Reforming
Reforming
Reforming
introduction
● Depuis de nombreuses années, le procédé de reformage catalytique est la
pierre angulaire de la plupart des raffineries du monde entier.
● Le future est aux unités régénératives opérant à basse pression sur des
charges plus étroites, point initiale plus élevé, point final relativement bas
avec des catalyseurs très sélectifs produisant le maximum d'hydrogène.
3.2 -Les caractéristiques physico-chimiques du reformage.
➢ La démétallation.
a)-Thermodynamique
● Les réactions qui produisent (ΔH>200Kj/mole), ainsi
que la déshydrogénation des paraffines en oléfines
(ΔH> 100KJ/mole).Par contre, les réactions
d'isomérisation de paraffines, de naphtènes et
d'aromatiques ne sont que légèrement exothermiques
ΔH=10à 15Kj/mole.
● Toutes les réactions qui consomment de l'hydrogène
sont fortement exothermiques, de même pour
l'alkylation des aromatiques par les oléfines.
● Toutes les réactions qui consomment de l'hydrogène,
en donnant des molécules légères, sont totales
jusqu'à 600°C et plus, Par contre, toutes les réactions
recherchées dans le reforming sont équilibrés dans le
domaine 300 à 600°C.
3.4. Thermodynamique et cinétique des réactions.
L'augmentation de la température défavorise la formation
des structures paraffiniques les plus ramifiées. De ce fait:
● Les naphtènes sont prépondérants à T>500°C.
● Pour la déshydrogénation des paraffines, les variations de
l'énergie libre ΔG de réaction varient très peu lorsqu'on
passe de C6 à C9. La fraction molaire de l'heptène à 500°C
passe de 0.0035à 0.07 lorsque la pression totale passe de
15 à 3 bars.
● La déshydrogénation des naphtènes est très influencée
par la pression partielle d'hydrogène, à 40bar plus de 10%
du cyclohexane restent présents à l'équilibre, alors qu'à 5
bars on obtient une conversion totale.
● La déshydrocyclisation requiert des températures élevées
(T>450°C) et des pressions faibles (<10bar) pour
convertir les paraffines.
3.4. Thermodynamique et cinétique des réactions.
b)-Cinétique.
● catalyseurs à base de platine ont été entre 20 et
70 bars, la vitesse de déshydrogénation des
naphtènes varie peu avec la pression et elle est la
vitesse la plus rapide. le craquage est favorisée
pour une augmentation de la pression. La vitesse
de cokage décroit très rapidement avec
l'augmentation de la pression d'hydrogène.
● La vitesse de la réaction de déshydrogénation
peut se mettre sous la forme suivante:
r=
3.4. Thermodynamique et cinétique des réactions.
●Ou:
● k- est la constante de vitesse de la réaction.
●K-Constante composite de l'équilibre d'adsorption
de la paraffine P et de l'hydrogène H2.
● A, B, C, D, E font intervenir des constantes
d'adsorption d'espèces déshydrogénées et
d'hydrogène.
● Pp -pression partielle de paraffine.
● Ph2-pression d'hydrogène. K, A, B, C, D, E-
sont fonction de la température, du catalyseur
utilisé et les hydrocarbures considérés.
Fig.1.Vitesse des diverses réactions en fonction de la pression d'hydrogène
Fig. N°2. Influence de la température sur les vitesses de réaction.
3.5. Types, caractéristiques des catalyseurs et activation des réactions:
Réactions est réalisée par des catalyseurs susceptibles
de favoriser aussi bien l'isomérisation et la cyclisation
que la déshydrogénation, pour cela, les systèmes
catalytiques mis en œuvre sont multifonctionnels
possédant:
.
Description de l’unité
● b-Section de reforming.
●Le reforming est un procédé catalytique ou on
emploi un catalyseur sélectif afin de
transformer en présence d'hydrogène
l'unifinat en produit de base de meilleure
qualité pour la fabrication des essences. Les
réacteurs de reforming (12C3, 12C4 et 12C5),
sont chargés en catalyseur R62 bimétallique à
base de platine et Rhénium sur le support
Al2O3.
Description de l’unité
● C-Caractéristiques du procédé
● Le procédé de l'unité de reformage catalytique se caractérise
par:
● Une dilution de la charge par un gaz riche en hydrogène, afin
d'éviter la formation du coke sur le catalyseur.
● Plusieurs étages (four-réacteur) pour ramener la charge
combinée à la température de réaction et pour compenser la
consommation de chaleur des réactions chimiques.
