûre pour travailler hors des barrières fixes ou
dans une PEMP.
NB : Pour les travaux de faible ou moyenne hauteur, remplacer les marchepieds, escabeaux et échelles mobiles
par des plateformes de travail sécurisées.
environ environ
PIRL : Plateforme
PIR : Plateforme
Individuelle Roulante
Individuelle Roulante
Légère
Garder les mains libres et toujours avoir trois points d’appui (deux mains et
un pied ou une main et deux pieds).
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Positionner l’échelle de sorte qu’elle dépasse d’environ 1 mètre le
plancher d’arrivée (sécurisation du passage entre échelle et plancher).
C. Travail à chaud
Est considéré, comme travail à chaud toute activité utilisant une flamme nue, ou produisant de
la chaleur ou des étincelles.
Ces travaux incluent :
Le soudage
Le brassage
Le découpage
Le meulage
La métallisation à chaud, etc.
Les travaux par point chaud, nécessitent l’établissement d’un permis de feu. C’est un document
établit dans un but de prévention des dangers d’incendie et d’explosion occasionnés par les
travaux par point chaud.
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Feu - Incendie (par diffusion Explosion (ignition du mélange
d’étincelles, par propagation inflammable, surpression et
thermique, par mauvais circuit de rupture mécanique, coactivité)
soudure)
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- Hydrocarbure (essence, fioul, pétrole)
- Alcool
B - Solvant
(Liquides inflammables - Acétones
et solides liquéfiables) - Certaines matières plastiques (polystyrène)
- Graisses, huiles, peintures
- Etc.
- Poudre d’aluminium
D - Poudre de magnésium
(Métaux) - Sodium, titane
- Limaille de fer
- Etc.
F
(Auxiliaire de cuisson) Graisses et huiles animales et végétales utilisés pendant la cuisson)
Il existe deux grandes familles d’extincteurs : les extincteurs à pression auxiliaire et les
extincteurs à pression permanente. La mise en action est différente pour ces deux types.
❷ Percuter l’appareil (mise sous pression en s’assurant ❷ Vérifier le bon fonctionnement (coup d’essai)
de ne pas avoir la tête à l’aplomb de l’extincteur.)
❸ Avancer vers le feu dos au vent
❸ Vérifier le bon fonctionnement (coup d’essai).
❹ Attaquer la base des flammes en se baissant et
❹ Avancer dos au vent. en respectant les distances d’attaque
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Distance d’attaque
Mesures préventives
D. Le risque chimique
Le risque chimique : c’est l’exposition des salariés à des Agents chimiques dangereux (ACD),
pouvant occasionner des dommages pour la santé.
Les substances : ce sont des éléments chimiques, et leurs composés, tels qu’ils sont à
l’état naturel ou tels qu’ils sont produits industriellement ;
Les mélanges : ce sont des solutions composées d’au moins deux substances.
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❖ Les documents relatifs à un produit chimique
Pour identifier les dangers et mettre en place des mesures de prévention, l’entreprise dispose de
l’étiquette, de la Fiche de données de sécurité (FDS) et de la fiche toxicologique.
L’étiquette
L’étiquette d’un produit chimique constitue la première source d’information sur les dangers
qu’il présente pour l’utilisateur et son environnement. Il s’agit d’un dispositif issu de
la réglementation CLP (classification, étiquetage, emballage), et présent sur tout contenant ou
emballage de produit chimique dangereux mis sur le marché. La principale fonction de
l’étiquette est d’alerter et d’informer l’utilisateur, au moment de l’emploi du produit, sur la
nature des dangers et les conditions dans lesquelles ils peuvent survenir.
✓ Identité du fournisseur ;
✓ Identificateurs du produit ;
✓ Pictogrammes de danger ;
✓ Mentions d’avertissement ;
✓ Mentions de danger ;
✓ Conseils de prudence ;
✓ Informations supplémentaires si nécessaire
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La fiche de données de sécurité
La FDS doit être fournie par le fournisseur d’une substance ou mélange dangereux, et être
transmise à l'utilisateur professionnel de cette substance/ ce mélange. Elle doit être mise à
disposition par le fournisseur, soit sous forme papier lors de la livraison ou autre envoi, soit par
mise à disposition sur internet (site intranet fournisseur) et/ou site collecteur de FDS.
- L’individu,
- L’environnement
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• Sur l’individu
- Par voie digestive : soit sous forme accidentelle (ingestion d’une grande quantité de
produit) soit sous forme chronique (ingestion répétée de faibles doses). Cela entraîne
des troubles : nausées, brûlures, vomissements et intoxications.
- Par voie cutanée : Certains produits irritent la peau, d’autres détruisent les tissus et
traversent la barrière cutanée. Cela entraîne des démangeaisons, des rougeurs, allergies,
des irritations, des dermites, des brûlures, de l’eczéma.
- Par voie respiratoire : Certaines substances sont inhalées au cours de la respiration :
poussières, vapeurs, particules, fumées. Ces substances provoquent des irritations,
bronchite, asthme, asphyxie et cancer.
