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LA NORMALISATION

COMPTABLE INTERNATIONALE

LES NORMES IFRS


ANIME PAR
Mr. M.M. Abou El Jaouad
Expert consultant d’entreprises
Formateur en intra et inter-entreprises
Conseil en gestion, finance et fiscalité
Docteur d’Etat en gestion
CONTEXTE

 La comptabilité, née dès l’antiquité, formalisée depuis le quinzième


siècle, est devenue la source la plus sûre de l’information économique et
financière.

 La mondialisation des économies, le décloisonnement des marchés


économiques et financiers, le développement des marchés financiers et
l’apparition de nouveaux instruments financiers, ont engendré plusieurs
problèmes.

D’où l’intérêt de l’harmonisation comptable


internationale
CONTEXTE

 Adoption par le Parlement et le Conseil Européens, en


juillet 2002, d’un règlement sur l’adoption des normes
internationales pour les comptes consolidés des groupes
européens cotés en bourse, à partir de 2005.

 Un délai de grâce de deux années en France, Le premier


janvier 2007: Obligation aux sociétés cotées en bourse de
publier leurs états financiers retraités selon les normes
IFRS.
CONTEXTE

Le Maroc est à son tour, dès lors, concerné par


ce mouvement d’harmonisation, les raisons en sont
multiples

Effet « boule de neige » Liberté laissée Développement universel


aux Etats européens des normes comptables

- Volonté d’attirer les investisseurs étrangers.


- Implantation de filiales étrangères sur le territoire marocain.
- Cotation de quelques entités marocaines sur les marchés
boursiers européens.
- Lien d’intérêt avec des entreprises européennes ou autres.
CONTEXTE

 Le Maroc, dans le cadre de sa décision de modernisation des systèmes


d’information comptable et financiers et mise à niveau globale, s’est dressé
un plan d’actions visant l’alignement par rapport aux standards
internationaux.

 Nous avons ainsi assisté au cours des dix dernières années à plusieurs
réformes.

 Cependant, nous remarquons que les réformes afférentes au droit


comptable ne se sont pas faites au Maroc à un rythme aussi soutenu par
rapport à d’autres domaines.

 Dès lors, la nécessité de refonte du référentiel comptable marocain


s’impose à nous eu égard à l’approche des diverses échéances et aux
exigences de normes de qualité.
Référentiel comptable marocain et normes IFRS

L’adoption des normes


IFRS répond ainsi à une Ou du moins le rapprochement
double raison: du référentiel comptable
- Se mettre au diapason des marocain aux normes
normes internationales. internationales s’impose.
- Améliorer la qualité de
l’information financière.

Mais le
Mais le passage
passage aux
aux normes
normes IFRS
IFRS Des divergences de fond et
de forme existent entre
est un
est un processus
processus relativement
relativement complexe
complexe les normes IFRS et le CGNC.
Retraitements multiples
Le passage des normes nationales
aux normes internationales
 Il n’est pas rare de voir des grandes entreprises pratiquées
deux normes comptables ou plus : les normes comptables
propres à leur pays (par exemple, La France, …), les
normes IFRS (au niveau européen) et les normes US GAAP
( au niveau des USA).

Comment se conformer aux


obligations comptables et financières

Tenue de comptabilité en Retraitements pour parvenir


respectant le référentiel à des états financiers conformes
aux normes IFRS ou
national: Obligation fiscale
US GAAP
Harmonisation comptable internationale 
le choix des normes IFRS

L’harmonisation comptable internationale apparaît


actuellement comme une nécessité absolue

Image fidèle et réaliste


fournie par les états financiers

Comparaison des informations Compréhension des comptabilités


comptables et de leur contrôle
Les normes comptables internationales IAS/IFRS

 Les normes comptables internationales IFRS sont


publiées par (International Accounting Standards
Board). L’IASB est le comité exécutif de l‘IASCF
(International Accoundng Standards Commttee
Foundation), organisme privé à but non lucratif, et
donc non gouvernemental.

 C'est en 2001 que l'IASC, fondé en 1973, est devenu


l’IASB et que l'appellation IFRS a supplanté
l’appellation IAS
Les normes comptables internationales IAS/IFR

 L’IASC (désormais IASCF) est une organisation privée


créée en date du 29 juin 1973 par les organisations
professionnelles comptables de pays industrialisés
dont le siège est établi à Londres. Il regroupe une
centaine d’organisations membres installées dans
environ quatre vingt pays.

 L’objectif de l’IASCF consiste à contribuer au


développement de normes comptables internationales
et de favoriser leur application dans la présentation
des états financiers
Les normes comptables internationales IAS/IFR

 La restructuration de l’IASCF a été clôturée le 1er


avril 2001, date à laquelle l’IASB, nouvellement créé,
s’est vu confier la responsabilité exclusive du
développement des nouvelles normes. Depuis cette
date, l’IASC connaît désormais une structure fondée
sur quatre organes :
 Le conseil de surveillance  « IASC Foundation » :
 Le conseil des normes comptables
internationales « IAS Board » 
 Le conseil consultatif des normes « Standards
Advisory Council » (SAC) 
 Le comité d’interprétation des normes comptables
internationales « International Financial Reporting
Interpretations Committee » (IFRIC)
Les normes comptables internationales IAS/IFRS

 Le conseil de surveillance  « IASC Foundation » : est un


organisme indépendant géré par un conseil de
surveillance (appelé « Trustees »). Ce conseil est
composé de 19 membres (trustees) représentant
l’ensemble de la communauté comptable. Il a pour
principales fonctions l’établissement de la stratégie
d’organisation, de la politique générale et
l’amendement de la constitution des normes.
Les normes comptables internationales IAS/IFR

 Le conseil des normes comptables


internationales « IAS Board » : est composé
de 14 membres. Il a pour objet :
 D’assumer la préparation, l’émission et
l’interprétation des normes et des exposés de
travail y afférents ;
 De publier les discussions et les exposés
sondages ;
 De sous-traiter les travaux techniques et de
consulter le comité technique ;
Les normes comptables internationales IAS/IFR

 Le conseil consultatif des normes « Standards Advisory


Council » (SAC) : est un comité de réflexion qui a un
rôle consultatif sur l’agenda des travaux de l’IASB et
les projets en cours. Son rôle est triple :
 Il donne son avis sur l’établissement d’un calendrier des
décisions et les travaux à mener en priorité ;
 Il informe le « Board » sur les différents points de vue
des régulateurs comptables nationaux et des instances
financières des différents pays ;
 Et enfin, il informe et assiste le conseil et les membres.
Les normes comptables internationales IAS/IFR

 le comité d’interprétation des normes comptables


internationales « International Financial Reporting
Interpretations Committee » (IFRIC) : c’est un comité
technique de travail composé de 12 membres. Le
travail de l’IFRIC consiste à :
 Interpréter les normes IFRS et fournir un guide de travail
sur l’établissement du reporting financier ;
 Assurer l’objectivité et la convergence entre les
référentiels comptables internationaux et nationaux ;
 Publier une note d’interprétation sur une norme en cours
de discussion ;
 Fournir une interprétation finale sur une norme au
conseil.
Le cadre conceptuel de l’IASB

