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Cours Art (2022-2023)

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Chapitre 6

L’art

Notions liées : la technique, la vérité, la nature, la liberté, la science, le temps


Introduction

● Le mot “art” :

Il faut distinguer deux grands sens du mot :


→ voir ce schéma
● Historicité des catégories d'art et d'artiste

- Le statut de l'artiste au Moyen Age : texte de Carole Talon-Hugon.

- Naissance de la figure de l'artiste à partir de la Renaissance :


* Importance de l'invention de la perspective : Les artistes "savants" :
Brunelleschi (1377-1446), Masaccio (1401-1428), Piero della Francesca
(1412/1420-1492).
* Autre grand exemple un siècle plus tard : Léonard de Vinci : écoute d'une
émission.
L’expérience de Brunelleschi
Masaccio, La trinité, 1425
Piero della Francesca,
La flagellation du Christ,
(1444-1478)
—1—
A quoi reconnaît-on
une œuvre d'art ?
1.1 Cas d'école : Le procès Brancusi

● A écouter : Pièce radiophonique


(diffusée le 12 juin 2013 sur France Inter)

● A lire : Dossier du procès


1.2 Examen critique de quelques lieux communs

1.2.1 Premier lieu commun : “Une œuvre d'art doit imiter la


nature / ressembler à quelque chose”

a) Réflexion à partir de l'histoire de l'art :

- Le réalisme, l'imitation de la nature, n'a pas toujours été le but de l'art : art
égyptien, art au Moyen-âge... art moderne et contemporain.

- La question ne se pose pas (ou pas de la même façon) pour tous les arts.
" Les peintres égyptiens avaient une manière très
différente de la nôtre de représenter la réalité,
conséquence sans doute des buts assignés à leur
peinture. (...) Le devoir de l'artiste était de conserver
chaque chose aussi clairement et aussi durablement
que possible. Il ne s'agissait pas de croquer la nature
telle qu'elle peut apparaître sous un angle fortuit. Ils
dessinaient de mémoire, suivant des règles strictes
dont l'application assurait que tout ce qui devait
figurer dans la peinture y serait parfaitement
Le jardin de Nébamon (v. -1350)
discernable."
Fragment de peinture murale, 64 × 72 cm,
British Museum, Londres Ernst Gombrich, Histoire de l’art (1950)
Cimabue, La Vierge et l'Enfant en
majesté entourés de six anges (1275-
1300)
Edvard Munch, Le cri (1893)

“Je me promenais sur un sentier avec deux amis


— le soleil se couchait — tout d'un coup le ciel
devint rouge sang. Je m'arrêtai, fatigué, et
m'appuyai sur une clôture — il y avait du sang et
des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir
de la ville — mes amis continuèrent, et j'y restai,
tremblant d'anxiété — je sentais un cri infini qui
passait à travers l'univers et qui déchirait la
nature.”
Henri Matisse, La desserte
(Harmonie rouge), 1908
Piet Mondrian, Arbre gris (1911)
1.2 Examen critique de quelques lieux communs

1.2.1 Premier lieu commun : Une œuvre d'art doit imiter la nature /
ressembler à quelque chose

b) La question de l'imitation dans l'histoire de la philosophie :

● Platon : condamnation de l'art illusionniste.

→ Visionnage d'une vidéo de la chaîne Micro Philo, La critique de l’art


selon Platon.
1.2 Examen critique de quelques lieux communs

1.2.1 Premier lieu commun : Une œuvre d'art doit imiter la nature /
ressembler à quelque chose

b) La question de l'imitation dans l'histoire de la philosophie :

