Cours Des Procedes de Raffinage
Cours Des Procedes de Raffinage
Cours Des Procedes de Raffinage
IN S T IT U T A L G E R IE N D U P E T R O L E
IA P
CHAPITRE VI
REFORMING CATALYTIQUE
1. Introduction
Cette tendance s'est trouvée renforcée dans un premier temps par les mesures
antipollution et l'élimination partielle du plomb des essences, ainsi que par les
mesures d'économie d'énergie poussant à une meilleure valorisation des coupes
pétrolières.
D'une manière générale, le reformage catalytique reste un procédé de raffinage,
très largement décrit par ailleurs dans divers ouvrages spécialisés; seuls sont à
souligner ici les aspects principaux et les applications particulières à l'obtention
des bases pétrochimiques.
L'avenir du reformage catalytique est partiellement lié aux contraintes que les lois
sur l'environnement vont continuer d'introduire.
Le future est aux unités régénératives opérant à basse pression sur des charges
plus étroites, point initiale plus élevé, point final relativement bas avec des
catalyseurs très sélectifs produisant le maximum d'hydrogène
Caractéristiques de fraction naphta issue de 02 brut différents :
charges du reforming catalytique
Paraffines Naphtenes
Aromatique
Méthode de Mesure :
cliquetis. Le taux de compression critique est notée et encadré par deux valeurs
RON MON
Le régime du moteur (tr/mn) 600 900
Remarques
Le MON est toujours plus faible que le RON, la différence, qui peut varier entre
essences automobile. Seules les paraffines et les oléfines très branchées ainsi
que les aromatiques ont des valeurs de NOR et NOM satisfaisantes pour les
essences actuelles.
n n
La déshydrogénation des naphtènes en aromatiques:
Cette réaction est fortement endothermique ΔH>200Kj/mole, elle est
extrêmement rapide et favorisée par une augmentation de température, une
diminution de pression partielle d'hydrogène ou du rapport H2 /HC et une
augmentation du nombre de carbones.
La déshydrogénation est activée par l'effet catalytique d'un métal (le platine).Sa
élevée par rapport aux autres vitesses. Cette réaction est très importante de
acide du catalyseur, elle est relativement lente et favorisée par des pressions
et température élevées.
une faible pression d'hydrogène. Cette une réaction parasite qui entraîne une
• Désulfuration :
– Mercaptans « RSH » : RSH + H2 H2S + RH
– ROH + H2 RH + H2O
Les métaux sont éliminés sous forme de dépôts sur le catalyseur, sans pour
autant influencer son activité ; car il a été conçu pour supporter ces dépôts.
3.4. Thermodynamique et cinétique des réactions.
a)-Thermodynamique
• Les réactions qui produisent (ΔH>200Kj/mole), ainsi que la déshydrogénation des
paraffines en oléfines (ΔH> 100KJ/mole).Par contre, les réactions d'isomérisation de
paraffines, de naphtènes et d'aromatiques ne sont que légèrement exothermiques
ΔH=10à 15Kj/mole.
Les réactions sont réalisées par des catalyseurs susceptibles de favoriser aussi
commercialisés.
dans le temps, ce qui peut réaliser de durées de cycles plus longues et d'opérer
dans des conditions plus sévères (pression plus basse, taux d'hydrogène plus
M; monofonctionel
B: bifonctionel
Poison et inhibiteurs
Poisons temporaires
Le platine peut être empoisonnée par la présence de soufre organique qui est
transformé en H2S ce der,iers est adsorbé de façons réversible et équilibre sur
le métal suivant l’équation
Pt+ H2S PtS+H2
Les poisons permanents ; sont les métaux lourd qui sont sous forme des
organométalliques (Hg, Pb, Arsenic,…)
Conditions opératoires et leurs influences
• d’augmenter le NO,
• de diminuer le rendement
• la désactivation du catalyseur
• Une vitesse spatiale faible peut être utilisée à la place d’une température élevée
pour obtenir le NO désiré, et en pratique, cette notion ne sera pas changée en
cours de marche mais seulement lorsque la nature de la charge sera modifiée, cela
arrive, en fait, assez souvent et modifie évidemment la quantité du Platformat
(essence) produit.
• La vitesse spatiale est définie comme étant le rapport du débit horaire de charge
sur le volume total du catalyseur.
Rapport hydrogène/hydrocarbures : H2/HC :
• Ce rapport est exprimé par la quantité d’hydrogène contenue dans le gaz recyclé
sur la quantité de charge introduite.
• Nous avons vu qu’une pression d’H2 importante est nécessaire et est très efficace
pour éviter la formation de coke. Ceci est assuré par le recyclage d’une partie de
l’H2 produit par la formation d’aromatiques.