● Une section de séparation comprend
● Un ballon séparateur qui permet d'obtenir le gaz riche en
hydrogène dont une partie est recyclée, l'autre partie
constitue le produit de l'unité.
● Une colonne de stabilisation qui sépare les hydrocarbures en
gaz combustible, gaz de pétrole liquéfié( GPL) et le reformat
stabilisé.
● Un turbocompresseur, destiné à l'augmentation de la pression
du gaz de recyclage, injecté à l'entrée de l'unité
Description de l’unité
● -Description de l'unité.
La charge pompée au fond de la colonne de la
section hydrobon 12C2 est mélangée au gaz riche
en hydrogène passe à travers les changeurs de
chaleur 12F8 A et B, envoyée vers le four 12F2 ou
elle est chauffée jusqu'à la température désirée
puis injectée dans le premier réacteur 12C3.La
réaction qui se déroule est la déshydrogénation
des naphtènes qui est fortement endothermique.
● Les effluent passent par la deuxième chambre du
four pour compenser la consommation de chaleur
puis pénètrent dans le deuxième réacteur 12C4,
les réactions qui se déroulent sont principalement
déshydrocyclisation des paraffines, qui sont
exothermiques.
Reformage catalytique
● Les produits de la réaction reviennent dans la
troisième chambre du four et alimentent le
troisième réacteur 12C5. Les réactions
d'isomérisation, de cyclisation suivies
d'hydrocraquage des paraffines qui se
manifestent. L'effluent du réacteur est séparé en
liquide et en gaz dans le séparateur 12D5.
● Le gaz hydrogène est comprimé et utilisé comme
gaz de recyclage , les autres gaz en excès sont
envoyés vers la section hydrobon. Le liquide est
envoyé vers le débutaniseur12C6 .
● Les gaz sortant de la colonne sont refroidit dans
l'aéroréfrigérant et le condenseur , récupérés
dans le ballon 12D6.
isomérisation
●Chapitre. 4. isomérisation des essences légères.
● 1.Définition
●Le procédé d’isomérisation des paraffines consiste à
transformer les normales paraffines en isoparaffines
présentant des indices d’octane beaucoup plus élevés.
les isoparaffines sont utilisés pour la formulation des
carburants à hauts indices d’octane. Par ailleurs ,
l’isobutane issue de l’isomérisation de n-butane , est
utilisé dans le procédé d’alkylation .
●2.Intérêt du procédé d'isomérisation :
●Les essences légères de distillation ont des indices
d’octane relativement bas (60 a 80 RON).elles
constituaient des bases acceptables pour la fabrication
des carburants commerciaux dans la mesure où ceux –
ci pouvaient contenir des additifs a base de plomb.
Intérêt du procédé
● L’exemple présenté ci-dessous montre en effet qu’elles
une excellente susceptibilité au plomb qui leurs
confère notamment un très bon MON.
● Même si ces essences légères constituent
d’excellentes charges pour les vapocraqueurs
producteurs d’éthylène et de propylène, une partie
importante de ces coupes doit être valorisée comme
carburants auto..
● Ceci nécessite, suite a l’illimitation des additifs a base
de plomb, une amélioration de leurs indices d’octane.
● La voie reformage catalytique théoriquement
possible pour les hydrocarbures en C6,n’est pas
acceptable comte tenu des spécifications de teneur
limite en benzène des nouveau carburants (1% vol.
maximum)et sans doute moins dans l’avenir
Intérêt du procédé
● des nouveau carburants (1% vol. maximum)et
sans doute moins dans l’avenir. L’isomérisation
apparait donc comme le procédé le plus
intéressant dans la mesure où elle consiste a
transformer des hydrocarbures paraffiniques a
chaine droite (nP) possédant des bas indices
d’octane en hydrocarbures de la même famille a
chaine ramifiée(iP) dont les indices d’octane,
spécialement le MON sont nettement plus élevé.
● Le procédé permet d’obtenir une base a indice
d’octane amélioré, l’isomérat, qui de plus a la
propriété d’être volatile et d’apporter un surplus
d’indice d’octane dans les fractions légères du
carburant.
● L'isomérisation utilise une charge essence légère
Intérêt du procédé
● les conditions du procédé sont: Basse température,
pression moyenne, catalyseurs spécifiques. Les produits du
procédé sont des essences à indice d'octane NOR et MOR
recherchés
● les gains qui peuvent être obtenus par les transformations
chimique.
● On voit que le RON des isoparaffines reste modeste et en
générale inferieur aux spécifications (95 ou 98).par contre,
le MON, souvent supérieur aux valeurs requises (85 ou 88)
fait des isoparaffines d’excellence bases quand cette
caractéristique est la plus contraignante.