● Hegel : Texte + questions


● Illustrations contemporaines :
○ La peinture hyperréaliste de Pedro Campos
○ Le peintre japonais Kei Mieno
L'opinion la plus courante qu'on se fait de la fin que se propose l'art, c'est qu'elle consiste à imiter la nature...
Dans cette perspective, l'imitation, c'est-à-dire l'habileté à reproduire avec une parfaite fidélité les objets naturels,
tels qu'ils s'offrent à nous, constituerait le but essentiel de l'art, et quand cette reproduction fidèle serait bien
réussie, elle nous donnerait une complète satisfaction. Cette définition n'assigne à l'art que le but formel de refaire
à son tour, aussi bien que ses moyens le lui permettent, ce qui existe déjà dans le monde extérieur, et de le
reproduire tel quel. Mais on peut remarquer tout de suite que cette reproduction est du travail superflu, car ce que
nous voyons représenté et reproduit sur les tableaux, à la scène ou ailleurs : animaux, paysages, situations
humaines, nous le trouvons déjà dans nos jardins, dans notre maison ou parfois dans ce que nous tenons du
cercle plus ou moins étroit de nos amis et connaissances. En outre, ce travail superflu peut passer pour un jeu
présomptueux, qui reste bien en-deçà de la nature. Car l'art est limité dans ses moyens d'expression et ne peut
produire que des illusions partielles, qui ne trompent qu'un seul sens; en fait, quand l'art s'en tient au but formel de
la stricte imitation, il ne nous donne, à la place du réel et du vivant, que la caricature de la vie. (...)
D'ailleurs cette joie que donne l'habileté à imiter ne peut jamais être que relative et il convient mieux à l'homme
de trouver de la joie dans ce qu'il tire de son propre fond. En ce sens, l'invention technique la plus insignifiante a
une valeur bien supérieure et l'homme a lieu d'être plus fier d'avoir inventé le marteau, le clou, etc., que de réaliser
des chefs-d’œuvre d'imitation. (...) L'art doit donc se proposer une autre fin que l'imitation purement formelle de la
nature; dans tous les cas, l'imitation ne peut produire que des chefs-d’œuvre de technique, jamais des œuvres
d'art.

Hegel, Esthétique, 1818-1829


Questions :

1. Quelle thèse concernant l’art Hegel combat-il ici ?


2. Quels arguments avance-t-il pour la contester ?
(les repérer dans le texte et les reformuler)
3. Quelle est sa thèse ? Où se situe-t-elle dans le texte ?
(Précisez-la et illustrez-la si possible)

Hegel, Esthétique, 1818-1829


1.2 Examen critique de quelques lieux communs

1.2.2 Deuxième lieu commun : “Une œuvre d'art réclame un


savoir-faire technique”

Une œuvre d’art doit-elle être nécessairement “difficile à faire” pour être une
œuvre d’art ? Est-ce sa technicité qui en fait la valeur ?
Il semble en effet qu’une partie au moins de l’admiration et du plaisir que nous
éprouvons face à certaines œuvres d’art vient du fait que nous sommes frappés par la
maîtrise technique que leur production a nécessité.

Nous admirons la manière dont l’artiste a su rendre sur une surface (peinture)
ou dans la pierre (sculpture) un paysage avec tous ses détails, l’anatomie du corps
humain, une émotion etc.

Voici quelques exemples


Michel-Ange, David, 1501-
1504
Vermeer, Vue de Delft (1661) Vermeer, L’astronome (1668)
Giovanni Strazza, La vierge voilée (1860)
Cependant, cette idée peut constituer un obstacle pour accéder à d'autres
œuvres, spécialement certaines œuvres modernes.

Le jugement tombe alors comme un couperet, définitif : "J'aurais pu le faire ! "


ou, pourquoi pas, "Un enfant pourrait le faire ! ".

L’art moderne (à partir de la fin du XIXe siècle) a remis en question ce critère.