• Les charges sont définies soit par leurs caractéristiques globales Kuop, soit par
famille et nombre d'atomes de carbone.
augmentation de rendement et une diminution des légers d’où une essence plus
lourde et un hydrogène plus pur, mais ceci aux prix d’un cokage important qui
recherché ne pourra être obtenu que par une production plus importante
d’aromatiques C7+.
3.7. Cas de la Raffinerie d’Arzew :
9 Section hydrobon.
9 Section platforming.
Description du procédé
Le prétraitement:
azote, métaux (As, Pb, Cu, Fe, Ni…) ; il s’agit d’un traitement à l’hydrogène qui
piéger les métaux ; pour obtenir des produits de haute qualité, c’est l’unité
• Une est équipée des serpentins de charge et l’autre équipée des serpentins
de rebouillage de stripper 12C2.
• L’effluent du réacteur est envoyé à travers 12E1 ABC et aéroréfrigérant
12E2 AB vers le séparateur d’hydrobon 12D1. La pression de service du
séparateur est réglée à 17,6 kg/cm2 sous contrôle de la PRCV 4A. La
quantité de gaz riche en hydrogène sortant de l’unité d’hydrobon est
envoyée vers les unités d’hydrofinishing U.25 et 500 et le reste est envoyé
vers le ballon tampon du fuel gaz 12D8 duquel il est fourni aux fours
d’hydrobon et de platforming 12F1,12F2 et 12 F3. Une partie de fuel gaz est
envoyée vers le ballon d’équilibre du fuel gaz 35D1, se trouvant dans les
installations d’utilités.
• Le philon plus 5k7 est injecté dans la conduite de tête du stripper 12C2
comme inhibiteur de corrosion.
• Tout le liquide sortant de la tête du stripper 12C2 excepté celui du reflux est
envoyé vers la 11C5 de l’unité de topping pour être retraité.
• Après être chauffé dans le four 12F1 (12TRC2), le fond du stripper 12C2
est envoyé vers la section platforming. Le réservoir T203 est prévu pour
stocker la charge hydrotraitée (unifinat) utilisée lors du démarrage de l’unité
d’Hydrobon platforming. Les gaz de tête (12FR3) sont envoyés vers 11C7.
Description de l’unité
• Section de reforming.
• Une partie de gaz est condensée et sert comme reflux de tête et le reste est
récupéré dans l'unité de gaz plan.
Charge du prétraitement
EA 803 A-
EA
B
801
EA
SCHEMADE
SCHEMA DEPROCESS
PROCESS 802
REFORMING
REFORMING
EA
CATALYTIQUE
CATALYTIQUE PRCV 844 805A-
A B EC 807 Réformat
TRCV
Vers
809
K stock
Gaz vers G
301 torche A Gaz vers torche
80
1 EC
303
FA 302
EC
302
F
GA
A
302
3
0 D
BA BA
1 A
301 302
3
0
1
EA 301 A-B- EA
C 304 GA 303
G
Charge A
naphta 30
venant du 1
Stockage
Le mélange qui constitue la charge des réacteurs est préchauffé dans une série
d’échangeurs (EA803 A-B et EA801) par échange thermique à ~390°C avec les
effluents des réacteurs, puis chauffée dans le premier four BA 801 à ~500°C avant
de pénétrer dans le premier réacteur K801, puis le même cycle successif
( BA 802 K802 BA803 K803).
Ce processus étant endothermique c'est pour cela qu'il est nécessaire de réchauffer
le mélange au cours de la réaction pour maintenir un niveau de température suffisant
dans les réacteurs.
A la sortie du dernier réacteur, les effluents sont d’abord refroidis à ~346°C dans
l’échangeur EA 801 pour céder leurs calories à la charge des réacteurs.
Une partie des effluents est utilisée pour le rebouillage du fond de colonne dans le
rebouilleur EA 802 à ~210°C pour le réglage de la TVR du réformât.
Les effluents mélangés sont refroidis à ~160°C dans une batterie d’échangeurs
(EA803A-B) pour céder leurs calories à la charge, puis refroidis dans une batterie
d’aéro-réfrigérants à air humidifié (EC 804 A-B) avant d’être flashés dans un ballon
séparateur vertical (FA801).
La phase gazeuse riche en hydrogène (~80%), une partie est reprise par l'un des
compresseurs volumétrique GB801 pour être mélangée avec la charge au
refoulement de la pompe de charge et l'autre partie (issue de la régulation de la
PRCV 844) est envoyée au pré-traitement sous régulation de pression du ballon
FA801 à 20 bars pour être mélangée avec la charge de naphta du pré-traitement.
