m2cours1
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Exercice 1.2. Soit {An } ⊂ L(X, Y ) une suite de Cauchy. Montrer qu’il existe
A ∈ L(X, Y ) tel que An → A, c’est-à-dire, L(X, Y ) est complet pour la topologie
uniforme.
Le résultat suivant montre que si Y est un espace réflexif (Y ∗∗ = Y ), alors
L(X, Y ) est complet aussi pour la topologie faible.
Proposition 1.3. Soit X un espace de Banach, Y un espace de Banach réflexif
et {An } ⊂ L(X, Y ) une suite telle que �(An x) converge pour tout x ∈ X et
w
� ∈ Y ∗ . Alors il existe A ∈ L(X, Y ) tel que An → A quand n → ∞.
Démonstration. Montrons d’abord que
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Une deuxième application du théorème de Banach–Steinhaus donne (1.1).
On définit maintenant une forme bilinéaire B : X × Y ∗ → C par
B(x, �) = lim �(An x).
n→∞
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Reparquons que le théorème ci-dessus reste vrai pour les opérateurs dans un
espace de Banach.
On introduit maintenant la notion d’opérateur adjoint. Soit A ∈ L(H) et
v ∈ H. Considérons la forme linéaire
Exercice 1.8. Soit (X, B, µ) un espace mesuré, H = L2 (X, µ) l’espace des fonc-
tions de carré intégrable à valeurs complexes, et a ∈ L∞ (X, µ). On note
A : H → H l’opérateur de multiplication par a. Montrer que A∗ = A si et
seulement si a est une fonction réelle.
Le théorème spectral énoncé ci-dessous montre que tout opérateur auto-
adjoint peut être réaliser comme un opérateur de multiplication.
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1.3 Equations d’évolution linéaires
Soit X un espace de Banach et A ∈ L(X). Considérons l’équation différentielle
x(0) = x0 . (1.4)
Il est facile à vérifier que pour tout T > 0 la série (1.5) et toutes ses dérivées
convergent uniformément par rapport à t ∈ [−T, T ]. Donc, la fonction t �→ etA
est bien définie et appartient à C ∞ (R, L(X)). De plus,
d tA
e = AetA , t ∈ R.
dt
Cette relation implique que x(t) = etA x0 est solution de l’équation (1.3). La
vlidité de la condition initiale (1.4) est évidente.
Unicité. Montrons que si x ∈ C 1 (R, X) vérifie (1.3), (1.4) avec x0 = 0, alors
x ≡ 0. En effet, il résulte de (1.3) que
� t
x(t) = Ax(s) ds .
0