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SOINS INFIRMIERS AUPRES D’UNE AYANT BENEFICIE
D’UNE POSE DE STIMULATEUR CARDIAQUE = PILE = PACE
MAKER Introduction A Généralités • Epidémiologie : 50 000 stimulateurs sont posés chaque année • Rappel anatomo- physiologique : le cœur possède un stimulateur naturel qui est le nœud sinusal dans l’oreillette droite, zone de production et de départ de l’influx électrique B Définition
• Il s’agit d’un système électronique (piles) :
celle-ci est destinée à suppléer ou a remplacer la fonction de conduction électrique auriculo- ventriculaire lorsque celle-ci est défaillante. • C – Composition • • • Boîtier (générateur d’impulsions électriques) sur lequel se connectent 1 ou 2 sondes qui vont alimenter la ou les cavités concernées • Durée de vie : variable selon la capacité de chaque modèle, l’utilisation effective, les critères de réglage (environ 10 ans) • Coût : 1 500 à 4 600 € pour la pile et 500 € pour la sonde I- Indications Contre indications Risques encourus A Indications
Troubles de la conduction auriculo-ventriculaire Il existe
plusieurs degrés de défaillance : Asystolie complète (IDM, intoxication médicamenteuse, hypothyroïdie grave) Pose d’une sonde temporaire Bradycardie, FA, TV, pauses sinusales, Brady-tachycardies = pose d’un pace maker permanent fonctionnant soit de façon systématique, soit de façon sentinelle (à la demande) Pose d’une ou deux sondes selon l’étage de la défaillance B Contre indications
• Elles existent en regard de l’acte chirurgical lui-
même (trouble de l’hémostase, hyperthermie) Elles restent souvent transitoires. C Risques encourus
Les complications de partagent en 2 groupes :
• Précoces : Mauvais positionnement de la sonde (parfois contractions pectorales) Rejet du corps étranger (rare) Hémorragie et / ou hématome Pneumothorax, embolie gazeuse Gonflement du bras su côté de l’implantation Douleur suite à l’intervention Tardives : Infection Risque thromboembolique autour de la sonde au niveau des membres inférieurs Déplacement, extériorisation du boîtier Pannes, défaillances électroniques, anomalies de détection ou de stimulation II – Période pré, per et post interventionnelle • A – Préparation dans le service • Psychologique : Ecarter les craintes et expliquer o Sensibiliser à une reprise de vie normale de façon rapide o Possibilité de remettre un fascicule explicatif (FFC) o Montrer le matériel • Bilan sanguin : o Groupe o Test de coagulation o TP ou TCA ou héparinémie o Ionogramme Glycémie Physique : A jeun o Tondeuse niveau thorax et préparation cutanée bétadinée o Idem bloc : Blouse de bloc Prescription médicale si besoin Retrait des bijoux, des prothèses dentaires mais conserver les prothèses auditives o Dossier médical complet (ECG) • B – Déroulement de l’intervention • • • L’intervention se déroule en salle de cathétérisme organisée de façon similaire à un bloc opératoire (geste invasif) • Le patient est allongé à plat, dos sur une table, les 2 bras le long du corps, le tout recouvert par des champs opératoires (tête isolée de la zone d’intervention par un paravent) • Anesthésie locale donc parler au patient conscient, ECG branché, TA aussi, anesthésie locale pour la loge, ponction veineuse (jugulaire, basilique ou sous clavière) • Introduction de la sonde, incision environ 7 cm et loge, test électrique et programmation avant de connecter le boîtier définitif • Fermeture de la peau par des fils (8 jours) • Pansement compressif • C – Surveillance post interventionnelle
• Les soins infirmiers visent essentiellement à prévenir et éviter les
complications : • Respecter une position allongée durant 24h • Radio de thorax à J0 • Surveillance de la non apparition de contraction pectorales ou hoquet (stimulation du diaphragme) • Scope • Manipulation avec précaution (ne pas tirer du côté du bras implanté pour ne pas déplacer la ou les sondes) • Surveillance de la non apparition d’oedème, rougeur, chaleur, douleur, hémorragies, hématome • Dyspnée, cyanose, douleur thoracique, malaise, faciès • Ecoulement, température, pouls, tension • Réfection du pansement toutes les 48h • Signes de thrombose • ECG avec aimant tous les jours pour surveiller l’efficacité du boîtier • Holter rythmique avant la sortie du patient • III – Suites interventionnelles A – Règles d’hygiène de vie • • Education à réaliser auprès du patient : • Dans les jours voire les semaines suivant l’implantation, ne pas porter d’objet lourd (pack d’eau, aspirateur, valise) respecter le temps de cicatrisation et de fibrose permettant à l’organisme de fermer de la fibrose autour du matériel) pas d’effort intempestif • Protection efficace de la pile vis-à-vis de certains appareils électrique : électroménager et bureau soit radio, four micro- ondes, prothèses auditives, scanner • Interdire : IRM, relais de télé (garder une distance) pas de téléphone portable du côté de l’implantation, portiques d’aéroports, systèmes d’antivols des magasins, machines à haute tension, tout amant puissant, plaques à induction • • La vie au quotidien : • Reprise progressive d’une activité physique normale (pas de sport violent ni rotatif) • Pas de restriction alimentaire • Eviter de toucher le capot d’une voiture (système d’allumage) • Avoir toujours sur soi la carte de porteur • • B – Suivi du patient • • • Rendez-vous chez le cardiologue (1 mois, 6 mois) • Lui apprendre à prendre son pouls • L’initier à la surveillance de la zone d’implantation • Hospitalisation indispensable pour tout changement de boîtier • Informer tout médecin du port de la pile y compris le dentiste • Conclusion • • Favoriser le retour à une vie normale grâce à une reprise de la force cardiaque. Apparition d’une nouvelle génération de stimulateurs biologiques remplaçant les électroniques (gêne ayant des capacités)