Le stockage d’hydrogène nécessaire au démarrage de l’unité de réforming se fait
dans un ballon FA 807 d’une capacité de 50 Nm3 à l’aide d’un compresseur
volumétrique à membrane (GB 802) lorsque la pression du ballon est inférieure à 45
bars.
La phase liquide (réformat non stabilisé) qui constitue la charge de la colonne de
stabilisation DA 801 est préchauffée à ~150°C dans une batterie d’échangeurs
(EA805A-B) par le fond de la colonne, stabilisée dans une colonne (DA801) de 29
plateaux à clapets, puis envoyée au stockage après refroidissement dans un aéro-
réfrigérant à air humidifié (EC807) pour servir à la préparation des essences.
Le rebouillage fond de colonne DA 801 se fait par une partie des effluents sorties
réacteurs dans le rebouilleur EA801 à ~210 °C sous contrôle d’une TRCV (vanne à
03 voies) pour le réglage de la tension de vapeur du réformat.
Les vapeurs de tête de la colonne de stabilisation DA801 sont refroidies dans une
batterie d’aéroréfrigérants à air humidifiés (EC806 A-B) puis condensées et séparées
dans le ballon FA802 ; la phase gazeuse est envoyée sous régulation de pression du
ballon à 15 bars vers fuel gaz ou vers torche.
La phase liquide, une partie est envoyée comme reflux de tête à l'aide de la pompe
GA802 et l'autre partie est envoyée au CIS (3ème étage) ou vers torche.
Le catalyseur choisi pour cette unité est le catalyseur PROCATALYSE qui est un
catalyseur multimétaliques.
La répartition de la charge catalytique dans les réacteurs est faite comme suit :
Qualité du réformat :
NO : 86 à 92
Les injections des produits chimiques se font aux endroits suivants :
CCl4 ou TCE dans la charge entrée Réforming lorsque l’unité est en service et à
chloration du catalyseur.
DMDS entrées des réacteurs K 301 et K 800 après régénération des catalyseurs en
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CHAPITRE VI
ISOMERISATION
Ceci nécessite, suite a l’illimitation des additifs à base de plomb, une amélioration
de leurs indices d’octane. La voie reformage catalytique théoriquement possible
pour les hydrocarbures en C6, n’est pas acceptable comte tenu des spécifications
de teneur limite en benzène des nouveaux carburants (1% vol. maximum) et sans
doute moins dans l’avenir
L’isomérisation apparaît donc comme le procédé le plus intéressant dans la
contribution à l’élévation de MON moyen d’un pool carburant. et l’un d’entre eux
un excellent RON
les conditions du procédé sont:
- Basse température
- Pression moyenne,
- catalyseurs spécifiques.
Les produits du procédé sont des essences à indice d'octane NOR et MOR
Recherchés. Les gains qui peuvent être obtenus par les transformations
chimiques.
légèrement exothermiques.
converties en iso-paraffines
Les réactions d’isomérisation étant faiblement exothermiques, on constate que
pénalisant car cela influe sur la vitesse des réactions chimiques en les
ralentissant. Cet effet cinétique peut être compensé par la mise en œuvre de
présentant une acidité de force moyenne . son avantage réside dans le coût
dans le domaine de la chimie fine . dans ces différents domaines , les zéolithes
ont d’avantage d’etre à la fois moins corrosives, thermodynamiquement plus
stables et mieux adaptées aux réactions effectuées en continu que les
catalyseurs liquides
Les zéolithes sont des silices-alumines cristallisées auxquelles on peut
utilisés a des températures plus élevées de l’ordre de 250°C pour obtenir des
Les catalyseurs actifs pour les réactions d’isomérisations sont des catalyseurs
la surface de catalyseur.
ils imposent l’injection continue d’un composé chloré pour maintenir le taux de
Le chlore est en effet en partie élué sous forme HCL par les effluents gazeux et
en empêchant le ‘’cokage’’.
conditions de mise en œuvre des procèdes d’isomérisation :
l’isomérat les iC6 a un seul branchement dont l’indice d’octane est modeste
procédé par distillation qui donne un isomères dont le RON atteint les valeurs
88-90.la séparation par distillation est assez délicate et est réalisée dans un
déisohexaniseur.
Autres procédés d'isomérisation
Isomérisation du n-butane :
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CHAPITRE VII
ALKYLATION
1. Introduction
4. Composition de l’Alkylat
5. Catalyseurs de l’alkylation
6. Mécanisme réactionnel
7- paramètres opératoires
8- le procédé industriel
1. INTRODUCTION
par les oléfines ont été développés dans les années 1930.