Quelle que soit la voie de pénétration dans l’organisme, tous ces produits chimiques se
retrouvent dans le sang. Les substances chimiques touchent alors tous les organes et on parle
d’intoxication.
Une intoxication est l’ensemble des troubles engendrés par l’introduction dans l’organisme
d’un produit à dose toxique.
Chaque fois qu’un travail implique l’utilisation d’un produit chimique dangereux, il faut
envisager une prévention sur deux niveaux :
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1. La prévention générale
- Limiter au maximum la quantité de produits à utiliser ;
- Réduire le nombre de salariés exposés ;
- Réduire la durée et l’intensité de l’exposition ;
- Mettre à disposition des équipements sanitaires (douches) ;
- Interdire de boire, manger et fumer dans les zones à risques ;
- Mettre en place des mesures appropriées en cas d’urgence ;
- Nettoyer les locaux avec des produits adaptés.
2. La prévention spécifique
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Mise en situation
Frédéric, âgé de 28 ans, est ouvrier intérimaire et travaille dans une entreprise de commerce de
produits chimiques industriels. Après avoir rempli d’eau de Javel un conteneur étiqueté « acide
phosphorique », il constate un dégagement de fumerolles. Il observe le phénomène sur le trou
supérieur du conteneur et inhale du chlore. Ce conteneur, non lavé, contenait
vraisemblablement un reste d’acide phosphorique, d’où le dégagement de chlore au moment du
mélange d’eau de Javel. Frédéric souffre d’une irritation sévère des bronches par suite de cette
inhalation.
Activité 1 :
Activité 2 :
Après lecture de la fiche de données de sécurité – FDS (extrait) de l’eau de Javel, souligner les
deux informations en lien avec l’accident de Frédéric (Mention de danger et conseil de premiers
secours).
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Activité 3 : Renseigner le tableau, puis entourer :
Situation de Frédéric
Paul, coiffeur, présente une dermatose grave sur les mains due
à la manipulation quotidienne de produits qu’il utilise dans le
cadre de son activité professionnelle.
Djamel verse un solvant dans une cuve pour procéder au
trempage de pièces métalliques pour les décaper. Des
projections sur ses mains provoquent des brûlures.
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E. Le risque électrique
L’électricité est présente dans tous les milieux de travail. Il existe 2 types de risques électriques
différents :
- Le choc électrique
- L’arc électrique
❖ Le choc électrique
Le choc électrique est causé par un contact entre le travailleur est une composante du réseau
électrique (le courant y circule). Le contact peut se faire directement ou indirectement.
❖ L’arc électrique
Contact direct Contact indirect
L’arc électrique est causé par un court-circuit qui se produit lorsqu’un courant électrique se
propage dans l’air (dégagement de chaleur extrêmement intense de l’ordre de 20000° c).
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❖ Les accidents d’origine électrique peuvent avoir des conséquences graves sur la
santé :
- Brulures superficielles
- Contractures musculaires violentes
- Contusions, brulures internes
- Electrisation passage du courant dans le corps
- Electrocution (électrisation mortelle)
Sauf si la ligne électrique est consignée, c’est-à-dire qu’elle n’est plus sous tension de manière
sûre et sécurisée, les distances minimales de sécurité à respecter entre l’opérateur, les
équipements, les matériaux manipulés et la ligne électrique sont les suivantes
⚫ 3 mètres pour les lignes dont la plus grande tension est inférieure à 50 000 volts
⚫ 5 mètres pour les lignes dont la plus grande tension est égale ou supérieure à 50 000
volts.
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❖ Bonnes pratiques
F. La signalisation temporaire
Afin de garantir la sécurité des salariés de l’entreprise travaillant sur le chan tier et celle des
usagers automobilistes, deux-roues et piétons, il est impératif de mettre en place une
signalisation temporaire de chantier avant de commencer des travaux sur route circulée, en
bordure de chaussée en rase campagne, sur les trottoirs en ville.
❖ Règles élémentaires
- Aux types de voies : chaussées étroites, routes à deux voies, voies spécialisées…
- À la géométrie de la voie : voie en sens unique, piste cyclable…
- À la visibilité : conditions climatiques, dos d’âne, stationnement à proximité…
- À l’importance du trafic : nombre de véhicules/jour, variation du trafic dans le temps,
type d’usagers (poids lourds, deux-roues, piétons),
- À la nature du chantier : fixe, mobile, largeur restant disponible, importance de
l’empiétement sur la chaussée
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Cohérente
Crédible
La signalisation temporaire informe l’usager que son parcours va être perturbé par un chantier.
Le comportement de l’usager dépendra donc de la pertinence de la signalisation mise en place.
Lisible
- Judicieusement implantés (pas trop près du sol et non masqués par des plantations) ;
- En nombre limité (pas plus de deux panneaux groupés) ;
Signalisation de position
La signalisation de position est placée aux abords du chantier ; elle s’impose dans tous les cas.
Elle sert à baliser la zone de travaux.
La signalisation de fin de prescription est placée en aval du chantier et est en général indiquée
par le panneau B 31. Elle indique la fin du chantier.
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❖ Panneaux et signaux
Signalisation de position
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Signalisation de prescription et de fin de prescription (b31)
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