De nombreux artistes ou courants ont utilisé des procédés qui ne demandent pas une
grande habileté ou des années d’apprentissage : collage, photomontage, sérigraphie,
ready made, écriture automatique…
Raoul Hausmann, ABCD (1923-1924)
Hannah Höch, Cut with the Kitchen
Knife through the Last Epoch of
Weimar Beer-Belly Culture in Germany
(1919)
Marcel Duchamp, L.H.O.O.Q (1919)
Jackson Pollock, Summertime (1949)
Andy Warhol, Triple Elvis (1963)

Shot Marilyns (1964)

Andy Warhol, Brillo Box, 1964


Niki de Saint Phalle,
La mort du patriarche (1972)
Invader
Banksy
1.2 Examen critique de quelques lieux communs

1.2.3 Une œuvre d'art doit être belle

Comme pour les lieux communs précédents, il est évident que nous
admirons souvent/parfois certaines œuvres d’art parce qu’elles nous font ressentir ce
plaisir particulier (sur lequel nous reviendrons plus en détail plus loin) que l’on appelle
le beau.
La question est de savoir si le beau est une condition absolument
nécessaire pour une œuvre d’art : si une œuvre n’est pas belle, elle ne peut pas être
une œuvre d’art ? Les artistes ne peuvent pas rechercher autre chose que le beau ?
Jérôme Bosch, Le Portement de
croix, XVIe siècle.

Fra Angelico, Jugement


dernier, XVe siècle.
George Grosz, Les piliers de la
société (1926)
Marcel Duchamp, Fontaine
(1917)
Joseph Kosuth, One and
three chairs (1965)
Conclusion provisoire

Alors, à quoi peut-on reconnaître une œuvre d’art ?

● Beaucoup de critères traditionnels ont été mis en crise

● Que reste-t-il “du côté de l’objet” ?


1.3 Quand y a-t-il art ?

Nous avons vu qu’il est difficile, sinon impossible, de dire qu’un objet est ou
n’est pas une œuvre d’art si on regarde du côté de l’objet, si on cherche dans l’objet
lui-même des caractéristiques objectives qui font de lui autre chose qu’un “simple
objet”.

Nous allons maintenant chercher du côté du spectateur, du “regardeur”.


1.3 Quand y a-t-il art ?

● Arthur Danto :

○ Présentation : Sa rencontre avec les Boîtes de


Brillo et l'œuvre d'Andy Warhol : pp. 12 à 14 de son
Andy Warhol (2009).
○ Texte , extrait de l'article Le monde de l'art (1964).
○ Théorie des indiscernables : Extrait de La
transfiguration du banal (1981)
1.3 Quand y a-t-il art ?

● La théorie institutionnelle de l’art : George Dickie

→ Vidéo de la chaîne SOS Art intitulée "Le monde de l'art".


1.3 Quand y a-t-il art ?

● Nelson Goodman :

Pour les cas cruciaux, la véritable question n'est pas "quels objets sont des œuvres d'art" mais "quand
un objet fonctionne-t-il comme une œuvre d'art ?" - ou plus brièvement, "quand y a-t-il de l'art ?".

Ma réponse : exactement de la même façon qu'un objet peut être un symbole - par exemple, un échantillon - à
certains moments et dans certaines circonstances, de même un objet peut être une œuvre d'art en certains
moments et non en d'autres. A vrai dire, un objet devient précisément une œuvre d'art parce ce que et
pendant qu'il fonctionne d'une certaine façon comme symbole. Tant qu'elle est sur une route, la pierre n'est
d'habitude pas une œuvre d'art, mais elle peut en devenir une quand elle est donnée à voir dans un musée d'art
(...). Sur la route, elle n'accomplit en général aucune fonction symbolique. D'un autre côté, un tableau de
Rembrandt cesserait de fonctionner comme œuvre d'art si l'on s'en servait pour boucher une vitre cassée ou
pour s'abriter.

Goodman (Nelson), "Quand y a-t-il art ?", Manières de faire des mondes, 1978
—2—

La question du goût
Introduction : Qu’est-ce que le goût ?

“Aptitude à sentir, à discerner les beautés et les défauts (d'une œuvre, etc.). Avoir le goût
délicat, difficile.
Avis, jugement. À mon goût, ceci ne vaut rien.”
Dictionnaire Le Robert.

“Le goût est la faculté de percevoir et discerner les beautés et défauts des choses,
notamment dans les domaines esthétiques et intellectuels. Une personne possède ainsi du
goût, ou bien « n'a pas de goût » voire « mauvais goût ».