 Le cadre conceptuel (framework) de l’IASB a été approuvé


en avril 1989 pour publication en juillet 1989. C’«est un
système cohérent d’objectifs et de principes fondamentaux
liés entre eux qui a pour objet de donner une représentation
utile de l’entreprise. C’est un préambule à la préparation et
à la présentation des états financiers qui, à ce jour, prend
appui sur les normes IFRS publiées ».
 Ce cadre prévoit principalement la nature des documents et
les destinataires des états financiers, les hypothèses de
base de la comptabilité, les principes ou objectifs devant
être respectés et les définitions ainsi que les règles
d’évaluation. Il y a lieu de distinguer entre les normes IFRS
et leurs interprétations.
Principes des normes IFRS

CGNC

DIVERGENCES
Ce qui explique les différents points de  Divergences d’objectifs et de présentation
similitude entre les normes marocaines des comptes ;
et les normes internationales
 Divergences des principes comptables
fondamentaux ;

 Divergences des règles applicables pour la


présentation des états financiers.
Principes des normes IFRS

 Les principes comptables fondamentaux retenus par la


norme générale comptable marocaine sont assez proches
des principes IFRS. En effet, le cadre conceptuel des IFRS
précise qu’afin de répondre à leurs objectifs, les états
financiers doivent être préparés selon une comptabilité
d’engagement et en respectant l’hypothèse suivant laquelle
l’entité est en situation de continuité d’exploitation.
 Il reste donc à chaque entreprise marocaine qui opte à la
reconfiguration de ses états financiers de procéder à des
retraitements qui agissent sur la présentation de ses états
et sur sa situation financière.
Les immobilisations incorporelles
 ACTIFS INCORPORELS ACQUIS PAR
L'ENTREPRISE :
Lorsqu'ils sont acquis séparément, c'est-à-dire
en dehors d'un regroupement d'entreprises,
l’identification des actifs incorporels ne pose pas
de problèmes.
Dans certains cas. Cependant, il n'est pas aisé de
distinguer une immobilisation incorporelle d'une
immobilisation corporelle. Par exemple, un logiciel
permettant le fonctionnement d'une machine sera
considéré comme partie intégrante de l'actif
corporel et non comme un actif incorporel.
Les immobilisations incorporelles

 ACTIFS INCORPORELS ACQUIS SUITE A UN


REGROUPEMENT :
 En cas de regroupements d'entreprises, la société
acheteuse doit identifier les actifs incorporels de la
société achetée, lesquels ne figurent pas toujours au
bilan de cette dernière. II s'agit donc d'actifs générés
en interne par la société achetée. Les actifs suivants
peuvent ainsi être identifiés lors d’un
rachat (marques, fichier clients, base de données ;
etc).
 Toute somme payée par la société acheteuse mais
non affectée à un actif identifiable sera considérée
comme un écart d'acquisition ou goodwill, lui aussi
considéré comme un actif incorporel
Immobilisations incorporelles
La norme IAS 38 prescrit la comptabilisation et les informations à fournir pour
les immobilisations incorporelles qui ne sont pas traitées par d’autres normes. Le
Goodwill est traité par la norme IFRS 3.
Selon la norme IAS 38: » Une immobilisation incorporelle est un actif non
monétaire identifiable sans substance physique. ». L’IAS 38 impose de
comptabiliser une immobilisation incorporelle si et seulement si:
- Il est probable que les avantages économiques futurs attribuables à l’actif
iront à l’entité.
- Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

Le coût comprend: Le prix d’acquisition, les droits d’importation et taxes non


récupérables, déduction faite des remises, rabais, ristournes et augmenté de
toute dépense directement imputable à la préparation de cet actif à l’utilisation.
Si le paiement est différé au-delà des durées normales de crédit, le coût est
l’équivalent du prix comptant, la différence entre le total des paiements et le
coût représente un intérêt.
Exemple:
Une société a acquis le 1/1/N, un brevet, amortissable sur 15 ans. Un versement initial de 20 000 dh a été
effectué. Une redevance de 1% du CA de l’activité couverte par le brevet sera due à la fin de chaque année
durant 15 ans.
Le CA additionnel sera de 500 000 dh par an.. Des honoraires de 3 000 dh (HT).
Avec un taux d’actualisation de 6% quel sera le coût du brevet?
Passer l’écriture sans traitement de l’AIS 23.
Passer l’écriture en utilisant le traitement prévu par l’IAS 23.
Immobilisations incorporelles générées en
interne
Frais de recherche et développement:
La recherche: L’IAS 38 définit la recherche comme une investigation originale et
programmée en vue d’acquérir une compréhension et des connaissances
scientifiques et techniques nouvelles.
Le développement: c’est l’application des résultats de la recherche ou des
connaissances à un plan ou à modèle en vue d’améliorer les systèmes existants.
Dépenses de recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont
encourues, par contre les dépenses en développement doivent être imputées en
immobilisations incorporelles.
Exemple:
La société MAT a établit le tableau suivant relatif à ses frais de recherche et de
développement se rapportant à la production de logiciel pour l’année N:

Total Recherche Recherche Développeme


fondament appliquée nt
ale
Dépenses de recherche et de 66 000 12 000 17 000 37 000
développement sans contrepartie
spécifique.
Dépenses de recherche et de 82 000 ------------ 10 000 72 000
développement avec contrepartie
spécifique.
Total 148 000 12 000 27 000 109 000
Difficultés comptables relatives aux
logiciels

Différents types de logiciels:

Les logiciels peuvent avoir deux origines

Acquisition Création

Logiciels destinés Logiciels destinés Destinés à la vente Destinés aux usages


à la vente: à des usages internes Production Internes:
Traités comme Immobilisations Immobilisations
Une marchandise Brevets droits….. Brevets et droits

Commande d’un client:


Dépenses à inscrire en Logiciels standards en série:
Charges, à la fin de l’Exce Dépenses engagées à inscrire
Les travaux non facturés à En charges.
Inscrire au débit du compte: A la fin de l’Exce: Logiciels non
vendus à inscrire au débit
En-cours de production
du compte:
de services
Stocks de produits finis
Coût de production: VO du
logiciel créé

Etapes de développement Coûts liés inclus dans


le coût de production
1/ Etude préalable Non
2/ Analyse fonctionnelle Non
(Conception générale)
Phase conceptuelle
3/ Analyse organique Oui
(Conception détaillée)

Phase de production 4/ Programmation Oui


(codification) Oui
5/ Tests et jeux d’essais
6/ Documentation technique Oui
Phase de mise à la (à usage interne et externe)
disposition de 7/ Formation de l’utilisateur Non
l’utilisateur et phase de 8/ Suivi (maintenance) Non
suivi
Comptabilisation des frais de création des
logiciels
- Logiciel inachevé à la fin de l’exercice:

Immobilisations incorporelles en cours X


Immobilisations incorporelles produites par l’Ese pour elle-même X

- En cas de dépréciation, l’entreprise constatera une provision:

Dotations aux dépréciations X


Dépréciation des immobilisations incorporelles en cours X

- En cas d’échec, l’entreprise doit passer l’écriture suivante:


VNC des immobilisations incorporelles en cours X
Immobilisations incorporelles en cours X

- En cas de réussite, l’écriture suivante sera enregistrée:

Brevets droits similaires X


Immobilisations incorporelles produites par l’Ese pour elle- X
même X
Immobilisations incorporelles en cours
- Ce n’est qu’à partir de l’achèvement que les amortissements
seront autorisés
Traitement comptable de l’acquisition des
nouvelles versions de logiciels
Deux situations à distinguer:

Deux Cas

Modification du fond du logiciel:

Simple actualisation du Nouvelle version qui se substitue à


logiciel existant: l’ancienne.
La dépense constitue alors une nouvelle
Immobilisation: à enregistrer en débit
Les dépenses engagées sont à Du compte: Brevets et droits similaires
comptabiliser en charges L’ancienne version doit être sortie
Charges de maintenance de l’actif
On pratique alors un amortissement pour solde
et on contrepasse ensuite l’amortissement par
le compte du logiciel
Sites Internet
Deux types à distinguer

Sites acquis clés en main Sites crées par l’entreprise


Ils sont assimilés aux Dispositions particulières:
logiciels Règlement du 03-05 du CRC

Sites Internet actifs:

Sites Internet passifs: Sites interactifs de commerce


électronique.
Simples sites de présentation La plupart de leurs coûts sont
de l’entreprise: Vocation à immobiliser: Brevets
publicitaire: Charge droits similaires

Les règles d’évaluation des création des sites Internet actifs sont similaires à celles
des logiciels.
Exemple:

Une entreprise disposant d’informaticiens qualifiés a décidé de créer son propre


logiciel de gestion de stocks, la date de mise en service est prévu pour le 1 er
avril N.
Les conditions requise pour immobiliser les dépenses pour la création de ce
logiciel étant remplies au 31/12/N-1: Voici le détail des dépenses engagées en
N-1:
- Etude préalable et présentation générale 8 000
- Analyse organique 9 000
Au cours du 1 trimestre N l’achèvement du logiciel a nécessité les frais
er

suivants:
- Programmation, tests et jeux d’essais 12 500
- Documentations et fournitures diverses 6 500
Le suivi du logiciel et les frais de maintenance pour l’année sont estimés à 5 000
Toutes ces charges ont été normalement comptabilisées dans des comptes de
charges.

Travail à faire:
1/ Passer les écritures relatives à ce logiciel au 31/12/N-1
2/ Passer les écritures relatives à ce logiciel au 31/12/N
(Durée d’utilisation 5 ans)
Corrigé indicatif:

31/12/N-1

Immobilisations incorporelles en cours 9 000


Immo. Incorporelles produites par l’Ese pour elle- 9 000
même
Au 1er Avril N: Date d’achèvement du logiciel: (9 000 + 12 500 + 6 500) = 28 000

Brevets et droits similaires 28 000


Immobilisations incorporelles en cours 9 000
Immo. Incorporelles produites par l’Ese pour elle- 19 000
même

Au 31/12/N: L’amortissement du logiciel:

Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles 4 200


Amortissements des logiciels 4 200
28 000 x 20% x 9/12 = 4 200

Les frais de maintenance ne doivent pas être intégrés au coût du logiciel créé. Ils restent
imputés en charge.
Les immobilisations incorporelles
GOOD WILL
ACTIFS INCORPORELS ACQUIS SUITE A UN
REGROUPEMENT :
 En cas de regroupements d'entreprises, la société
acheteuse doit identifier les actifs incorporels de la
société achetée, lesquels ne figurent pas toujours au
bilan de cette dernière. II s'agit donc d'actifs générés
en interne par la société achetée. Les actifs suivants
peuvent ainsi être identifiés lors d’un
rachat (marques, fichier clients, base de données ;
etc).
 Toute somme payée par la société acheteuse mais
non affectée à un actif identifiable sera considérée
comme un écart d'acquisition ou goodwill, lui aussi
considéré comme un actif incorporel (IFRS 3).
Application: Good Will
La société « ABS » a absorbé le 01/04/N la société « HLM », le bilan de la société « absorbée « HLM » au
31/03/N était le suivant: (En milliers de dh)

Actif VB A ou VN Passif VN
Dep
Terrains 1 200 1 200 Capital social(20 000actions) 2 000
Constructions 3 400 1 445 1 955 Réserves 2 650
Installations techniques Matériel et 6 500 3 415 3 085 Résultat 243
outillage 650 275 375 Dettes de financement 2 400
Mobiliers et matériel de Bureau 1 240 120 1 120 Fournisseurs et comptes
Stocks 1 008 210 798 rattachés 1098
Clients et comptes rattachés 460 460 Etat créditeurs 255
Etat débiteur 302 302 Autres créanciers 649
Disponibilités
Total 14 760 5 465 9 295 Total 9 295
D’un commun accord, les actifs de la société « HLM » ont été évalués comme suit:
- Terrain: 2 500
- Constructions 3 000
- Installations techniques ,Matériel et outillage 3 200
- Mobiliers , matériel de bureau 300
- Les clients seront repris à 750
- Un fonds de commerce créé par la société « HLM » est évalué à 200
- Les autres éléments d’actif et du passif exigible sont repris pour leurs valeurs au bilan.
La société « ABS » a rémunéré les associés de la société « HLM » par l’émission de 50 000 nouvelles actions
au prix d’émission de 160 dh
La valeur nominale des actions étant de 100 dh.
Travail à faire:
Evaluer l’Actif net comptable corrigé de la société « HLM »
Déterminer la valeur du Good Will
Enregistrer la réception des actifs et des passifs de « HLM » chez la société absorbante: « ABS »
Evaluation postérieures à l’entrée d’une
immobilisation incorporelle

L’IAS 38 prévoit deux traitements possibles:

Deux traitements
prévus par l’IAS 38

Modèle de la juste valeur:


L’IAS 38 autorise de comptabiliser
Modèle de coût:
l’immobilisation incorporelle à un
montant réévalué à sa juste valeur.
Après la comptabilisation initiale, le Un écart de réévaluation sera alors
coût de l’immobilisation doit être constaté en cas d’augmentation de
diminué du cumul des la valeur et une dépréciation sera
amortissements et des cumuls des comptabilisée en cas de baisse de la
pertes de valeur. valeur.
Amortissement et dépréciation des
immobilisations incorporelles
Après sa comptabilisation initiale, l’immobilisation incorporelle peut faire
l’objet d’un amortissement lorsqu’elle a une durée d’utilité définie et
éventuellement d’une dépréciation.

Correction de la valeur de
l’immobilisation incorporelle

Amortissement: Dépréciation:

- Durée d’utilité définie: - Pour déterminer la


Amortissement sur cette durée en dépréciation d’une
tenant compte de la valeur immobilisation, l’entité doit
résiduelle éventuelle. appliqué l’IAS 36
- Aucun mode d’amortissement n’est
prévu par la norme IAS 38.
« Dépréciation d’actifs ».
L’amortissement doit traduire le
- Comparaison de la valeur
rythme de consommation des nette comptable par rapport à
avantages économiques futurs sa valeur recouvrable.
Application: Amortissement d’une
immobilisation incorporelle

La société « FAN » a acquis le 01/01/N un brevet au coût (HT) de :


1 500 000 dh, protégé pour une durée de 10 ans.
La société prévoit que le brevet acquis lui procurera des chiffres
d’affaires additionnels comme suit:

Année CA additionnel/année

N 300 000
N1, N2 et N3 350 000
N4, N5 et N6 450 000
N7 et N8 390 000
N9 270 000
Total 3 750 000

Travail à faire:
1/ Première hypothèse: Valeur résiduelle du brevet après 10 ans : 0 Calculer les
amortissements à constater chaque année.
2/ Deuxième hypothèse: Le Brevet peut être cédé à 75 000 dh, calculer les
amortissements à constater chaque année.
Evaluation postérieures à l’entrée d’une
immobilisation incorporelle

L’IAS 38 prévoit deux traitements possibles:

Deux traitements prévus par


l’IAS 38

Modèle de coût: Modèle de la juste valeur:


L’IAS 38 autorise de comptabiliser
Après la comptabilisation initiale, le l’immobilisation incorporelle à un
coût de l’immobilisation doit être montant réévalué à sa juste valeur.
diminué du cumul des Un écart de réévaluation sera alors
amortissements et des cumul des constaté. (1052)
pertes de valeur.