● Les seuls trois composants possèdent des indices d’octane
intéressants :
● L’isopentane dont le RON n’est qu’assez bon possède un
excellent MON
● Les iC6 a deux Branchements dénommés
diméthylbutane(DMB)
Isomérisation
3.Caractéristiques du procédé d'isomérisation des essences légères:
● H3C-(CH2)2-CH+-CH3 H3C-CH2-C+-CH3
● CH3
●
● CH3
● CH3
●
● Formation de l’isoparaffine
●
● CH3 CH3
●
7.Thermodynamique et cinétique de l’isomérisation
● Lorsque l'huile de pétrole ou les produits contenant des composés soufrés sont
brulés, le soufre est oxydé en dioxyde de soufre SO 2 , un polluant qui peut causer des
problèmes respiratoire et est un contributeur majeur à la pluie d'acide. La combustion
du combustible fossile est la principale source de pollution par le SO 2
.L'hydrodésulfuration est devenu de plus en plus important suite à l'adoption dans
des nombreux pays , de nouvelles réglementations concernant les niveaux de soufre
dans les produits pétroliers afin de réduire l' émission de SO 2 . En conséquence, les
raffineries de pétrole ont généralement une unité de HDS. Un autre problème de
soufre des huile , c'est qu'il peut réduire l'efficacité des catalyseurs utilisés pour
convertir les matières premières en produits pétroliers. Le soufre dans l'essence
affecte également les convertisseurs catalytiques dans les voitures.
Chapitre.10.Procédé d'hydrodésulfuration
●Vitesse spatiale.
●La vitesse spatiale VHH permet de connaitre
la quantité du catalyseur à mettre en place
pour une obtenir une performance donnée.
LaVVH dépend de l'activité du catalyseur, la
nature de la charge et de la pression
d'hydrogène. Pour une charge donnée il ya un
compromis entre la PH2 et la VVH.
●L'inluence du temps de contact sur le taux de
déshydrodésulfuration d'un gasoil sur
Co.Mo/alumine est matérialisée par la figure.2
●
Fig.2 Influence du temps de contact sur la performance du HDS
Variables opératoires du procédé de déshydrodésulfuration
● Cette addition s’accompagne d’un dégagement de chaleur qui est plus important pour
l’addition sur un carbone tertiaire que secondaire et secondaire que primaire, d’où tendance à
l’isomérisation et facilité de craquage des isoparaffines.
● L’ion carbonium peut à son tour s’ajouter à une oléfine pour donner un ion carbonium plus
long :
● R1* + oléfine R*2 (12)
● Cette alkylation ou polymérisation s’accompagne aussi d’un dégagement de chaleur. Dans le
craquage, c’est exactement la réaction inverse qui se produit :
●
● R*2 R1* + oléfine (13)
Craquage catalytique
● 3.2. Mécanisme d'action de l'ion carbonium.
● Exemple de craquage d’une oléfine longue en chaîne droite, la
double liaison étant en position1. Il y a d’abord formation d’un ion
carbonium par la réaction (11). Puis l’ion carbonium alkylé en position
normale s’isomérise instantanément pour venir en position secondaire :
● │ │ │ │ │
│
● O O
● │ │
● ─ Si ─ ─ Si ─
● │ │
Site d’acide de Lewis Site
d’acide de Bronsted
● Donc l’acidité du catalyseur est directement liée à sa composition
chimique (voir figure 4).
Figure 4 : Nature des sites acides superficiels dans les
catalyseurs de craquage.
Aussi d’après Topchieva, la variation de l’activité et de l’acidité de
Bronsted et non protonique en fonction du rapport Al2O3 / SiO2 est
représenté dans la figure 5.
5. Propriétés et caractéristiques des catalyseurs industriels
Pour qu’un catalyseur soit industriellement efficace, il faut qu’il présente
certaines propriétés intrinsèques qui doivent répondre aux exigences de
l’utilisateur. On distingue les propriétés fondamentales qui résultent de la
définition même du catalyseur, à savoir : L’activité, sélectivité, stabilité, et
les propriétés dites secondaires ou industrielles qui sont : la régénérabilité,
résistance mécanique et thermique ainsi que le prix.
● 5. 1.Activité.
Le catalyseur doit posséder au départ une bonne activité et maintenir
longtemps une activité d’équilibre. Le maintien de l’activité du catalyseur
en service a lieu par apport continu ou sporadique de catalyseur frais, un
catalyseur très actif nécessite un réacteur de faible volume et des
conditions opératoires peu sévères. Ainsi, l’activité est proportionnelle à la
vitesse de conversion de la charge.