Des systèmes catalytiques à base de chlore d’aluminium ont été utilisés pour la
alkyler l’isobutane par l’éthylène, ce qui donne accès à des alkylats riches en
Ces procédés a base d’AlCl3 ont été rapidement détrônés par des procédés plus
À partir des années 1950, une nouvelles en essences à haut indice d’octane est
Les essences issus du procédé d’alkylation (alkylats) constituent une base pour
carburant qui répond à l’ensemble des critères reformulées, car ils ne sont
constitués que d’iso paraffines (teneur en aromatique et oléfines sont très basses).
TVR Aromatique,
NOM NOR Oléfines, % vol
(bar) % vol
Essence
78-81 89-93 0.50 30.00 20.0
FCC
Reformat 87-92 96-105 0.37 70.00 0.7
Molécule ΔH (KJ/mole)
Propylène -81.5
Butene-1 -89.4
Pentène -74.9
4- Composition de l’alkylat
La réaction principale :
L’oléfine butène-2 ou butene-1 est protonée par les acides pour donner un
carbocation secondaire.
Quand H2SO4 est le catalyseur, la majeure partie du butène 2,3 DMH :
diméthyl-2,3 hexane.
Poly alkylation
Craquage
Transfert d’hydrogène
Données du procédé
Composition de la charge.
Les unités d’alkylation traitent les charges du procédé de craquage catalytique.
On peut traiter les charges suivantes : coupes C4; coupes C3+C4 et coupes
C4+C5.
Prétraitement des charges
Température.
La réaction d’alkylation est thermodynamiquement favorisée par la baisse de
température.
On forme dans une première étape les sulfates de butyle qui sont transférés dans
un second réacteur contenant un excès d’isobutane et de l’acide sulfurique. La
décomposition de ces sulfates de butyle conduits à la formation de l’alkylat.
Au fur et à mesure que la température augment l’indice d’octane diminue.
Rapport isobutane/oléfine
recyclé
Acide
n-
butane
Réacteur Décanteur
Séparateur
Acide
recyclé
Alkylat
Le procédé stratco.
Ce procédé st souvent appelé effluent réfrigération process. Le réacteur stratco
permet de limiter au maximum le temps de contact entre la charge et le catalyseur
a fin de minimiser les réactions secondaires. Un taux de recyclage élevé permet
d’assurer une bonne dilution de l’oléfine dans le volume réactionnel pour mieux
contrôler la température. L’exothermicité de la réaction est effectuée par un
refroidissement. Le rapport volumique acide/hydrocarbure est légèrement
supérieur à 1.0. La pression est suffisante pour maintenir les deux phases à l’état
liquide.
La séparation des deux phases est réalisée dans un ballon décanteur. Le temps
de résidence dans le décanteur est d’une heure. La totalité de l’acide circule entre
décanteur et le réacteur.
Le mélange isobutane/alkyle/n-butane est envoyé dans la colonne de séparation.
L’isobutane contenant une faible teneur en alkyle est recyclé dans le réacteur
pour extraire la chaleur.
Procédé exxon/kellogg (cascade auto réfrigérant process)
Ce procédé utilise un réacteur évaporateur sous forme d’un ballon horizontal
divisé en plusieurs compartiments, équipements, équipés d’agitateurs. L’acide
est introduite du même coté et passe par débordement d’un compartiment à
autre. Le mélange charge isobutane est partagé en plusieurs parties égales qui
sont introduites en parallèle dans chacun des compartiments.
Le temps de residence est de l’ordre de 30 à 50 minutes. La totalité de l’acide
est recyclé après décantation. Le mélange hydrocarbure (isobutane/alkyle/n-
butane) est envoyé vers séparation où l’isobutane est recyclé vers le réacteur.
¾ Rendements et consommation du catalyseur.
Avec l’acide sulfurique, les meilleurs alkylats sont obtenus avec des charges
à haute teneur en n-butènes
SO N A T R A C H
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CHAPITRE VIII
CRAQUAGE CATAKYTIQUE
1. INTRODUCTION
2. HISTORIQUE
4- PROCÉDÉ FCC
6. RÉACTIONS
7. MÉCANISME
8. CATALYSEUR
- Améliorations des techniques de mise en œuvre qui ont conduit au procédé à lit
mobile T.C.C. de la « Socony Vacuum oil Company » et au procédés à lits
fluidisés de Kellogg, de l’U.O.P. et d’ « Esso Engineering »
3. LES PROCEDÉS INDUSTRILES
Le procédé T.C.C. est un procédé Socony Mobil Oil Company, à lit mobile et
marche continue, destiné à transformer les gasoils lourds en essence à haut indice
d’octane.