Exemple:
Une licence de production payée à 30 000 dh acquis début N, amortissable sur 10 ans N, a été réévaluée à
35 000 dh au 31/12/N.
Dépréciation des immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles amorties doivent faire l’objet de test


d’évaluation pour évaluer leur valeur nette comptable et leur juste
valeur, en cas de baisse de valeur, l’entreprise doit constater une
dépréciation.

Exemple:
La société a acquis le 1er janvier N-2 un brevet à 300 000 dh
amortissable sur 15 ans. (Valeur résiduelle: nulle). Au départ, elle
estimait que le brevet lui rapporterait 35 000 dh par an au taux
d’actualisation de 8%.
Au 31/12/N, un test d’évaluation a été effectué:
- Hypothèse 1: Le cash-flow annuel espéré est évalué à 24 000 dh.
- Hypothèse 2: Le cash-flow annuel espéré est évalué à 38 000 dh.
Calculer la valeur actuelle attendue.
Passer l’écriture correspondante.
Frais d’établissement et charges à répartir

Les normes IFRS ne prévoient pas l’inscription à l’actif des frais


d’établissement et de toutes les charges activables par décision
de gestion ou par disposition fiscale.
Généralement, les entreprises comptabilisent selon le PCG, ces
dépenses en immobilisations incorporelles pour les étaler sur
plusieurs exercices. En retraitement, ces actifs incorporelles
doivent être éliminés et leurs amortissements annulés.

Exemple:
Le 1er janvier N-2, une société a comptabilisé en frais de constitution: 120
000 dh, elle a amorti cette dépenses linéairement sur 5 ans.

Passer les écritures de retraitement au 31/12/N.


Exercice
La société « ALPHA » a engagé le 01/04/N les
dépenses suivantes pour le lancement d’un produit:
- Etudes effectuée par un cabinet: 125 000 dh.
- Frais de mission 84 000 dh.
- Honoraires 7 500 dh.
Ces dépenses ont été inscrites en Frais de prospection
et amorties sur 5 ans.

Travail à faire:
Corriger le bilan et le CPC du 31/12/N.
Traitement des immobilisations en non valeur

En plan comptable marocain, les frais préliminaires, les charges à


répartir sur plusieurs exercices sont enregistrés en immobilisations
en non valeur. Les normes IFRS les considèrent comme des
charges.
Différents types des
immobilisations en non
valeur

Immobilisations en non
Immobilisations en non valeur se rapportant aux
valeur ne correspondant Immobilisations en non frais d’acquisition d’un
pas à un actif ou à un valeur se rapportant à actif:
passif déterminé: un passif déterminé: - A incorporer au coût de
l’immobilisation concernée.
- A éliminer l’immobilisation - A éliminer les
A imputer sut l’élément du
en non valeur. amortissements pratiqués
passif concerné.
- A éliminer son - A corriger les
amortissement amortissements de
l’immobilisation concernée.
Applications
Exemple 1:
La société « KLM » a engagé le 12/06/ N- 2, 345 000 dh en frais de
prospection. Elle les a comptabilisé en immobilisations en non valeur et
les a amorti sur 5 ans.
Exemple 2:
La société « MPF » a augmenté son capital le 01/04/N-2 par l’émission
de 10 000 nouvelles actions souscrites en numéraire au prix d’émission
de 140 dh l’action, la valeur nominale est de 100 dh. Le total des charges
engagées pour l’opération d’augmentation du capital s’est élevé à 124
600 dh.
Exemple 3:
La société « GHM » a acquis le 01/04/N un ensemble immobilier
composé de:
- Un terrain au prix de: 1 000 000 dh
- Un bâtiment au prix de: 1 500 000 dh
- Les frais divers d’acquisition se sont chiffrés à 210 000 dh, ils ont été
imputés en Frais d’acquisition d’immobilisation amortissables sur 5 ans.
- Les bâtiments sont amortissables sur 20 ans.
Travail à faire:
Passer les écritures de retraitement pour corriger le bilan et le CPC au
31/12/N.
Les immobilisations corporelles (IAS 16)

 Une immobilisation corporelle est un actif


corporel contrôlé par l’entreprise qui peut
être utilisé dans la production de biens ou de
services (une machine industrielle, par
exemple), utilisé à des fins administratives
(un photocopieur, par exemple), ou loué à
des tiers (un immeuble locatif, par exemple).
 Une immobilisation corporelle est
comptabilisée à son coût d’acquisition, ou à
son coût de production si elle est produite
par l’entreprise.
Les immobilisations corporelles

 Le coût d'acquisition comprend :


 le coût d'achat ;
 les frais de préparation du site;
 les frais de livraison ;
 les frais d'installation ;
 les honoraires de professionnels (architectes, ingénieurs...)
 Certains frais sont obligatoirement exclus du coût
d'acquisition. Il s’agit :
 des frais généraux (sauf exceptions)
 des frais de conseil antérieurs à l'exploitation du bien ;
 des pertes d'exploitation subies avant que l’immobilisation ne
fonctionne parfaitement.
 Les charges financières sur emprunts (ou coûts d'emprunt)
contractées pour acquérir l'immobilisation sont en principe
exclues coût d’acquisition de l'actif, mais peuvent, sur option, y
être intégrées.
Les immobilisations corporelles

 Exemple : Une société a acquis le 1/4/N un matériel


industriel au prix de 150 000 MAD HT. Les frais de
transport ont été de 4 000 MAD HT, les frais de mise
en service de 3 000 MAD HT, les frais de formation du
personnel utilisateur de 2 000 MAD HT ; Par ailleurs-
le matériel n'ayant pas fonctionné normalement au
cours du premier mois, les pertes d’exploitation
(consommation excessive de matières premières et
de main d’œuvre), dues à ce mauvais fonctionnement
ont été estimées à 10 000 MAD.
Quel est le coût d’acquisition de cette machine ?
 

Les immobilisations corporelles

 La détermination du coût d’acquisition ou de


production est, par rapport aux principes comptables
marocains, identique à l’exception des divergences
suivantes :
 L’escompte reçu, le cas échéant, d’un règlement au comptant
doit être diminué du coût d’acquisition, alors que cette
réduction financière constitue un produit financier selon les
normes comptables marocaines.
 Les frais accessoires doivent être affectés directement au coût
de l’immobilisation pour mettre l’immobilisation en état de
service.
 Les coûts de réalisation des tests de fonctionnement doivent
être inclus dans le coût d’acquisition ou de production des
immobilisations corporelles.
 La possibilité de déduire les subventions d’investissements
reçues du coût d’entrée de l’immobilisation corporelle
concernée. Cette possibilité est formellement interdite dans le
référentiel comptable marocain.
Acquisition d’une immobilisation
La société « GETA » a acquis un matériel industriel, les dépenses suivantes ont
été supportées:
- Le 12/03/N: Frais de conseil payé un cabinet pour le choix d’un matériel:
5 000 dh TVA 20%.
La société a passé la commande le 20/03/N:
- Facture du fournisseur: Mt brut: 500 000 dh. remise 5% Escompte 2%, TVA
20%.
- Facture de transport pour l’acheminement du matériel jusqu’à l’usine:
Montant: 4 000 dh TVA 14%.
- Frais d’installation payés à une entreprise qui s’est chargée de la mise en
place du matériel: Montant: 8 000 dh TVA 20%.
Le matériel est installé le 02/04/N.
- Le 15/04/N: Frais de formation du personnel qui sera chargé de l’entretien
du matériel: 4 000 dh. TVA 20%.
Sachant que le matériel sera utilisé régulièrement sur une durée de 10 ans et
que sa valeur résiduelle sera de 15 000 dh.