● 5.2.Sélectivité
Une sélectivité élevée, permet d’obtenir de bon rendement en produits
désirés au détriment des produits indésirables, et donc l’augmentation du
nombre d’octane de l’essence formée. (Produire des essences a nombre
d’octane élevé).
5. Propriétés et caractéristiques des catalyseurs industriels
● 5.3. Stabilité.
● Il est important que le catalyseur présente une résistance aux agents chimiques, et
une stabilité thermique car Les réactions catalytiques sont exothermiques et
endothermiques en même temps, donc un catalyseur doit avoir une activité
thermique appropriée afin de maintenir un gradient de température pour faciliter le
transfert de chaleur à l’intérieur et à l’extérieur du grain catalytique.
●
● 5.4. Résistance mécanique.
● Une bonne résistance mécanique évite au catalyseur l’écrasement dû à son poids
et aux différentes contraintes mécaniques résultant du déplacement entre réacteur et
régénérateur, évite aussi l’abrasion des grains qui par frottement les une contre les
autres, produisent des fines particules qui peuvent créer une augmentation des
pertes de charges dans le Lit catalytique.
● 5. 5.Régénérabilité.
● Dans le craquage catalytique, après un certain temps relativement court le
catalyseur perd de son activité par dépôt de coke sur les sites actifs, pour permettre
au catalyseur de retrouver son activité et ses propriétés initiales on procède à la
combustion du coke
5. Propriétés et caractéristiques des catalyseurs industriels
● 6. Reproductibilité.
● Cette propriété est très importante du point de vue approvisionnement du
réacteur en catalyseur identique. Pour éviter la fluctuation des propriétés du
catalyseur lors de sa formulation, il faut s’assurer que la préparation du
catalyseur à l’échelle laboratoire doit être reproduite à l’échelle
industrielle, dans des conditions économiquement acceptables.
● 6. Désactivation et régénération du catalyseur.
● L’utilisation d’un catalyseur dans les procédés chimiques à pour but de
réduire la température réactionnelle, ce qui se traduit par la réduction du
coût énergétique du procédé et d’orienter le mécanisme réactionnel afin de
favoriser la formation des produits désirés en minimisant les réactions
secondaires. Un catalyseur synthétique contenant 10 à 25% d’alumine
possède, quant il n’a pas encore servi, une surface extrêmement grande,
600 à 800 m2/ g et le volume de ses pores atteint 0,6 à 0,8 cm3/g (voir figure
6).
● Sous l’influence de la température, et de la nature de la charge, ces
caractéristiques diminuent rapidement.
6.1. Les différentes formes de désactivation du catalyseur
● Frittage.
● C’est la diminution de la surface spécifique du catalyseur, due à l’agglomération des grains
catalytiques lorsque celui-ci fonctionne à des températures élevées, ce qui implique un
changement des dimensions des pores du catalyseur.
● L’empoisonnement.
La désactivation catalytique par empoisonnement est due à la déposition par adsorption des
corps chimiques sur les sites actifs. On distingue deux types d’empoisonnements :
● Introduction
● Chaque procédé a ses caractéristiques propres, tant du point de vue mode de
circulation du catalyseur que conditions opératoires. A composition chimique
identique, les rendements sont peu affectés par la présentation physique du
catalyseur. D’autre part, chaque type de procédé est capable d’ajustement dans ses
conditions de marche, de sorte que le but recherché est atteint. Evidement, le type
capable de la plus grande souplesse est le mieux placé, est le procédé « fluide »
● 7.1. Variables opératoires
● Bien que chaque unité de craquage soit calculée pour charger des produits bien
déterminés et fabriquer des produits spécifiques, on peut considérer qu’elles on une
flexibilité considérable, par suite d’un nombre important de variables opératoires sur
lesquelles il est facile d’agir.
● Taux de conversion :
● Le taux de conversion de la charge est mesuré par
● X= % gaz + % essence + % coke
● Avec l’augmentation du taux de conversion, les rendements en gaz, en essence
et en coke augmentent(voir figure ci-dessous).
●
fig. Variation des rendements en fonction de la
conversion.
Craquage catalytique
●Pression :
● Le procédé s’effectue avec une pression P= 1,5 ٪ 2,5
atm l’augmentation de la pression est favorable à la
conversion (augmentation du temps de contact de la
charge), mais elle provoque les réactions de
polymérisation et de condensation des oléfines. L’indice
d’octane NO diminue et le rendement en coke augmente,
la vaporisation de la charge s’altère et provoque la
nécessité d’injecter de la vapeur d’eau qui diminue
l’activité du catalyseur de façon permanente.
