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Les stupéfiants

Présenté par : SLAOUI


Mohamed et Ndeye Kaire
SENE

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1
Plan
Introduction
Types de stupéfiants
Mode d’action pharmacologique
Pharmacocinétique des stupéfiants
Effets indésirables et complications
Prise en charge des toxicomanies
Conclusion

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Introduction
•Stupéfiant : substance, médicamenteuse ou non,
dont l’action sédative, analgésique, narcotique et/ou
euphorisante provoque à la longue une
accoutumance et une pharmacodépendance.

• Dans notre pratique professionnelle, nous sommes


amenés à utiliser des produits classés stupéfiants,
notamment pour le traitement de la douleur, dans
le cadre de substitutions… Nous pouvons aussi être
confrontés à des produits illicites, d’où la nécessité
pour les professionnels de santé de
connaître le cadre règlementaire lié aux
stupéfiants.
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Listes des médicaments sur ordonnance :

-Liste I : produits les plus toxiques

-Liste II : produits dangereux mais non toxiques

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ORDONNANCE DE
L’HOPITAL, accompagnée
du reçu de paiement. Exemple bon de commande stupéfiants

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1. Classification des stupéfiants
Les stupéfiants peuvent être classés en différentes catégories
selon leur mécanisme d’action et leurs effets :

a) Les opioïdes (ou opiacés)


Exemples : morphine, héroïne, codéine, fentanyl,
méthadone.
Mécanisme d’action : Activation des récepteurs opioïdes (µ,
κ, δ) dans le SNC et le système digestif.
Effets recherchés : Analgésie, euphorie, sensation de bien-
être.
Effets indésirables : Dépression respiratoire, constipation,
nausées, tolérance et dépendance. 6
b) Les stimulants
Exemples : cocaïne, amphétamines,
méthamphétamines, MDMA (ecstasy).
Mécanisme d’action : Augmentation de la libération
ou inhibition de la recapture des neurotransmetteurs
comme la dopamine, la noradrénaline et la
sérotonine.
Effets recherchés : Augmentation de l’énergie,
euphorie, vigilance accrue.
Effets indésirables : Tachycardie, hypertension,
anxiété, insomnie, risque de psychose et
d’épuisement. 7
c) Les hallucinogènes
Exemples : LSD, psilocybine (champignons
hallucinogènes), kétamine, PCP.
Mécanisme d’action : Modulation des récepteurs
sérotoninergiques et glutamatergiques.
Effets recherchés : Altération des perceptions
sensorielles, hallucinations, distorsion de la réalité.
Effets indésirables : Bad trips, troubles psychiatriques,
désorientation, crises d’angoisse.
d) Les dépresseurs du SNC: e) Le cannabis et ses dérivés
benzodiazépines (diazépam) THC (tétrahydrocannabinol), CBD
(cannabidiol).
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•Durée de prescription

 28 j :
 MORPHINE® (chlorhydrate de morphine):
administré à l’aide d’une pompe
 Sulfate de morphine: ACTISKENAN®,
MOSCONTIN®, SEVREDOL®, SKENAN®
 Fentanyl: en patch (DUROGESIC ®)
 Oxycodone: OXYCONTIN®

7 j:
 MORPHINE®: injection
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2. Pharmacocinétique des stupéfiants
a) Absorption
Voies d’administration : orale, intraveineuse, inhalation, transdermique,
intranasale.
La biodisponibilité dépend de la voie d’administration :
IV : effet rapide et puissant.
Inhalation : effet rapide (ex. : fumée de cannabis, crack).
Oral : effet plus lent mais plus prolongé (ex. : comprimés d’opioïdes).
b) Distribution
Forte liaison aux protéines plasmatiques pour de nombreux stupéfiants.
Accumulation possible dans les tissus adipeux (ex. : THC reste détectable
plusieurs jours/semaines).
c) Métabolisation
Principalement hépatique, via les enzymes du cytochrome P450.
Métabolites actifs ou inactifs (ex. : la morphine est un métabolite actif de
l’héroïne).
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d) Élimination
Rénale pour la majorité des stupéfiants (urine).
Certaines substances peuvent être détectées plusieurs jours après la
consommation (ex. : cannabis, benzodiazépines).

3. Effets indésirables et complications


a) Effets aigus
Dépression respiratoire (opioïdes, sédatifs).
Crises d’angoisse et paranoïa (stimulants, hallucinogènes).
Troubles cardiaques (cocaïne : infarctus, arythmies).
Syndrome sérotoninergique (MDMA, amphétamines).
b) Effets chroniques
Dépendance physique et psychologique.
Troubles psychiatriques : psychoses, anxiété chronique, dépression.
Dégradation cognitive (cannabis, benzodiazépines à long terme).
Maladies infectieuses (hépatite, VIH chez les usagers de drogues
injectables).
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c) Syndrome de sevrage
Opioïdes : douleurs musculaires, diarrhées, sueurs, insomnie.
Stimulants : dépression, fatigue extrême, craving.
Benzodiazépines : anxiété rebond, crises d’épilepsie.

4. Prise en charge des


toxicomanies
a) Approches médicales
Traitements de substitution :
méthadone, buprénorphine pour les
opioïdes.
Antagonistes : naloxone pour les
overdoses aux opioïdes.
Sevrage assisté : réduction progressive
des doses, prise en charge hospitalière
si nécessaire.
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b) Approches psychologiques et sociales
Thérapies cognitivo-comportementales (TCC).
Groupes de soutien (ex. : Narcotiques Anonymes).
Réinsertion sociale et suivi à long terme.

Conclusion
Les stupéfiants ont des effets variés sur l’organisme, allant de
l’euphorie à des complications graves, voire mortelles. Leur
usage expose à des risques de dépendance et de dommages
physiques et psychologiques. Une approche multidisciplinaire
est essentielle pour la prévention, le traitement et
l’accompagnement des personnes dépendantes.

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