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encorbellement successifs
1. Historique de la construction
• 3.2.1 .Généralités
Le domaine d'emploi privilégié des ponts à tablier
en caisson en béton précontraint construits par
encorbellements successifs est celui des portées
comprises entre 80 et 150 m , mais cette
technique peut être employée sans problèmes
majeurs jusqu'à 200 m, pour des largeurs
courantes. Au-delà de cette dernière valeur, les
quantités de matière augmentent rapidement, ce
qui limite la compétitivité de la méthode.
• 3.2.2 Principalement le domaine des
ouvrages d’art en béton précontraint
. de portées comprises entre 50 m et 200 m
(voire même 250 à 300 m)
. de géométrie quelconque
. de moyenne à très grande longueur (coulé en
place ou préfabriqué)
3.3. Avantages et limites de la méthode de construction par
encorbellement
• 3.3.1 Avantages
. s’affranchit de tout appui au sol
. permet une gamme de portées très vaste (de
50 m environ jusqu’à 300 m)
. accepte des géométries très variées (hauteur, axe en
plan, profil en long)
. voussoirs courts d’où bon amortissement du matériel
(équipages mobiles) .
• 3.3.2 Inconvénients et limites
. conduit à des ouvrages lourds (plus lourds que les
ouvrages mixtes)
. la répartition du poids propre entraîne des ouvrages
épais sur appuis .
3.4 Spécificités de la méthode et
problèmes particuliers qu’elle pose
. Caractéristiques géométriques (portées des travées - hauteur des
poutres)
. Répartition des moments (poids propre en console - le reste en
continuité)
. Changement du schéma statique (isostatique puis hyperstatique)
. Charges et actions à prendre en compte (charges de chantier)
. Schémas de câblage (trois familles : fléau – solidarisation -
continuité)
. Stabilité des fléaux (encastrement – appuis provisoires)
. Redistribution des moments par fluage (précontrainte
additionnelle)
. Maîtrise de la géométrie (contre-flèches – réglages – contrôles)
3.5 Domaine d'emploi
la construction par encorbellements successifs permet de
réaliser des ouvrages en béton précontraint très variés.
En effet :
• la gamme des portées envisageables est très large (entre 40
et 200 m, voire 300 m),
• la voie portée peut avoir n'importe quelle géométrie tant en
plan qu'en long,
• entre 60 et 100 m, le tablier de l'ouvrage peut être de
hauteur constante ou variable,
• la méthode peut être mise en œuvre quelles que soient les
caractéristiques naturelles de la brèche (profondeur
importante, versants abruptes, sols de très mauvaise
qualité, site maritime, etc . ) .
4.Répartition des travées
Cas d'un ouvrage composé de fléaux tous identiques Les ouvrages
les plus simples comportent des travées principales toutes égales.
Cette disposition permet de réaliser des fléaux tous identiques, ce
qui simplifie la conception des matériels de pose ou de bétonnage
et améliore les rendements.
Les travées de rive ont généralement une longueur supérieure à
celle d'un demi-fléau.
La longueur supplémentaire, qui mesure 10 à 20 pour cent de la
longueur des travées principales, est habituellement construite sur
cintre car cette méthode est généralement la plus économique. Elle
permet un bon équilibrage des moments dans les différentes
travées sous les charges d'exploitation et garantit des réactions
d'appui positives sur les culées .
Les ouvrages les plus courants comportent donc une série de
travées égales encadrées par des travées de rive dont les portées
mesurent 60 à 70 pour cent des portées principales .
Terminologie, découpage en voussoirs
et caractéristiques des voussoirs
• Répartition optimale des portées des travées d’un pont à
travées multiples
Cas d’un ouvrage dont les portées varient en fonction de la profondeur de la brèche
• Répartition des portées des travées de ponts
à travées multiples et à travées inégales
Cas d’un ouvrage associant des grandes travées en rivière à des travées plus
courtes à terre
5.Choix d'une section transversale
• 5.1 – Généralités
Les importants porte-à-faux réalisés en phase de
construction imposent d'utiliser une section
transversale présentant une bonne résistance à la
torsion. C'est l'une des raisons qui conduit les
projeteurs à adopter des sections en forme de caisson.
Ces sections comportent également un hourdis
inférieur qui abaisse le centre de gravité et confère au
câblage une bonne efficacité sur pile, ce qui est
fondamental, la construction par encorbellements
successifs aboutissant à de très importants moments
négatifs.
• 5.2- Mono caissons nervures ou braconnes
Pour des largeurs de tablier comprises entre 18 et 25 m ou plus, la
solution la plus courante est constituée par un caisson à deux âmes, avec
un hourdis supérieur nervure et un hourdis inférieur en dalle pleine Les
nervures sont disposées à raison d'une par voussoir courant, soit une tous
les 3 à 4 m.