Travail à faire:
Calculer le coût du matériel et passer l’écriture correspondante au journal.
Calculer et enregistrer l’amortissement au 31/12/N.
Importation d’une immobilisation
La société « DAF » a acquis un matériel industriel, les dépenses suivantes ont
été supportées:
La société a passé la commande le 15/06/N:
- Facture du fournisseur étranger: Mt brut: 300 000 €.
- Facture de transport pour l’acheminement du matériel jusqu’à l’usine:
Montant: 2000 €.
- Facture MARSA MAROC: 8 000 dh TVA 20%.
- Quittance de douane: Droits et taxes: 5 400 dh, PFI: 12 300 dh TVA645 000
dh.
- Frais d’installation payés à une entreprise qui s’est chargée de la mise en
place du matériel: Montant: 12 500 dh TVA 20%.
Le matériel est installé le 02/07/N.
- Le 15/09/N: Le matériel s’est dérèglé des frais de: 6 500 dh ont été
engagés. TVA 20%.
Sachant que le matériel sera utilisé régulièrement sur une durée de 12 ans et
que sa valeur résiduelle sera de 75 000 dh.
Parité : 1 € = 10,82 dh

Travail à faire:
Calculer le coût du matériel et passer l’écriture correspondante au journal.
Calculer et enregistrer l’amortissement au 31/12/N.
Immeubles de placement IAS 40
Un immeuble de placement est bien immobilier (terrain ou bâtiment ou les deux)
détenu pour retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux à la fois. Les
immeubles de placement ne sont pas donc utilisés pour la production des biens et
service qui constituent l’activité d’exploitation de l’entreprise, ils ne sont pas non
plus utilisés à des fins administratifs.

Evaluation

A l’entrée: Evaluation postérieure:


Un immeuble de placement Soit la méthode de coût soit la
doit être évalué méthode de la juste valeur.
initialement comme toute Juste valeur:
immobilisation à son coût. La juste valeur doit refléter la
Les frais d’acquisition valeur du marché, un profit ou
doivent être inclus dans la une perte résultant de la juste
valeur initiale. valeur doit être inclus dans le
résultat net de l’exercice.

En cas où la juste valeur ne peut pas être déterminée de façon fiable (absence
de marché actif, ou absence de projections de flux de trésorerie à actualiser),
l’évaluation doit se faire en coût d’acquisition.
Exemple
Une entreprise a acquis le 02/06/N-2 un immeuble au
prix de: 450 000 dh, frais divers d’acquisition: 12 000 dh.
Au 31/12/N, l’entreprise a choisi de reclasser l’immeuble
en immeuble de placement, sa valeur du marché a été
estimée à : 435 000 dh.
Durée 20 ans
Travail à faire:
Passer les écritures constatées à l’acquisition de l’immeuble.
Passer les écritures des inventaires 31/12/N-2, 31/12/N-1 et
31/12/N.
Passer l’écriture de reclassement de l’immeuble en immeubles
de placement.
Supposons que la juste valeur au 31/12/N est de 360 000 dh,
quelle sera l’écriture à constater.
Les immobilisations corporelles

 A l’instar du CGNC, les IFRS, à travers la norme IAS


23, se prononcent clairement pour la non
capitalisation des charges d’emprunts ; elle stipule en
effet que les coûts d’emprunt doivent être
comptabilisés en charges dans l’exercice au cours
duquel ils sont encourus. Cette solution constitue un
traitement de référence. Elle prévoit également des
traitements autorisés à l’instar du CGNC en admettant
la possibilité d’inclure dans le coût de certains actifs,
les immobilisations et les stocks et en particulier, les
coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à
l’acquisition, la construction ou la production de cet
actif.
Les immobilisations corporelles

 Le coût de production d'une immobilisation produite


par l’entreprise est déterminé selon les mêmes
principes que le coût d'acquisition.
Les consommations excessives de matières
premières, main-d'œuvre et autres ressources
(gaspillages) sont comptabilisées en charges.
 les immobilisations corporelles ne sont pas
réévaluées, mais la réévaluation est autorisée sur
option. La valeur réévaluée correspond alors à la
juste valeur (ou fair value) de l'actif, c'est-à-dire sa
valeur de marché ou à défaut sa valeur de
remplacement.

En cas de sous-activité, le coût de production d’une immobilisation


ne doit comprendre le coût de chômage de la période.
Application:
Production d’une immobilisation
La société « DREX » a fabriqué pour ses propres besoins un outillage.
Les dépenses suivantes ont été enregistrées par le service de
comptabilité analytique:

- Matières premières: 212 400,00 dh


- Main-d’œuvre directe: 118 600,00 dh
- Charges d’ateliers:
• Charges variables d’ateliers: 110 500,00 dh
• Charges fixes d’ateliers: 250 000,00 dh

Travail à faire:
Evaluer le coût de production de l’outillage.
Evaluation des immobilisations après leur entrée

 Amortissement: La norme IAS 16 définit


l'amortissement comme étant la répartition
systématique du montant amortissable d'un actif sur
sa durée d'utilité.
 Le montant amortissable est égal au coût de
l'immobilisation (coût d'acquisition ou de production)
diminué de sa valeur résiduelle éventuelle, laquelle
correspond au prix de revente estimé de l'actif à
l'issue de la durée d'utilisation.
En pratique, la valeur résiduelle est la plupart du
temps nulle. Elle n'existe que pour les
immobilisations corporelles acquises pour être
utilisées sur une durée très courte (par exemple un
matériel spécifique pour un chantier) et revendues
ensuite.
Les immobilisations corporelles

 La durée d'utilité est estimée par l’entreprise


(en fonction de l'utilisation prévue de l'actif,
de son expérience avec des actifs
similaires...).
 La méthode d'amortissement est libre mais
doit refléter le rythme de consommation des
avantages économiques futurs attendus de
l'actif.
Les immobilisations corporelles

 Un nouveau matériel industriel (coût d’acquisition


1500 000 MAD) sera utilisé pendant 5 ans par
l'entreprise. A l'issue de cette période, il est prévu de
le revendre pour 300 000 MAD (prix de vente estimé).
 La production d'unités de produits finis fabriqués par
ce matériel est ainsi estimée :
 100 000 unités la 1ère année ;
 150 000 unités la 2ème et 3ème année ;
 120 000 unités la 4ème année.
 80 000 unités la 5ème année.
Etablir le tableau d’amortissement et l’écriture de cession?
Application: Amortissement d’une immobilisation
corporelle
L’entreprise EDIT a acquis une rotative d’une valeur de 3 000 000 dh le 10 février
N.
A cette occasion, différents frais sont supportés:
- Frais de livraison: 10 000 dh.
- Frais d’installation: 20 000 dh.
- Frais de mise en service: 5 000 dh.
Lors des premiers mois d’utilisation des problèmes sont survenus et ont généré
4 000 dh de charges relatives à des rebus jetés.
L’utilisation de la rotative est estimée à 10 ans, au bout de cette période,
l’entreprise espère la revendre pour 1 000 000 dh et supportera 6 000 dh de
frais de démantèlement.

