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Connaissance et analyse des risques

Liés à l’activité physique et aux travaux


en hauteur

Prévention & Sécurité 1


Effets sur la santé
L’activité physique au travail peut être la cause d’accidents
de type traumatique, d’atteintes de l’appareil locomoteur
qui peuvent être source d’handicap physique. Elle peut
également entraîner fatigue et douleur qui sont souvent
ignorées alors qu’elles sont des signes précoces de
surcharge de l’appareil locomoteur à ne pas négliger.
L’activité physique au travail peut également être à
l’origine de risques cardio-vasculaires, toxiques ou
d’hyperthermie et d’atteintes cutanées. Enfin, il est
également important de ne pas omettre l’inactivité
physique au travail qui constitue un risque de survenue de
certaines pathologies ou d’accidents.

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• Accidents de type traumatique
• Chutes, accidents de plain-pied, heurts, blessures…. Le
risque traumatique reste le premier risque d'accidents du
travail. Il est très étroitement lié à l'activité physique au
travail (efforts, déplacements …) et peut provoquer des
atteintes lombaires, des contusions, des plaies et
coupures, des entorses, des fractures, des déchirures
musculaires ou encore des luxations.

Les accidents du travail sont plus fréquents dans les


secteurs où l’activité physique reste importante comme
dans le bâtiment et les travaux publics, l’agriculture et le
transport.

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Fatigue et douleur
La fatigue physique est définie comme l’incapacité
progressive à réaliser une tâche du fait de la baisse des
capacités de force, de vitesse ou de mouvement. En
mesurant ces éléments avant et après le travail, il est possible
de quantifier la fatigue. Celle-ci peut modifier le
fonctionnement moteur et altérer les co-activités musculaires
nécessaires au maintien ou au contrôle d’une posture ou d’un
geste. Elle est source de perte de production, d’erreurs, de
diminution de la qualité, d’accidents (chutes, faux
mouvements, …) et d’atteintes musculosquelettiques.
.

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Atteintes de l’appareil locomoteur (TMS, lombalgies)
Les principaux TMS des membres et du tronc résultent de
l’exposition à une combinaison de facteurs biomécaniques
(répétitivité des gestes, efforts, postures) et psychosociaux
et sont liés à l’organisation du travail. Ils affectent
principalement les muscles, les tendons et les nerfs. Ils se
caractérisent par des douleurs ou des gênes fonctionnelles
et peuvent entrainer des pathologies.

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Maladies cardio-vasculaires
Les professions les plus dures physiquement sont aussi
celles qui présentent les taux de pathologies cardiaques
les plus élevés. Outre la composante physique, d’autres
déterminants comme le faible contrôle sur le travail, le
travail monotone ou encore le faible soutien social sont
fréquents dans la survenue de pathologies cardiaques.
Par ailleurs, les pathologies vasculaires périphériques
s’observent chez des travailleurs utilisant des outils
vibrants (Voir dossier « Vibration ») ou lors de maintien de
postures debout pour les atteintes veineuses.

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Effets toxiques
Le travail physique entraîne une augmentation de la
fréquence et du volume respiratoire ainsi qu’une sudation
plus importante. Un travailleur qui a un travail
physiquement exigeant dans une ambiance toxique
pourra inhaler 3 à 6 fois plus de toxiques que celui qui a
une tâche sédentaire. De même, la sudation et
l’hyperhémie cutanée occasionnées par un travail
physique vont augmenter la perméabilité cutanée aux
toxiques et fixer ceux-ci sur la peau.
Enfin, l’exposition à des produits toxiques peut nécessiter
le port d’équipements de protection individuelle (masque
respiratoire, combinaison étanche), qui peut accroître la
pénibilité de l’activité physique.

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Hyperthermie et atteintes cutanées
Une activité physique importante augmente la température
centrale. Si cette activité est intense et prolongée ou
réalisée en milieu chaud, la thermorégulation peut être
altérée et bloquée ce qui provoque un coup de chaleur.
Dans ce cas, il s'agit d'une urgence vitale car la
température centrale augmente de façon incontrôlée,
dépasse 42 °C et entraîne des lésions irréversibles ou le
décès si le refroidissement n'est pas réalisé en urgence.
En parallèle, l'association chaleur, travail physique et
sudation importante va favoriser le développement
d'érythèmes cutanés et de mycoses en particulier dans les
plis cutanés ou sous les équipements de protection (gants,
bouchons d'oreilles, masques, chaussures et bottes).

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.Connaissance et analyse des risques liés aux
travaux en hauteur

Ce qu’il faut retenir


Travailler sur une charpente, un toit, un pylône, une
plate-forme, un échafaudage… Qu’il soit temporaire ou
régulier, le travail en hauteur peut être une activité à
risque. Les chutes avec dénivellation constituent en effet
la seconde cause d’accidents du travail mortels après
ceux de la circulation. Pour prévenir les chutes de
hauteur, il faut agir à la fois sur la conception des
ouvrages ou des équipements, sur les postes de travail
et sur les modes opératoires.

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De nombreux travailleurs sont amenés à travailler en
hauteur : professionnels du BTP, agents de réseaux
électriques, agents d’entretien et techniciens de
maintenance des entreprises, travailleurs du spectacle...

Situations de travail à risque


Les chutes peuvent survenir depuis :
des toitures, charpentes, terrasses de bâtiments…
des moyens d’accès à des zones en surélévation : échelles,
escaliers, passerelles…
des pylônes ou d’autres équipements de travail
(échafaudage, camion citerne…).

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Le travail à proximité d’une tranchée, d’une fouille ou d’une
falaise, bien que n’étant pas à proprement parler un travail
en hauteur, présente les mêmes risques.

Les chutes depuis des hauteurs qui peuvent être


considérées comme relativement faibles ne sont pas sans
danger : en effet, chaque année, de nombreux accidents
du travail sont dus à des chutes depuis des échelles et des
escabeaux.

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. Prévenir les risques de chute de hauteur
L’identification de toutes les situations de travail exposant
les salariés aux risques de chute doit intervenir le plus en
amont possible afin de proposer des solutions permettant
d’éviter l’exposition au risque.

La réflexion doit porter sur tous les postes de travail


concernés par un risque de chute de hauteur, y compris
ceux qui ne concernent que l’entretien. Elle doit également
comprendre l’examen des conditions d’accès à ces postes.

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La démarche de prévention des risques des chutes de hauteur
doit être conduite :
dès la conception d’un ouvrage ou d’un équipement de travail,
dans l’analyse du poste de travail,
dans l’analyse du mode opératoire pour les travaux d’installation
et de maintenance.
Cette démarche nécessite souvent d’impliquer des acteurs
différents (concepteurs, maîtres d’ouvrage, utilisateurs des
équipements…) pour aboutir à une solution satisfaisante.

Elle s’appuie sur les principes généraux de révention édictés


par le Code du travail .

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