Dans les ouvrages les moins larges, les nervures sont en béton armé et
leur hauteur est constante entre les âmes. Lorsque les tabliers sont très
larges, les nervures ont une géométrie plus élaborée et sont
précontraintes par des câbles de puissance moyenne (12T15 0U 19T15) .
La présence de nervures complique le coffrage du tablier et donc
l'exécution des voussoirs.
Avant de choisir une nervuration transversale, il est donc utile de vérifier
le gain de poids obtenu par rapport à un hourdis précontraint plus épais
mais d'épaisseur constante. De plus, les câbles extérieurs ne doivent pas
percuter les nervures près des entretoises sur pile.
On prévoie donc près des piles, soit des réservations dans les nervures,
soit des nervures moins hautes laissant passer les câbles.
6. Prédimensionnement d'une
section transversale simple
• 6.1 - Généralités
Nous examinons dans ce qui suit, après un bref
préambule consacré au câblage, le dimensionnement
des différents éléments constitutifs
d'un caisson courant monocellulaire.
• La figure ci-dessous précise les notations utilisées :
7.Decoupage en voussoirs
Nous allons voir dans ce qui suit comment sont en général
fixées les longueurs des différents types de voussoirs. Dans
certains cas particuliers, il faut noter que le découpage en
voussoirs peut aussi être conditionné ou influencé par la
volonté de répartir uniformément :
*les nervures transversales ou les bracons du tablier, quand
celui-ci en comporte .
*des éléments de corniches à motifs architecturaux à
marier également avec des poteaux
de BN4.
La tranche des voussoirs est généralement perpendiculaire
à l'extrados de l'ouvrage, et donc au profil en long, mais il
est également possible de prévoir des joints verticaux .
8.Conception et justification du câblage
longitudinal
8.1-Principes de cablage
Le tracé des câbles de précontrainte résulte du mode de
construction et des phases successives rencontrées.
Comme indiqué dans le chapitre précédent, les câbles
peuvent se regrouper en différentes familles :
• les câbles de fléau, nécessaires à l'assemblage
des voussoirs successifs,
• les câbles de continuité destinés à reprendre toutes les
actions complémentaires appliquées
à la structure après réalisation des fléaux. Jusqu'au milieu
des années 80, toute la
précontrainte des ouvrages construits par encorbellements
successifs était intérieure au
béton.
Aujourd'hui, la technologie de la précontrainte mixte, c'est-à-dire
comprenant à la fois des câbles intérieurs au béton et des câbles
extérieurs au béton, est utilisée de façon quasi systématique en
France.
Pour un ouvrage à trois travées, la cinématique de mise en tension
de ces différents câbles est alors la suivante :
• mise en tension de câbles de fléau intérieurs au béton pour
assembler les voussoirs
courants .
• mise en tension de câbles de continuité intérieurs au béton (ou
câbles éclisses), pour solidariser les parties coulées sur cintre des
travées de rive aux deux fléaux .
• mise en tension de câbles de continuité intérieurs au béton (ou
câbles éclisses) à la clef de la travée principale pour assurer la
continuité de la structure .
8.1.1-Précontraint'e de fléau
9.1-Principes de justification
Les principaux points à examiner lors du
dimensionnement des ouvrages - en dehors de
la flexion générale - sont :
• la flexion transversale .
• les sollicitations tangentes .
• les éléments particuliers tels que les voussoirs
sur pile et sur culée .
• les efforts locaux, dus principalement à la
diffusion des efforts d'ancrages.
Dans un ouvrage de hauteur constante, les calculs en flexion transversale sont
menés dans la section courante.
Dans un ouvrage de hauteur variable, ils sont menés généralement
dans une section près de la pile et dans la section de clef Ceci permet de prendre
en compte les différences de comportement entre deux sections de hauteurs
extrêmes, la section proche de la pile, de hauteur plus importante, étant plus
souple que celle de clef .
Pour les ouvrages de hauteur constante présentant un épaississement du hourdis
inférieur sur appui, cette variation est suffisamment localisée pour ne pas
nécessiter .
généralement, de calcul spécifique par rapport à la section courante.
Dans une section du tablier, les principales sections à justifier sont en général les
suivantes :
- hourdis supérieur : à la racine de l'encorbellement, au droit du gousset côté
intérieur, et au centre de la dalle ;
- dans les âmes : au niveau du centre de gravité et aux extrémités supérieure et
inférieure ;
- hourdis inférieur principalement. à la racine du gousset
9.2-Flexion transversale