Par extension, le goût désigne le jugement ou l'opinion sur une chose. Une chose est
caractérisée par exemple « de bon goût » ou « de goût », ou bien à l'inverse « de mauvais
goût », voire « dégoûtante ».”

Wikipedia
Introduction : Qu’est-ce que le goût ?

Problèmes :
● Cette faculté ou cette aptitude est-elle naturelle, innée ou s’éduque-t-elle ?

● Apprend-on à juger des qualités esthétiques ? Peut-on dire même que l’on
apprend à sentir, à percevoir ?

● Est-elle universelle ? Y a-t-il une espèce de “sens du goût” commun à tous les
humains ? Ou au contraire le goût est-il purement subjectif ?

● Doit-on s’en tenir aux adages “A chacun ses goûts” ou “des goûts et des couleurs
on ne discute pas” ?
2.1 Bon et mauvais goût

● Vidéo d’Usul : Le bon goût


2.1 Bon et mauvais goût

● La sociologie de l’art de Pierre Bourdieu :

→ Textes
2.2 Qu’est-ce que le beau ?

● Le beau chez Kant :

○ - Le jugement de goût est esthétique (Critique de la faculté de juger,


Analytique du beau, §1)
○ - Le jugement de goût est désintéressé (CFJ, Analytique du beau, §2)
○ - Le beau se distingue de l'agréable et du bon (CFJ, Analytique du beau, §5)

○ → Synthèse
—3—

L’art nous éloigne-t-il du


réel ?
L’art nous éloigne-t-il du réel ?

S’éloigner, est-ce forcément “perdre De quel “réel” parle-t-


Que penser du de vue” ou “perdre le contact avec on ?
singulier ? “?
Trouver différents sens à
1. “S’éloigner” peut vouloir dire en donner au mot :
1. Il y a des arts très différents, et
la question ne se pose peut-être effet, se détacher, se détourner
pas de la manière dans chaque de. Le réel physique / Matériel : celui
contexte : peinture, sculpture, que nous percevons grâce à nos
architecture, musique, danse, 2. Mais cela peut signifier aussi sens.
cinéma, littérature… “prendre du recul”, de la
distance, pour mieux voir et/ou
avoir un autre point de vue. Le réel psychique : celui de
2. Dans chaque forme d’art, il y a
l’artiste ou celui d’un personnage
des styles différents, selon les
(de roman, de film etc.), de
époques, les aires culturelles
l’homme en général.
etc. : le rapport au réel n’est
sans doute pas le même.
Le réel social, politique,
historique, culturel.
L’art nous éloigne-t-il du réel ?
On peut donc se demander... :

1) ...Si toutes les formes d’art ont le même rapport au réel : Ne semble-t-il pas, à première vue, que la peinture
abstraite (Mondrian par ex.), le cinéma de science-fiction (Star Wars), les dystopies littéraires (Le meilleur des
mondes) nous éloignent du réel; alors que le roman naturaliste (Zola), les natures mortes en peinture, le cinéma
engagé d’un Ken Loach, nous montrent au contraire des pans, des aspects du réel, de manière directe et crue ?

2) ...Si l’on peut parler “du” réel, au singulier. De quel réel parle-t-on ? Une forme d’art qui se détourne d’une certaine
forme de réel, ne se rapproche-t-elle pas ce faisant d’un autre réel, ou d’un autre aspect de celui-ci ? L’art ne nous
permet-il pas plutôt d’adopter un autre point de vue, d’en voir des aspects qui nous échappent habituellement ?

3) Plus généralement, l’art a-t-il pour mission, fonction ou vocation de dire ou de montrer le réel ? Le peut-il (par quels
moyens ?) ? Est-ce au sens d’une simple copie ou imitation ? Ou doit-il le révéler, le dévoiler, le transfigurer ?