Variation des rendements en fonction de la pression
diminution de l’indice d’octane
● Vitesse spatiale.
●
● La vitesse spatiale représente le débit massique horaire de la charge rapportée à la
masse du catalyseur dans la zone de réaction du réacteur, elle Peut varier de 0,7 à
3,5 . La vitesse spatiale massique est exprimée par P.P.H (h-1), celle volumique est
exprimée par V.V.H (h-1) .
● Débit massique horaire de la charge
● Vitesse spatiale = ( P.P.H) ⁼
● Masse du catalyseur dans la zone de réaction du
réacteur
●
● Volume d’hydrocarbures liquides chargé par heure
● Vitesse spatiale = (V.V.H)⁼
● Volume de catalyseur dans le réacteur
●
● Cette variable peut être modifiée à charge constante en augmentant ou en diminuant
le volume de catalyseur contenu dans le réacteur. Les faibles vitesses spatiales (0,7 à
1,5 ) sont utilisées avec les charges légères pour lesquelles une plus grande sévérité
est nécessaire par suite de leur nature réfractaire aux réactions de craquage.
● Par contre, les vitesses spatiales élevées sont réservées aux stocks lourds qui
craquent facilement et aussi parce que des contacts prolongés avec le catalyseur
donnent dans ce cas des dépôts de coke trop importants.
Taux de circulation du catalyseur
●
● C’est le Rapport : catalyseur / Hydrocarbures : il peut varier de 1,7 à 6,5
● Volume de catalyseur passant par heure dans le réacteur
● Rapport : C/HC =
● Volume d’hydrocarbures chargé par heure
● Température au réacteur .
● Cette température est fonction des températures respectives des
hydrocarbures et du catalyseur à l’entrée du réacteur, du rapport catalyseur /
hydrocarbures et des chaleurs spécifiques et peut varier de 450 à 500°C. La
température des hydrocarbures constituant la charge étant toujours aux
environs du maximum compatible avec les possibilités de la préparation de la
charge, la température du catalyseur est la variable principale utilisée pour
modifier la température du réacteur. A toute élévation de cette dernière
correspondra une augmentation de la production de coke, de l’octane de
l’essence et du rendement en composés non saturés.
● Une augmentation de la température est favorable à la conversion d’où on a
un rendement élevé en gaz et la teneur en oléfines dans le gaz augmente. Ce
qui implique que le rendement en essence diminue au bénéfice du rendement
en gaz et du coke. Le rendement en gasoil diminue aussi.
Réduction des rendement de l’essence et du
gasoil
Paramètres
● Taux de recyclage
● Il exprime le rapport entre le volume de recyclage et le
volume de charge fraîche. Les rendements en essence et
gasoil de l’unité dépendent du taux de recyclage. La
production en coke augmente avec le recyclage. Il peut
varier de 0 à 1,5.
● Nature de la charge
● La charge la plus courante des unités de craquage est la
fraction comprise entre le gasoil et l’asphalte, autrement dit,
celle correspondant aux bases de fabrication des huiles de
graissages. Elle craquera d’autant plus facilement qu’elle
sera plus paraffinique. Pour deux charges de même type, la
production de coke sera d’autant plus élevée que la charge
sera plus lourde.
● Les charges peuvent être préparées par une quelconque
des préparations de charge conventionnelles : Distillation,
désasphaltage aux solvants, cokéfaction.
Une des plus utilisées consiste à chauffer le brut réduit en
Craquage catalytique
7.2. Procédé de craquage à lit fixe
● Le procédé à lit fixe comprend trois réacteurs travaillant alternativement
en réaction puis en régénération. Pour un réacteur, le cycle complet durait
30 min à raison 1/3 pour la phase craquage, 1/3 pour la régénération du
catalyseur et 1/3 pour les purges à la vapeur d’eau, intermédiaires
destinés à éviter tout contacte entre hydrocarbures gazeux et l’air de
combustion .Afin de procéder à l’élimination de la chaleur dégagée lors de
la régénération du catalyseur, chaque réacteur comprend des faisceaux
réfrigérants parcourus par un sel fondu dont la circulation en boucle
fermée permet de transférer une partie des calories produites par la
combustion du coke à la charge du craquage (voir figure
Parmi les inconvénients du craquage à lit fixe, on distingue :
● Les difficultés dans la bonne marche de l’unité à cause de l’alternance
rapide des trois réacteurs, à la réalisation des différentes phases réaction
purge – régénération purge, (30 min par cycle dont 10 min seulement en
réaction).