Travail à faire:
- Quelle est la base amortissable?
- Quel est le montant d’amortissement en N?
- Quel est le montant d’amortissement en N+1?
Si nous considérons que l’entreprise finance l’investissement avec un emprunt de
2 500 000 dh souscrit dès le 10 février N au taux de 4% remboursable par
amortissements constants sur 8 ans. Peut-on immobiliser certains frais
financiers?
Dépreciation des immobilisations corporelles

 Lorsqu'il existe un ou des indices indiquant qu'une


immobilisation corporelle (amortissable ou non) a pu
perdre de la valeur, celle-ci doit faire l’objet d’un test
de dépréciation (ou impairment test). Les indices de
perte de valeur peuvent avoir pour origine des
événements externes (baisse de la valeur de marché
de l’actif...) ou internes à l'entreprise (obsolescence
ou dégradation de l'actif, diminution de la
performance attendue...). Les règles comptables
françaises prévoient la mise en place d'un test; de
dépréciation dans les mêmes conditions.
 Valeur recouvrable de l'actif : Lorsqu'il existe un indice
de perte de valeur, la valeur recouvrable de l'actif doit
être estimée, La valeur recouvrable est la plus élevée
entre le prix de vente net de l'actif et la valeur
actualisée des flux de trésorerie attendue de
l'utilisation d'un actif et de sa revente éventuelle
après son utilisation.
Appréciation de la perte de valeur d’un actif
« L’entité doit apprécier, à chaque clôture des comptes et à chaque
situation intermédiaire, s’il existe un indice quelconque montrant
qu’un actif a perdu notablement de sa valeur ».

Indices de référence

Indices externes: Indices internes:


- Existence d’indices
- Valeur de marché. d’obsolescence.
- Performances inférieures
- Changements importants aux prévisions.

« Lorsqu’il existe un indice de perte de valeur, un test de dépréciation est


effectué: La valeur nette comptable de l’actif immobilisé est comparée à sa
valeur actuelle. »
Comparaison de la valeur nette et de la valeur
actuelle
Valeur nette comptable = Valeur brute (-) Cumul des amortissements et des
dépréciations comptabilisées antérieurement
Valeur actuelle d’un actif immobilisé:
Montant le plus élevé de la valeur vénale ou de la valeur d’usage.
- Valeur vénale: montant qui pourrait être espéré de la vente de l’immobilisation.
- Valeur d’usage: Valeur des avantages économiques futurs attendus de l’utilisation et de la
sorti du bien.(Flux nets de trésorerie attendus).

Quand faut-il déprécier un actif

Non Oui
Valeur actuelle < Valeur nette comptable

Valeur actuelle < VNC


Valeur vénale > VNC
Pas de dépréciation

Détermination de la valeur d’usage

OUI NON
V. d’usage > V vénale

Valeur actuelle = V. d’usage Valeur actuelle = V. vénale


Application

La société DAR a acquis début N un matériel pour une valeur


de 100 000 dh.
Elle décide de l’amortir linéairement sur 10 ans.
Fin N+3, à la suite d’évolutions technologiques non prévues à l’acquisition, le
matériel présente des signes d’obsolescence. L’entreprise a donc procédé à un
test de dépréciation.
Concernant les résultats de ce test, on envisagera les hypothèses suivantes:
- Hypothèse 1: Valeur vénale fin N+3 : 65 000 dh.
- Hypothèse 2: Valeur vénale fin N+3: 50 000 dh
Pour la 2ème hypothèse on suppose:
- Hypothèse (a) : Valeur d’usage : 45 000 dh
- Hypothèse (b): Valeur d’usage : 58 000 dh.

Travail à faire:
Déterminer le montant de la dépréciation à constater en N+3.
Indiquer la valeur du matériel qui figurera sur le bilan
Corrigé indicatif
Les signes importants d’obsolescence constitue l’indice de perte de valeur de l’immobilisation
qui a conduit à la mise en œuvre du test de dépréciation:
H1: La valeur vénale (65 000) est supérieure à la valeur nette comptable (60 000):
Aucune dépréciation n’est à constater.
Le bien figurera au bilan fin N+3 comme suit:
Valeur brute 100 000
Amortissements 40 000
----------------
Valeur nette 60 000
H2: La valeur vénale (50 000) est inférieure à la valeur nette comptable (60 000), cette
situation a nécessité l’estimation de la valeur d’usage:
H2-1: la valeur d’usage (45 000) est inférieure à la valeur vénale (50 000), la valeur actuelle
sera la plus élevée des deux soit 50 000: La dépréciation = 60 000 (-) 50 000 = 10 000
Le bien figurera au bilan fin N+3
Valeur brute 100 000
Amortissements 40 000
Dépréciation 10 000
-------------
Valeur nette 50 000
H2-2: Valeur d’usage (58 000), elle est supérieure à la valeur vénale (50 000)
La valeur actuelle à retenir sera 58 000, la dépréciation à constituer = 60 000 (-) 58 000 = 2
000
Bilan fin N+3
Valeur brute 100 000
Amortissements 40 000
Dépréciation 2 000
---------------
Valeur nette 58 000
Modification d’un plan d’amortissement suite
à une dépréciation

Lorsque la dépréciation se rapporte à une immobilisation


amortissable, la comptabilisation de cette dépréciation modifie de
manière prospective la base amortissable de l’actif déprécié.
Les amortissements ultérieurs doivent être calculés sur la valeur nette
comptable:
Valeur nette comptable = Valeur brute (-) Amortissements (-)
Dépréciations
Exemple:
La société Flay a acquis le 01/01/N, pour 18 000 dh (HT), un matériel dont la durée d’utilisation a
été fixée à 6 ans, le mode d’amortissement est linéaire.
A la fin de l’exercice N+1, l’apparition de nouvelles technologies a conduit l’entreprise à effectuer
un test de dépréciation. Ce dernier a permis de fixer la valeur actuelle du matériel à 9 500 dh.

Travail à faire:
Présenter le tableau d’amortissement.
Corrigé
Tableau d’amortissement:

Années Amortissements Dépréciations


Dotations Amortissements Dotations Montant à la VNC à la clôture
cumulés clôture
N (1) 3 000 3 000 15 000
N+1 (1) 3 000 6 000 (2) 2 500 2 500 (3) 9 500
N+2 (4) 2 375 8 375 2 500 7 125
N+3 2 375 10 750 2 500 4 750
N+4 2 375 13 125 2 500 2 375
N+5 2 375 15 500 2 500 0

(1) 18 000 / 6
(2) VNC = 18 000 (-) 6 000 = 12 000
Valeur actuelle 9 500; Constatation d’une dépréciation de= 12 000 (-) 9 500 =
2 500
(3) VNC = 18 000 (-) 6 000 (-) 2 500 = 9 500
(4) Amortissements calculés sur la nouvelle base de 9 500 soit: 9 500 / 4 = 2 375
Exercice

Une entreprise a acquis le 01/04/N-2 un matériel industriel au


coût (HT) de: 600 000,00 dh, elle a choisi de l’amortir en linéaire
sur 10 ans.
Au 31/12/N, des indices de perte de valeur sont constatés: La
valeur vénale du matériel est de: 420 500,00 dh, Valeur d’usage:
415 000,00 dh.