Son non dérive de thermofor kiln, appareil utilisé dans le procédé, pour la
régénération du catalyseur.
La première unité commerciale T.C.C. a été mise en route à la raffinerie de
Beaumont (Texas) en septembre 1943 pour la production de bases à haut indice
d’octane pour essences d’aviation, d’isobutane, de butènes et de carburants à
pourcentage élevé d’aromatiques.
La caractéristique principale des unités T.C.C. air lift est la superposition de
l’ensemble des appareils nécessaires aux diverses opérations. Ceci confère à ces
unités leur structure caractéristique particulièrement élevée. Le catalyseur circulant
par gravité de haut en bas traverse successivement les divers appareils, et termine
son cycle lorsqu’il a été ramené par un courant d’air chaud à la partie supérieure,
après une heure de temps
L’inconvénient du procédé T.C.C. air lift c’est qu’il ne permet pas d’atteindre des
vitesses de circulation importantes, car l’idée de réaliser des vitesses de circulation
beaucoup plus grande réduirait énormément la qualité et la quantité du coke
déposé sur le catalyseur, qui est proportionnelle aux temps de séjour
Conditions opératoires de marche du procédé de craquage à lit mobile T.C.C
Conditions du réacteur
GÉNÉRALITÉS
-
Les produits obtenus du craquage sont variés allant des gaz légers (C4 )
jusqu’aux fractions très lourds et le coke.
Le produit recherché est la fraction essence dont le rendement moyen est de
l’ordre de 50% en poids par rapport à la charge.
CARACTÉRISTIQUES DES CHARGES DE FCC
Cette section est le cœur de l’unité. Quelle que soit la technologie considérée,
elle se compose essentiellement d’un réacteur et d’un régénérateur.
Le procédé de craquage catalytique en lit fluidisé se caractérise par une
dynamique de fonctionnement très rapide. Typiquement en moins de 15 min, le
catalyseur réalise un cycle complet, à savoir : la réaction, la séparation des
produits de la réaction et du catalyseur, le strippage et la régénération du
catalyseur.
Le principe fondamental du fonctionnement du FCC est basé sur l’équilibre
thermique réalisé en permanence entre le réacteur et le régénérateur.
C m + n H 2 ( m + n )+ 2 → C n H 2 n + 2 + C m H 2 m
ΔGT = ΔH − TΔS
ΔH : Variation d’enthalpie.
ΔS : Variation d’entropie.
T : Température.
Et aussi égale à la différence entre les énergies de formation des produits et
réactifs à partir de leurs éléments :
ΔGT = GT (produit) – GT (réactif)
ΔGT = − RTLnKp
hydrocarbures.
Remarques : Les iso paraffines se craquent plus vite que les normales paraffines
Craquage des naphtènes :
Ils sont craqués plus facilement que les paraffines normales, la
déshydrogénation des naphtènes en aromatiques n’intervient que très peu, les
naphtènes sont craqués en paraffines et en oléfines
Elles sont de nature héterolytique qui font intervenir des intermédiaires du types
carbocation en présences de sites acide (catalyseurs) et minimise les produits
légers et favorise les coupes essences
- Isomérisation
- Bêta scission
- Transfert d’hydrogène
- Désydrogénéation
- Polycondensation
Formation de l’ion carbénium
Isomérisation de l’ion carbénium
Bêta scission
Transfert d’hydrogène
Désydrogénéation
Dès qu’il est introduit dans l’unité FCC, le catalyseur frais subit d’importantes
modifications dues aux conditions sévères de température (650-750 °C) et de
pression partielle de vapeur d’eau produite lors de la régénération.
Ce ci provoque une perte rapide de la performance du catalyseur. Si rien n’est
fait cette dégradation conduit à une dégradation irréversible qui aboutira à des
performances catalytiques inacceptables
Pour conserver une activité constante dans le temps, une fraction du
catalyseur circulant est soutirée volontairement chaque jour et remplacée par
la même quantité de catalyseur frais.
Le catalyseur moyen d’activité qui circule en permanence dans l’installation de
FCC est appelé catalyseur équilibré.
Les causes de modification du catalyseur sont de 02 types.
•vieillissement hydrotherrmique dans le régénérateur.
•Contaminants métalliques présent dans la charge
Propriétés et caractéristiques des catalyseurs industriels.
Pour qu’un catalyseur soit industriellement efficace, il faut qu’il présente certaines
propriétés intrinsèques qui doivent répondre aux exigences de l’utilisateur. On
distingue les propriétés fondamentales qui résultent de la définition même du
catalyseur, à savoir :
- Activité
- Sélectivité
- Stabilité
- Régénérabilité
- Reproductibilité
Désactivation et régénération du catalyseur
L’utilisation d’un catalyseur dans les procédés chimiques à pour but de réduire la
température réactionnelle, ce qui se traduit par la réduction du coût énergétique du
procédé et d’orienter le mécanisme réactionnel afin de favoriser la formation des
produits désirés en minimisant les réactions secondaires.