● Les problèmes de corrosion des faisceaux réfrigérants, à cause de la
teneur en soufre des charges traitées qui dépasse 0,2 %.
● Coûts opératoires élevés.
● Ces divers inconvénients devaient à terme provoquer, le déclin des unités
à lit fixe au profit de deux nouvelles technologies :
● Le procédé à lit mobile T.C.C (Thermo for catalytic cracking) et Houdryflow.
● Le procédé à lit fluidisé F.C.C (fluid catalytic cracking).
Figure 7 : Unité de craquage à lit fixe
Procédé de craquage à lit mobile T.C.C
Charges Produits
Conditions
Pression,bar 100-200 50-80
Température, °C 350-430 380-440
H2/charge, m3/m3 800-2000 400-800
VVH 1/h 0.2-2.0 0.2-2.0
Type de réacteur Lit fixe Lit fixe
Données de base
Composition typique des charges d’hydrocraquage.
Les charges les plus utilisées sont les distillats sous vide qui ont pour caractéristiques
Eléments Composition
● +H2 C6 H14
● d. Réaction d’hydro isomérisation apporte une
amélioration de la qualité des produits.
● CH3
● 5 C2H6 2 CH 4 + 4 C2H4 + 3 H2
● Ruptures:
● H• + H• H2
● H• + CH•3 CH4
● H• + C2H•5 C2H6
Procédé de cokéfaction
Procédé de cokéfaction
● Influence de la nature de la charge sur le craquage :
La complexité de la réaction de craquage résulte de l’intervention
des nombreuses réactions secondaires mais aussi de différences
notables dans la stabilité thermique des hydrocarbures selon leur
nature et leur masse moléculaire.
● La stabilité thermique décroit lorsque la longueur de la chaîne
moléculaire augmente. C’est une des raisons pour les quelles,
dans des conditions de pyrolyse identiques, les charges de plus
haut point d’ébullition réagissent le plus facilement. Ainsi un gasoil
réagit cinq fois plus vite qu’un naphta, 300 fois plus vite que
l’éthane et 400 000 fois plus vite que le méthane.
● Les différents types d’hydrocarbures se classent dans l’ordre
suivant de stabilité thermique croissante :
● Paraffines < oléfines < dioléfines conjuguées < naphtènes <
hydrocarbures benzéniques < hydrocarbures aromatiques
condensés.
● 4.2. Mécanisme de formation de coke :
● Il existe deux mécanismes de base de formation de coke
● Par des réactions de désalkylation des produits asphalténiques.
Ces réactions produisent une structure réticulée désordonnée
Tableau.1. Variation du rendement en coke de plusieurs
charges à des conditions de taux de recyclage, pression et
température opératoires identiques.
Procédé de cokéfaction
● 3. Influence des paramètres opératoires sur le rendement
du coke :
● Température:La température de cokéfaction (485-
505°C).L'augmentation de la température, contribue à la
diminution de la formation du coke.
● A des températures trop basses on produit un coke mou
avec un fort VCM.
● Pression : L’augmentation de la pression maintient les
hydrocarbures en phase liquide dans le réacteur de
cokéfaction, ce qui augmente le rendement en coke et
gaz
● Taux de recyclage : L’augmentation du taux de recyclage
entraine l’évolution des rendements en coke et en gaz.
● 4. Influence de type de procédé de cokéfaction sur le
rendement en coke :
Tableau.2. Rendement des produits de cokéfaction
Description du schéma
● Description du procédé : l’unité consiste en un réacteur à lit
fluidisé, une colonne de lavage des produits en haut du réacteur,
un four, un réacteur de gazéification, un système de
refroidissement des gaz de tête du four et un système de
récupération des fines particules Le résidu de charge préchauffé à
environ 250-350°C pénètre dans le réacteur ou il est
thermiquement craqué donnant un produit contenant du gaz, du
naphta, des distillats et du coke qui se dépose sur d’autres
particules de coke fluidisé. La chaleur sensible, la chaleur de
vaporisation et la chaleur de réaction à apporter au résidu sont
fournis par un flux de coke très chaud provenant du four. Les
produits de craquage sont refroidis et lavés dans la colonne de
lavage. Les fractions légères passent en tête de cette colonne
vers une de colonne de fractionnement ou elles sont séparées en
gaz, naphta et distillats.