Au 31/12/N+ 3, des indices de perte de valeur sont constatés: La


valeur vénale du matériel est de: 230 000,00 dh, Valeur d’usage:
238 000,00 dh.

Travail à faire:

1/ Présenter le tableau d’amortissement du Matériel.


2/ Passer les écritures au 31/12/N.
3/ Passer les écritures au 31/12/N+3.
Immeubles de placement IAS 40
Un immeuble de placement est bien immobilier (terrain ou bâtiment ou les deux)
détenu pour retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux à la fois. Les
immeubles de placement ne sont pas donc utilisés pour la production des biens et
service qui constituent l’activité d’exploitation de l’entreprise, ils ne sont pas non
plus utilisés à des fins administratifs.

Evaluation

Evaluation postérieure:
A l’entrée:
Soit la méthode de coût soit la
Un immeuble de placement
méthode de la juste valeur.
doit être évalué
Juste valeur:
initialement comme toute
La juste valeur doit refléter la
immobilisation à son coût.
valeur du marché, un profit ou
Les frais d’acquisition
une perte résultant de la juste
doivent être inclus dans la
valeur doit être inclus dans le
valeur initiale.
résultat net de l’exercice.

En cas où la juste valeur ne peut pas être déterminée de façon fiable (absence
de marché actif, ou absence de projections de flux de trésorerie à actualiser),
l’évaluation doit se faire en coût d’acquisition.
Exemple
Une entreprise a acquis le 02/06/N-2 un immeuble au prix de:
450 000 dh, frais divers d’acquisition: 12 000 dh.
Au 31/12/N, l’entreprise a choisi de reclasser l’immeuble en
immeuble de placement, sa valeur du marché a été estimée à :
435 000 dh.
Durée de vie : 20 ans.

Travail à faire:

Passer les écritures constatées à l’acquisition de l’immeuble.


Passer les écritures des inventaires 31/12/N-2, 31/12/N-1 et 31/12/N.
Passer l’écriture de reclassement de l’immeuble en immeubles de
placement.
Supposons que la juste valeur au 31/12/N est de 340 000 dh, quelle sera
l’écriture à constater.
Subventions liées à des actifs
Normes IAS 20:

Deux modalités d’enregistrement

Comptabilisées en Déduction
Assimilées à des produits
du coût des actifs financés
constatés d’avance:

Etat subvention à recevoir X Etat subvention à recevoir X


Produits constatés d’avance X Immobilisation X

Le PCG, les subventions d’investissement sont imputées en capitaux propres assimilés.


Leur reprise par fractionnement permet leur intégration en résultat de l’exercice.

La déduction de la valeur d’origine de l’immobilisation financée par la subvention n’est


autorisée par le plan comptable.
Exemple
La société NADIF désire acquérir le 1er juillet N une machine aux prix de 100 000 dh,
amortissable sur 5 ans.
Une subvention des autorités publiques doit lui être accordée et versée à la même date de
l’ordre de 40 000 dh.
Normes IFRS:
Matériel et outillage 100 000
Etat TVA récupérable sur Immobilisation 20 000
Dettes sur acquisition d’immobilisations 120 000
Banque 40 000
Matériel et outillage 40 000
Dotation aux amortissements 12 000
Amortissements du matériel et outillages 12 000
Plan Comptable:

Matériel et outillage 100 000


Etat TVA récupérable sur Immobilisation 20 000
Dettes sur acquisition d’immobilisation 120 000
Banque 40 000
Subvention d’investissement 40 000
Dotation aux amortissements 20 000
Amortissements du matériel et outillages 20 000
Subvention d’investissement virées au CPC 8 000
Reprises sur subvention inscrites en CPC 8 000
Le Contrat de location -financement

 CREDIT BAIL:
La norme IAS 17 « Contrats de location »
impose l’inscription au bilan des contrats de
location-financement, à l’actif du preneur des
biens utilisés. Par symétrie, l’actif donné en
location doit obligatoirement être retiré de
l’actif chez le bailleur, comme s’il avait été
vendu à crédit.
Contrats de location
IAS 17 septembre 1982, révisé fin 1997 puis fin 2003. Quand un contrat de
location sera considéré comme un contrat de location-financement?

8 Critères à observer

Durée du
contrat Actifs
Au début
couvre la loués sont Les profits Le preneur
Option au du contrat,
majeure de nature En cas de et pertes a la faculté
preneur la valeur
partie de la telle que résiliation résultant de
Transfert d’acheter actualisée
durée de seul le du de la poursuivre
de l’actif à un des
vie preneur contrat, variation la location
propriété prix paiements
économiqu peut les les pertes de la juste pour une
de l’actif inférieur à s’élève au
e de l’actif; utiliser subies par valeur de deuxième
au terme sa juste moins à la
même s’il sans leur le bailleur la valeur durée avec
du valeur à la quasi-
n’y a pas apporter sont à la résiduelle un loyer
contrat. date totalité de
de de charge du sont à la inférieur
d’option la juste
transfert modificatio preneur. charge du au prix du
d’achat. valeur de
de ns preneur. marché.
l’actif.
propriété. majeurs.

Il suffit que le contrat rempli un seul critère des 8 cités ci-dessus pour
qu’il soit qualifié de contrat de location-financement.
Exemple
La société « SIM » s’est engagée sur 4 contrats dont les caractéristiques sont les
suivantes:

Contrat A Contrat B Contrat C Contrat D


Durée du contrat 4 ans 4 ans 4 ans 4 ans

Coût du bien à la 10 000 10 000 10 000 10 000


date du contrat
Loyers prévus au 4 loyers annuels 4 loyers annuels 4 loyers annuels 4 loyers annuels
contrat de 2 800 payables de 2 800 payables de 2 800 payables de 2 800 payables
en début d’année. en début d’année. en début d’année. en début d’année.

Option d’achat au Transfert de la 1 dh Néant Néant


terme du contrat propriété du bien
au preneur à la fin
du contrat
Durée de vie de 6 ans 6 ans 4 à 5 ans 6 ans
l’immobilisation

Taux d’endettement de la société est de 6%.

Dites pour quelle raison ces 4 contrats sont des contrats de location-
financement?
Réponse: Critères d’un contrat de location-
financement
- Contrat A: Critère 1: Le contrat transfert la propriété au preneur au
terme du contrat. Ce contrat est plus qu’un contrat de crédit-bail mais
plutôt un contrat de location-vente. La cession est prévue et non une
option.

- Contrat B: Critère 2: Le contrat donne l’option d’achat au preneur à un


prix dérisoire, on est devant la certitude que l’option d’achat sera faite.
C’est donc un contrat de location-financement.

- Contrat C: Critère 3: La durée du contrat couvre la majeure partie (de


80% à 100%) de la durée de vie économique de l’actif loué, même s’il
n’y a pas d’option d’achat, il s’agit d’un contrat de location-
financement.