Un catalyseur synthétique contenant 10 à 25% d’alumine possède, quand il n’a pas
encore servi, une surface spécifique extrêmement grande, 600 à 800 m2/ g et le
volume de ses pores atteint 0,6 à 0,8 cm3/g
Fritage.
C’est la diminution de la surface spécifique du catalyseur, due à l’agglomération
des grains catalytiques lorsque celui-ci fonctionne à des températures élevées, ce
qui implique un changement des dimensions des pores du catalyseur.
Empoisonnement.
La désactivation catalytique par empoisonnement est due à la déposition par
adsorption des corps chimiques sur les sites actifs. On distingue deux types
d’empoisonnements :
Empoisonnement réversible ou temporaire.
Le principal poison catalytique temporaire est le coke qui est le produit fini des
réactions secondaires d’oligomérisation, cyclisation, et élimination d’hydrogène
des espèces adsorbées contenant le carbone. La formation de coke se fait sur les
sites actifs ; en se déposant, le coke inhibe l’activité catalytique de ces sites.
Empoisonnement permanent ou irréversible.
C’est la déposition des métaux lourds contenus dans la charge d’alimentation, sur
les sites actifs tels que le fer, le vanadium et le nickel, ce dernier favorise la
formation des gaz secs au détriment des essences ; alors que le vanadium, en se
déposant sur les sites actifs, détruit irréversiblement le catalyseur.
Engorgement ou bouchage des pores catalytiques.
La plupart des sites actifs du catalyseur se trouvent à l’intérieur des pores, en se
déposant sur ces dernières, le coke réduit la section de passage des réactifs à
l’intérieur du catalyseur et le désactive
La régénération des catalyseurs
Bien que chaque unité de craquage soit calculée pour charger des produits bien
déterminés et fabriquer des produits spécifiques, on peut considérer qu’elles on
une flexibilité considérable, par suite d’un nombre important de variables
opératoires sur lesquelles il est facile d’agir
Taux de conversion .
Le taux de conversion de la charge est mesuré par
X= % gaz + % essence + % coke
Avec l’augmentation du taux de conversion, les rendements(Z)en gaz, en
essence et en coke augmentent voir graphe
Rendement
Gaz
Essence
Coke
Gasoil
Résidu
X
- Fig I-1
Taux de conversion, %
Pression :
Le procédé s’effectue avec une pression P= 1,5 ٪ 2,5 atm l’augmentation de la
pression est favorable à la conversion (augmentation du temps de contact de
la charge), mais elle provoque les réactions de polymérisation et de
condensation des oléfines. L’indice d’octane NO diminue et le rendement en
coke augmente, la vaporisation de la charge s’altère et provoque la nécessité
d’injecter de la vapeur d’eau qui diminue l’activité du catalyseur de façon
permanente.
Rendement
Essence
A cause de la Coke
formation du
coke
NO
P
Vitesse spatiale .
Elle peut varier de 0,7 à 3,5, représente le débit massique horaire de la charge
rapportée à la masse du catalyseur dans la zone de réaction du réacteur. La
vitesse spatiale massique est exprimée par M.H.M (h-1) tandis que celle à partir
des volumes est exprimée par V.V.H (h-1)
V.P.P =
V.V.H =
Cette variable peut être modifiée à charge constante en augmentant ou en
diminuant le volume de catalyseur contenu dans le réacteur. Les faibles vitesses
spatiales (0,7 à 1,5 ) sont utilisées avec les charges légères pour lesquelles une
plus grande sévérité est nécessaire par suite de leur nature réfractaire aux
réactions de craquage.
Par contre, les vitesses spatiales élevées sont réservées aux stocks lourds qui
craquent facilement et aussi parce que des contacts prolongés avec le catalyseur
donnent dans ce cas des dépôts de coke trop importants.