● Le coke issu du réacteur est envoyé vers le four ou il réchauffé
par le gaz de la gazéification. Une partie du coke en circulation est
envoyée du four vers la gazéification. Le gaz produit par la
gazéification ainsi que les particules de coke entrainées sont
envoyées vers le four ils sont refroidis au contact du coke issu du
réacteur en fournissant de la chaleur .Le gaz du four subit un
lavage pour récupérer les fines particules de coke.
Procédé de cokéfaction retardé :
● Section de cokéfaction et séparation des produits :
● Cette section comprend trois éléments principaux :
● le four : il préchauffe la charge et le recyclage à la
température de réaction et fournit la chaleur pour les
réactions endothermiques de craquage thermique
● les réacteurs de cokéfaction : installés par deux ou
les réactions de craquage se déroulent et le coke produit
s’y accumule.
● La colonne de fractionnement : elle sépare les
produits de cokéfaction quittant le ballon de cokéfaction
en phase vapeur, le préchauffage de la charge de résidu
lourd a lieu à une température entre 485 à 505°C dans
un temps très court a fin d’éviter au maximum une
cokéfaction à l’intérieur des tubes du four, puis à envoyer
le mélange bi-phasique quittant le four dans un des deux
réacteurs de cokéfaction. La phase vapeur se dégage
alors directement
Schéma.1. procédé de cokéfaction en lit fluidisé
Procédé de cokéfaction
● 1-réacteur 2- four 3-gazéificateur 4-épurateur 5-coke chaud
6-cyclone tertiaire 7-épurateur venturi 8-décanteur
● de la phase liquide qui, elle, subit un craquage continu
entraînant sa conversion en coke et produit gazeux. La
phase vapeur quittant le réacteur de cokéfaction est dirigée
vers une colonne de fractionnement où les produits
condensables sont obtenus avec une récupération de
chaleur par reflux. Les incondensables passent en tête de la
colonne et, sont repris par un compresseur et envoyés dans
une section de récupération de GPL.
● Le naphta récupéré en tête de la colonne de fractionnement
est envoyé dans la même section pour stabilisation.
● L’ensemble de la phase vapeur pénétrant dans le bas de la
colonne rencontre un reflux de distillat lourd qui le
désurchauffe et fait condenser le recyclage qui descend
vers le fond de la tour. Le recyclage est alors mélangé avec
la charge fraiche arrivant par le train de préchauffe avant
d’être envoyés ensemble vers le four.
Schéma.2. Technologique du procédé de cokéfaction
retardée
Procédé de cokéfaction
● Coke isotrope:
● Le coke isotrope est caractérisé par le coefficient de dilatation
thermique (CTE),à une température donnée 30°-530° C.
● Le coke isotrope possède un CTE de 1.0 à 1.5. Il est employé pour
produire les notations hexagonales de graphite. Ce type de coke a
été produit dans le passé à partir de la gilsonite.
● Les contaminants, tels que le bore, vanadium, et soufre, ont
soustrait l'utilisation du coke isotrope comme source de quelques
matériaux appropriés pour l'usage dans des réacteurs nucléaires.
● Fabrication du coke aiguilles:
● Le coke aiguille est une matière première pour des électrodes en
graphite utilisées dans l'industrie sidérurgique capables de
conduire de grands courants électriques à températures élevées.
Le coke aiguille de meilleur qualité est caractérisé par une densité
élevée et un coefficient de dilatation thermique (CTE) inferieure au
produit graphité.
● Le coke aiguille est fabriqué en deux étapes :
● a- par cokéfaction retardé du résidu de pétrole
● b- par calcination du produit intermédiaire à des températures de
Bitumes
● Issus du traitement du traitement des pétroles bruts, soit
par distillation sous vide d’un résidu atmosphérique soit
par désasphaltage au propane d’un résidu sous vide, les
bitumes sont des mélanges complexes de composés
hydrocarbonés de structures chimiques et de masses
molaires très diverses, dont certains peuvent contenir en
plus de carbone et de l’hydrogène des atomes d’oxygène,
de soufre ou d’azote et des traces (ppm) des métaux.
Dans la littérature des substances bitumineuses, il existe
une certaine confusion en ce qui concerne leur
nomenclature ; mais, en pratique, le bitume peut être
décrit comme une substance semi solide, de couleur
brune noire ; dotée d’un fort pouvoir adhésif et
imperméabilisant, qui en raison de ses propriétés
particulières et de son coût assez bas, peut être utilisé
dans le domaine industriel et dans la construction.