- Contrat D: Critère 4: Au commencement du contrat, la valeur


actualisée des paiements s’élève à la quasi-totalité de la juste valeur:
2 800 x 1 - (1,06) -4 x (1,06) = 10 284 dh
0,06
C’est donc un contrat de location-financement.
Application
La société « SIM » a fait l’acquisition auprès de la société
« DATA » le 1er janvier N d’un matériel (amortissable en 8 ans)
moyennant le paiement d’une redevance de 10 000 Kdh (HT) par
an durant 5 ans en début d’exercice et un prix résiduel
symbolique de 1 290 kdh. Le taux d’actualisation retenu est de
8% et la valeur du marché de ce matériel est de 44 000 kdh.
Travail à faire:
1/ Calculer la valeur actuelle du matériel à la signature du contrat.
2/ Passer l’écriture à l’acquisition du matériel.
3/ Présenter le tableau de remboursement de l’emprunt.
4/ Passer les écritures:
• Au 01/01/N
• Au 31/12/N.
• Au 01/01/N+1
Corrigé

Au moment de l’acquisition, l’écriture suivante doit être constatée:

Matériel industriel 44 000


Dettes de location-Financement 44 000
(Emprunts)

Tableau de remboursement d’emprunt de financement:

Dates Restant dû Intérêts Remboursements Redevances

1/1/N 44 000 - 10 000 10 000


1/1/N+1 34 000 2 720 7 280 10 000
1/1/N+2 26 720 2 137 7 863 10 000
1/1/N+3 18 857 1 508 8 492 10 000
1/1/N+4 10 365 829 9 171 10 000
31/12/N+ 1 194 96 1 194 1 290
4
7 290 44 000 51 290
Ecriture du 01/01/N:

Dettes de location-financement 10 000


Etat TVA récupérable 2 000
Banque 12 000
Corrigé

Ecriture au 31/12/N:

Intérêts des emprunts et dettes 2 720


Intérêts courus non échus à payer 2 720

Constatation de l’amortissement du matériel: Si certitude d’option d’achat

Dotations aux amortissements des immobilisations 5 500


corporelles 5 500
Amortissements du matériel industriel
Ecritures au 01/01/N+1:

Intérêts courus non échus à payer 2 720


Dettes de location-financement 7 280
Etat TVA déductible 2 000
12 000
Banque

Si la certitude de transfert de propriété n’est pas acquise: on amortira la valeur


d’origine diminuée de la valeur résiduelle mais sur la durée du contrat de location
soit:
44 000 (-) 1 194 = 42 806
Dotation annuelle à constater: 42 806 / 5 = 8 561,20
Exemple
La société MERAT a souscrit un contrat de location-financement auprès de la société de leasing DIAC pour
un véhicule de transport amortissable sur 6 ans. Le contrat prévoit le paiement d’une redevance de 12
000 Kdh annuelle pendant 5 ans versées en début d’exercice. La valeur résiduelle est de 6 230 Kdh.
Le taux d’intérêt pour l’actualisation est de 3,75%.
La valeur du marché du véhicule est de 61 000 Kdh.
1/ Quelle est la juste valeur?
2/ Quelles seront les écritures du preneur?
Réponses:
1/ Valeur du véhicule = 12 000 + 12 000 ( 0,0375 / 1 – (1,0375) -4) + 6 230 (1,0375)-5= 60 999,20 Kdh
2/ Cette valeur est très proche de la valeur du marché, le matériel sera donc comptabilisé pour une valeur de 61
000 Kdh.
Tableau de remboursement de la dette de leasing:

Années Capital restant dû Intérêts Amortissement de la dette Redevance


1/1/N 61 000 12 000 12 000
1/1/N+1 49 000 1 838 10 162 12 000
1/1/N+2 38 838 1 456 10 544 12 000
1/1/N+3 28 294 1 061 10 939 12 000
1/1/N+4 17 355 651 11 349 12 000
31/12/N+4 6 006 225 6 005 6 230

- Matériel débité de 61 000, Dette de leasing crédité du même montant.


Comptabilisation de la 1ère redevance:
- Dette débitée de 12 000 , Banque créditée du même montant.
- Fin N: Constatation de l’intérêt: Intérêts débité de 1 838 et crédit du compte: Intérêts courus non
échus à payer de 1 838.
Comptabilisation le 01/01/N+1:
- Dette débitée de 10 162, Intérêts débitée de 1 838, banque crédité de 12 000
- Dotation aux amortissements débitée de 10 166,67 (61 000 / 6), amortissement du
matériel de transport crédité du même montant.
Retraitement d’un crédit-bail
La société GIL a acquis en crédit-bail au début de l’exercice N un matériel d’une valeur de
10 000 Kdh dont la durée de vie est estimée à 5 ans. Les redevances annuelles payables à
terme échus le 31/12 de chaque année s’élèvent à 3 500 Kdh. La durée du contrat est de 3 ans.
L’option d’achat s’élève à 1 725 K dh.
On demande de présenter les écritures de retraitement de cette opération au 31/12/N+1.
Corrigé
a)Principe de retraitement:
Il convient d’une part d’inscrire à l’actif la valeur du bien et de lui appliquer un plan
d’amortissement sur 5 ans, d’autre part d’inscrire au passif un emprunt dont les annuités
correspondent aux versements des redevances. Le taux d’intérêt actuariel (t) de l’opération
peut alors être déterminé comme suit:
10 000 = 3 500 x 1 - (1+t) -3 + 1725 ( 1+t) -3
t
Soit t = 10%.
Le tableau de remboursement de l’emprunt sera le suivant:

Année Capital restant Intérêts Annuités


dû Amortissements
N 10 000 1 000 2 500 3 500
N+1 7500 750 2 750 3 500
N+2 4750 475 3 025 3 500
1 725 1 725
Total 10 000
b) Ecritures de retraitement du bilan au 31/12/N+1:
- Inscription en immobilisation du bien et en emprunt le montant initial de 10 000 dh.
- Constatation des remboursements d’emprunt déjà effectués; ces remboursements ont été comptabilisés en tant que
charges, cette comptabilisation doit être corrigée en majorant:
• Les réserves pour un montant de: 2 500 x (1-30%) = 1 750 dh.
• Le résultat pour un montant de : 2 750 x (1-30%) = 1 925 dh.
• Ces corrections conduisent à constater une imposition différée passif de:(2 500 + 2 750) x 30% =1 575 dh.
- Constatation d’amortissement de l’immobilisation pour: 10 000 x 20% = 2 000 dh pour chaque exercice N et N+1.
- Cette correction conduit à constater une imposition différée actif de: (2000+2000) x 30% = 1 200 dh.

Matériel et outillage 10 000


Emprunt 10 000
Emprunt ( 2 500 + 2 750) 5 250
Réserves GIL (2 500 x (1-30%)) 1 750
Résultat GIL (2 750 x (1- 30%)) 1 925
Impôts différés (2 500 + 2750) x 30% 1 525

Réserves GIL (2 000 x (1 - 30%)) 1 400


Résultat GIL (2 000 x (1 – 30%) 1 400
Impôts différés 1 200
Amortissements du matériel et outillage 4 000
- c) Ecritures de retraitement du CPC:
- Reclassement de la somme de 3 500 dh enregistrée en redevances crédit-bail qui s’analyse comme:
• Une charge d’intérêt pour 750 dh.
• Un remboursement d’emprunt pour 2 750 dh, cette somme est portée en majoration du résultat pour un
montant net d’impôt.
• La dotation aux amortissements de l’immobilisation.

Intérêts des emprunts et dettes 750


Résultat global ( 2 750 x (1-30%) 1 925
Impôt sur les bénéfices ( 2 750 x 30%) 825
Redevances crédit-bail 3 500

Dotations aux amortissements 2 000


Impôts sur les bénéfices ( 2 000 x 30%) 600
Résultat global ( 2 000 x ( 1-30%)) 1 400
Bonne suite pour les
autres normes.

Merci pour votre attention.

Professeur: M.M. Abou El Jaouad

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