4) S’il n’a pas vocation à être en rapport avec le réel (quelque sens que l’on donne à ce rapport, et au mot “réel”), quel
peut bien être son intérêt, son sens ? N’a-t-il, pour fonction que de nous divertir (i.e nous détourner du réel,
insoutenable peut-être), d’être décoratif ? N’a-t-il pour fin que lui-même (l’art pour l’art) ?
L’art nous éloigne-t-il du réel ? Proposition de plan

Parties Idées et Références Exemples

I - L’art prend (souvent) le 1) De nombreuses formes d’art ont pris le réel (sous les différents aspects cités - raisins de Zeuxis
plus haut) pour objet. L’artiste :
réel pour objet ou pour - Conquête du réalisme :
modèle a) Témoigne de certains événements (peinture historique), offre des perspective
documents (à l’historien par exemple) sur le passé : paysages,

Objet
portraits, batailles etc… - Sacre de Napoléon par
David; bataille de San
Romano (Ucello)...
b) Dénonce, s’engage.
- Voltaire; Zola; Georg
Grosz; Ken Loach (My
name is Joe…);
Banksy; Rap...

2) Cependant, quand l’art cherche à copier le réel (physique, naturel), quand il se


veut illusionniste…
- L’art “réaliste” des
a) ...il n’y parvient pas... régimes totalitaires
b) ...ou cela n’a aucun intérêt (cf. ce texte de Hegel, cette citation nazi ou soviétique.
Modèle

célèbre de Pascal : “Quelle vanité que la peinture, qui attire


l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point
les originaux !”)
L’art nous éloigne-t-il du réel ? Proposition de plan

Parties Idées et Références Exemples

II - Mais il nous en 1) Involontairement :


détourne aussi a) Les “œuvres d’art” médiocres, ne nous donnent à voir effectivement que des - Mauvais films ou
(parfois, souvent, caricatures. séries, certaines
toujours ?) : chansons etc...
volontairement ou b) Quand il échoue à copier le réel (cf. I.2.a), il nous en détourne donc sans le - Platon critique ainsi
involontairement. vouloir, sous prétexte de nous le donner à voir : Thèse de Platon, sur le le théâtre et la poésie
caractère mensonger et ontologiquement inférieur de l’art : ce n’est pas au réel de son époque, qui
(Idées) que l’art nous donne accès, mais aux apparences (au monde trompeur mettent en scène des
et superficiel des sens). passions, des vertus
(courage, honneur,
Justice…) sans les
connaître.

2) Volontairement : L’art peut viser le divertissement, et c’est une fonction légitime :

a) Divertissement pur (à voir...?) : les dessins animés, les chansons populaires, - Wall-E, Bienvenue
les comédies au théâtre ou au cinéma... chez les Ch’tis...

b) Il peut chercher à fournir au lecteur, au spectateur etc, une forme d’évasion, - cf. Woody Allen : La
face à un réel qui n’est pas toujours supportable. rose pourpre du
Caire, Midnight in
Paris...
L’art nous éloigne-t-il du réel ? Proposition de plan

Parties Idées et Références Exemples

III - Finalement, l’art 1) S’il se détourne d’une certaine forme de réel, il s’approche d’autres formes de
celui-ci :
ne nous éloigne - Expressionnisme,
jamais vraiment du a) Réel physique, matériel -> réel psychique surréalisme, futurisme
“réel”, au contraire,
- Art égyptien, byzantin,
il le révèle, le roman, des “primitifs
démultiplie. b) Réel objectif/profane -> Réel Sacré/symbolique italiens”...

2) L’art peut aussi sembler s’en détourner, mais il s’agit plus d’un détour que d’un - Reprendre des exemples
éloignement : cités plus haut pour montrer,
que malgré les apparences,
a) A travers des œuvres d’imagination, des “fictions”, c’est bien toujours du ces oeuvres parlent du réel :
ou “d’un” réel (possible) qu’il est question. Star Wars, GOT, dystopies,
abstraction , même les
oeuvres de “divertissement”
(dessins animés etc…);
1984, Le meilleur des
mondes…

- Impressionnisme, Arte
b) L’art véritable permet de voir autrement ce que nous avons sous les Povera, Nouveau réalisme,
yeux, mais que l’habitude, le langage, certaines conventions nous dérobe Ponge...
: Bergson, Proust, Merleau-Ponty...

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