● Le bitume peut être d’origine naturelle, ou dérivé de
procédé de raffinage du pétrole brut
Bitumes
2.Production des Bitumes
La production des bitumes s’est développée depuis une
cinquantaine d’années avec la distillation sous vide du fuel-oil,
résidu de la distillation atmosphérique du brut. Cette opération
donne d’une part des distillats servant de matières premières aux
huiles lubrifiantes, d’autre part un résidu sous vide qui est un
bitume mou (pénétration de l’ordre de 330), d’où l’on tire les
diverses qualités par désasphaltage et soufflage. La séparation de
l’asphalte contenu dans le bitume, en utilisant du propane comme
solvant, permet également d’obtenir l’huile lubrifiante la plus
lourde, dite «bright stock ».
● 5.Structure du bitume
Plusieurs études ont été effectuées pour connaître la
constitution chimique d'un bitume. Les propriétés physico-
chimiques telles que densité, masse moléculaire moyenne,
aromaticité, polarité peuvent être déterminées pour chacune
des familles constituant un bitume. Elles peuvent changer
d'une manière sensible d'une famille à une autre. Il faut
souligner que de nombreux travaux ont été entrepris pour
essayer de rapprocher les caractéristiques rhéologiques d'un
bitume à sa composition chimique. Sous ce rapport, toutes ces
études confèrent aux bitumes un système colloïdal complexe.
Bitumes
6.Analyse chimique des bitumes
L’analyse chimique d’un bitume est extrêmement délicate, car c’est
un résidu très lourd, et dont la température d’ébullition est très
élevée. Il est impossible d’isoler des produits purs, mais seulement,
on a pu mettre en évidence ces familles d’hydrocarbures citées plus
haut qui sont :
➢ Les asphaltènes
➢ Les maltènes : saturés, aromatiques, résines
➢ a- les asphaltènes
Ce sont des composés essentiellement de nature aromatique avec
beaucoup d’anneaux condensés et peu de chaînes latérales. En
raison de leur grande teneur en soufre (S), oxygène (O 2) et azote (N2)
dans les structures des anneaux, ces asphaltènes sont plus polaires.
➢ A cause de leur polarité élevée et de la tendance de leurs molécules
à s'associer entre elles rend la détermination de leur poids
moléculaire difficile.
➢ Ces substances n’appartiennent à aucune des classes de composés
organiques, c’est un mélange complexe de composés mono
moléculaires. Les asphaltènes sont caractérisés par un rapport (C/H)
très élevé, ils sont solubles dans CS 2, mais insolubles dans les
hydrocarbures saturés à faible poids moléculaire ou dans des
fractions à faible point d’ébullition (essence légère).
Bitumes
● Les asphaltènes sont considérés comme des solides noirs
cassant, pratiquement infusible, leur point de fusion
variant entre 120 et 400 °C, ils ont une faible cristallinité.
Les caractéristiques de la composition des asphaltènes
sont données dans le tableau n°12
● Les asphaltènes constituent la phase dispersée de la
solution colloïdale.
● b- Les maltènes
● Il a été dit plus haut que les maltènes sont constitués de
saturés, aromatiques, résines
▪ Les saturés : c‘est une fraction composée
essentiellement de paraffines linéaires parfois
embranchées de cycles naphténiques. Elle est incolore ou
légèrement jaunâtre et sa consistance varie de l’état
liquide à l’état pâteux suivant l’origine des bitumes et le
taux de paraffines cristallisables.
▪ Les aromatiques ce sont des cycles aromatiques
contenant le plus souvent soit de cycles naphténiques, soit
paraffiniques
Bitumes
●Caractéristiques des bitumes
Asphaltènes C S N O C/H
H
100 83.5 7.76 1.64 0.00 9.30
À à 2.04
85.97 9.97 à à à
à
4.52 1.62
4.62 10.80
Bitumes
● Les résines
● Elles ont la même structure que les asphaltènes,
mais avec plus de chaînes latérales et moins de
soufre et d’azote, leurs masses moléculaires varient
entre 600 et 1000, et leur rapport (C/H) est plus bas
que celui des asphaltènes.
Les résines sont des solides amorphes ou des
liquides mobiles très visqueux d’une couleur plus ou
moins brune, par leur teneur en carbone et
hydrogène. Le squelette carboné des molécules de
résines est formé de systèmes cycliques condensés
pouvant contenir 5 ou 6 cycles.
● La séparation des résines se fait à l’aide des solvant
suivants : benzène, acétone, alcool, et phénol. Les
caractéristiques de la composition élémentaire des
résines sont proches des asphaltènes. Elles sont
données dans le tableau n°13.
Bitumes
Asphaltène Elément Rapport Masse Densité
s %mass Moléculaire
%mass
C H N S C/H M d
O
ume
s d’obtention des bitumes à partir