Taux de circulation du catalyseur :
C’est le Rapport du catalyseur par rapport aux hydrocarbures , il peut varier de 1,7
à 6,5
Rapport C/HC =
Cette température varie entre 450 et 500°C . Elle est fonction des températures
respectives des hydrocarbures et du catalyseur à l’entrée du réacteur, du rapport
catalyseur /hydrocarbures et des chaleurs spécifiques. La température des
hydrocarbures constituant la charge étant toujours aux environs du maximum
compatible avec les possibilités de la préparation de la charge, la température du
catalyseur est la variable principale utilisée pour modifier la température du
réacteur. A toute élévation de cette dernière correspondra une augmentation de la
production de coke, de l’octane de l’essence et du rendement en composés non
saturés.
une augmentation de la température est favorable à la conversion d’où on a un
rendement élevé en gaz et la teneur en oléfines dans le gaz augmente. Ce qui
implique que le rendement en essence diminue au bénéfice du rendement en gaz
et du coke. Le rendement en gasoil diminue aussi. La teneur en aromatiques dans
l’essence augmente donc l’indice d’octane augmente
rendement
Z
Gaz
NO
Coke
Gasoil
Essence
IC
T C°
Nature de la charge
La charge la plus courante des unités de craquage est la fraction comprise entre
le gasoil et l’asphalte, autrement dit, celle correspondant aux bases de fabrication
des huiles de graissages. Elle craquera d’autant plus facilement qu’elle sera la
paraffinique. Pour deux charges de même type, la production de coke sera
d’autant plus élevée que la charge sera plus lourde.
Les charges peuvent être préparées par une quelconque des préparations de
charge conventionnelles : Distillation, désasphaltage aux solvants, cokéfaction.
Une des plus utilisées consiste à chauffer le brut réduit en provenance des
distillations, à 440°C environ, puis le détendre dans une tour atmosphérique où
les goudrons sont séparés. Le sommet de cette tour va directement au réacteur
sous forme de charge vapeur, alors que le fond est envoyé dans une tour sous
vide d’où l’on soutire la charge liquide, après réchauffage cette dernière est
envoyée au réacteur.
SO N A T R A C H
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CHAPITRE IX
HYDRODESULFURATION
- Le pétrole brut est supposé avoir formé au cours des millions d'années à
partir des couches de planton mort sur le fond marin. Comme le soufre est
présent dans tous les êtres vivants, il y a un résidu de soufre des huiles sous
forme de sulfures et les composés organiques soufrés tels que les thiols et les
thiophènes. Ces composés sont considérés indésirables.
thioles thiophenes
- Lorsque les produits contenant des composés soufrés sont brûlés, le soufre est
oxydé en dioxyde de soufre SO2 , un polluant qui peut causer des problèmes
respiratoire et est un contributeur majeur à la pluie d'acide.
1- Inconvénient du souffre :
rend les produits corrosifs
rend les produits malodorants
est un poison de certains catalyseurs
a la combustion, produit un dégagement de SO2 polluant corrosif
2 - Conséquences :
Précautions avec certain traitement catalytiques.
Spécifications sur les produits commerciaux. les spécification sont de plus
en plus sévères sur les produits de type gazole et fuel lourds.
Les gaz riches en hydrogène avant d’être utilisé comme fuel gaz doit être traité
pour enlever le H2S. Ce traitement consiste en un lavage (absorption) aux
amines (MEA-MEA) pour extraire H2S. L’ amine riche en H2S doit être
régénérée et recyclée aux absorbeur .
Hydrogène sulfuré gazeux doit être envoyé à l’unité Claus pour la production de
soufre
Unité Claus
2 H2S + O2 → S2 + 2 H2O
¾ amélioration la combustion
Hydrotraitement de gazole
¾ amélioration de combustion
- Pour la charge naphta, l’objectif est de reduire la tenneur ene soufre et azote à
( <0.5PPM) et des oléfines (<0.1%).
IA P
CHAPITRE IX
HYDRODESULFURATION
- Le pétrole brut est supposé avoir formé au cours des millions d'années à
partir des couches de planton mort sur le fond marin. Comme le soufre est
présent dans tous les êtres vivants, il y a un résidu de soufre des huiles sous
forme de sulfures et les composés organiques soufrés tels que les thiols et les
thiophènes. Ces composés sont considérés indésirables.
thioles thiophenes
- Lorsque les produits contenant des composés soufrés sont brûlés, le soufre est
oxydé en dioxyde de soufre SO2 , un polluant qui peut causer des problèmes
respiratoire et est un contributeur majeur à la pluie d'acide.
1- Inconvénient du souffre :
rend les produits corrosifs
rend les produits malodorants
est un poison de certains catalyseurs
a la combustion, produit un dégagement de SO2 polluant corrosif
2 - Conséquences :
Précautions avec certain traitement catalytiques.
Spécifications sur les produits commerciaux. les spécification sont de plus
en plus sévères sur les produits de type gazole et fuel lourds.
Les gaz riches en hydrogène avant d’être utilisé comme fuel gaz doit être traité
pour enlever le H2S. Ce traitement consiste en un lavage (absorption) aux
amines (MEA-MEA) pour extraire H2S. L’ amine riche en H2S doit être
régénérée et recyclée aux absorbeur .
Hydrogène sulfuré gazeux doit être envoyé à l’unité Claus pour la production de
soufre
Unité Claus
2 H2S + O2 → S2 + 2 H2O
¾ amélioration la combustion
Hydrotraitement de gazole
¾ amélioration de combustion
- Pour la charge naphta, l’objectif est de reduire la tenneur ene soufre et azote à
( <0.5PPM) et des oléfines (<0.1%).
IAP
VISCORÉDUCTION
Aux résidus sous vide pour réduire sa viscosité et en faire un fuel industriel
après addition d’un diluant léger (gazole).
Données de base :
Composition de charge :
Un résidu est un système colloïdal composé:
- Une phase dispersée – micelles contenant les asphaltènes et des maltènes
aromatiques lourds
- Une phase continue composée des autres maltènes (micelle dispersif) :
Réactions de craquage :
Dans la viscoréduction, la phase maltènes est craquée en molécules plus petites,
tandis que la quantité d’Asphaltènes s’accroît par cyclisation et condensation
aromatique.
Caractéristiques des produits pétroliers
Généralités sur les asphaltènes:
La fraction lourde des pétroles bruts est constituée par les asphaltènes et les
résines qui forment une partie importante des résidus de distillation du pétrole en
raffinage. Ce sont des composés contenant les éléments suivants : C, H, S, O et
N à la différence des hydrocarbures qui ne contiennent que le carbone et
l’hydrogène
Les asphaltènes sont des composés poly aromatiques, avec un poids
moléculaire compris entre 1000 et 20 000 et possèdent généralement un point
d'ébullition au-dessus de 540° C .
• La plus part des produits obtenus sont le résultat de réactions en chaîne par
radicaux.
• On peut présenter la vitesse des réactions par une expression d’ordre 1 :
ou k’t
Deux étapes*avec
Une étape sans recyclage
Type d’opération recyclage
Sans maturation
Sans maturation
Variables opératoires
- Température :
- Débit de charge :
- Pression:
- Recyclage des produits
- Injection des vapeurs d’eau dans les tubes du four
Température
Pression :
La pression est choisie telles que les produits recherchés soient vaporisés et
quittent rapidement la zone de réaction, tandisque les produits lourds restent
en phase liquide.
On adopte 5 à 8 bars pour les résidu courts
Et 10 à 12 bars pour les résidu longs.
Recyclage des produits
En viscoréduction , il n’y a pas de recyclage des produits car les produits
lourds on tendance à former du coke ce qui perturbe le fonctionnement du
four
IAP
PROCÉDÉ DE COKÉFACTION
Butane n Butène
Ils peuvent s’isomériser et, dans ce cas, ils ont tendance à ce ramifié
CH3
Butane Isobutane
α β
C C C C C C
Il en résulte que les oléfines qui n’ont que des liaisons simples en α
sont les plus stables.
L’effet du craquage sur les oléfines est surtout de les polymériser suivant
la température et la pression de réaction. Les oléfines légères seront plus
facilement polymérisées.
A haute Température elles peuvent être déshydrogénées en
diéthyléniques :
Butène Butadiène
Il en résulte que les oléfines qui n’ont que des liaisons simples en α sont
les plus stables.
Il est possible également d’obtenir une cyclisation des oléfines en
aromatiques.
c- Craquage des naphtènes :
Le craquage des naphtènes commence par une désalkylation de la
chaîne linéaire qui subit ensuite un craquage.
d- Craquage des aromatiques :
La principale réaction de craquage des aromatiques est une désalkylation
et éventuellement la condensation en hydrocarbures polycycliques de
poids moléculaires plus élevés. Lors d’un craquage sévère on constate
une rupture du noyau benzénique
Le cycle aromatique est très résistant à la pyrolyse, les chaînes latérales
se comportent comme les hydrocarbures paraffiniques. Les aromatiques
simples sont stables à des températures relativement basses mais vers
500°C commencent à apparaitre des réactions de déshydrogénation
suivies de condensations entre molécules qui conduisent à des noyaux
de plus en plus complexes jusqu’à l’obtention du coke .
III..3. Mécanisme du craquage thermique : Il se déroule en trois étapes.
1. Initiation :
CH3 CH3 CH3 + CH3
2. Propagation :
H + H H2
H + CH3 CH4
8-décanteur
b. Description du procédé :
l’unité consiste en un réacteur à lit fluidisé, une colonne de lavage des
produits en haut du réacteur, un four, un réacteur de gazéification, un
système de refroidissement des gaz de tête du four et un système de
récupération des fines particules.
Le résidu de charge préchauffé à environ 250-350°C pénètre dans le