Chapitre 1 Cours Croissance Et Morphologie Urbaines

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Géo 305 A: Croissance et

morphologie urbaine

CHAPITRE 01

Mme Ndèye NGOM POUYE


Plan du cours
I: La croissance urbaine
A. Les Rythmes de la croissance urbaine
B. Les mécanismes de la croissances urbaines
II: La morphologie urbaine
II. 1. Les plans urbains
II.2. Les territoires de la villes
A. La ville des échelles emboitées
Bâtiment et parcelle
Îlot et quartier
Ville et banlieue
B. Rues et Places
C. Centre et périphérie
II.3. Les immeubles urbains
III. Les conséquences du fait urbain contemporain au sein des villes
a. Développement urbain et consommation énergétique
b. Dynamique des activités urbaines
c. Le transport urbain
Quelques références bibliographique

1. Jacqueline Beaujeu-Garnier, Georges Chabot, traité de géographie urbaine,


Armand Colin, 1969
2. George Chabot, Les villes, Armand Colin, 1948
3. Pierre George, La ville. Le fait urbain à travers le monde, PUF, 1952
4. François Ascher, Métapolis, ou l’avenir des villes, Odile Jacob, 1995
5. Guy Burgel, La ville d’aujourd’hui, Hachette, 1993
6. Jean Bastié, Bernard Dézert, L’espace urbain, Masson, 1980
7. Claude Chaline, La dynamique urbaine, PUF 1980
8. Gabriel Moser, Les stress urbains, Armand Colin, 1972
9. Bernard Marchand, Paris, histoire d’une ville, XIXe-Xxe siècle, seuil, 1993
10. Milton Santos, Les villes du tiers monde, Genin 1971
Introduction au cours
• Intérêt de la ville comme objet d’étude Dynamique et
originale pour quatre raisons: une configuration spatiale,
sociale, politique et historique
• Qu’est ce qu’une ville? Objet difficile à définir, cependant,
on peut retenir trois grands principes:
 La permanence et l’additivité des critères de définitions
 L’évolution des normes urbaines
 La fluidité des réalités urbaine
• L’urbanisation, un fait sans précèdent
 Diversifiée dans ses formes de manifestations régionale
 Préoccupante pour plusieurs raisons
 Aujourd’hui une prise de conscience sur la fait
Se posent ainsi deux problèmes majeurs de gestion
durables:

1. le problème de la disponibilité de ces ressources dans


l’avenir
2. l’exposition aux risques écologiques majeurs résultant
de l’accumulation des gaz à effets de serre dans
l’atmosphère
I. Croissance
urbaine
A. Les rythmes de la croissance urbaine
B. Les mécanismes de la croissance
urbaine
A. Les rythmes de la croissance urbaine:

a. Le monde s’urbanise
b. consolidation dans les villes des pays du nord et
consolidation dans les suds
c. Une évolution non linéaire pour les Suds
Urbanisation qu’est ce que c’est?
• Mouvement historique de transformation des formes de
sociétés que l’on peut définir comme l’augmentation de
ceux qui habitent en ville par rapport à l’ensemble de la
population
• Debut du XX marqué par une accélération de l’urbanisation
• Actuellement, plus de 50% de la population mondiale vit en
ville contre 13% en debut du XX siecle
a. Le monde s’urbanise

Projection des Nations Unies


urbaine

• Différents visages à travers le monde


En 1999, taux d’urbanisation dans le
monde 45%
• 40% dans le pays du tiers monde et
• 75% dans les pays développés
1950 1975 2000

Effectifs de la population mondiale (en milliards d’habitants)

Pays développés 0.8 1 1.3

Pays en développement 1.7 3 4.9

Monde 2.5 4 6.2

Taux d’urbanisation (% de la population urbaine dans la population totale)

Pays développés 53.3 68.3 79.2

Pays en développement 16.8 28.1 43.7

Monde 29.9 39 51

D’après GUY Burgel, 1993, la ville d’aujourd’hui, Hachette Collection « Pluriel »


b. Urbanisation au Sud, consolidation au Nord
C’est dans les pays les moins
développés
économiquement, l’ancien
« tiers monde » que la 1950 1975 2000 2030
croissance urbaine est plus
forte
Chine 60 200 500 1
 La chine qui regroupe Milliard
actuellement ¼ de
l’humanité,
 L’inde un sous continent Inde 60 ----- 300 600
 En 1950, l’Afrique
subsaharienne ne
comptait de ville
millionnaire, en 2010 elle Amérique latine 70 400 600
en Compte 38
Afrique subsaharienne 20 200 700
sauf Nigéria
Villes Gains de population (en millions
d’habitants entre 1950 et 2015)

Shanghaï 16

Beijing 13,6

Dhaka 11

Delhi 16
c. Une évolution non linéaire pour les Suds

On peut distinguer des vagues distinctes de croissance et de stagnation


urbaine au fil du temps :
• Dans les années 1960 et 1970, la croissance économique au Japon, au
Mexique, au Brésil et plus tard en Corée du Sud a engendré une
croissance urbaine rapide. Cette croissance a atteint son paroxysme en
1990 au Japon, en 2000 en Corée du Sud, et aujourd’hui en Amérique
latine.
Ce cycle d’urbanisation est typique de la stabilisation de la croissance
démographique suite au développement.
• La croissance rapide de la Chine et de l’Inde est beaucoup plus récente,
avec une accélération forte dans les années 1990 et 2000.
• Pendant ce temps, de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne
commencent tout juste leur expansion urbaine: entre 2015 et 2030,
 Lagos devrait gagner 11 millions d’habitants
 Kinshasa 8 millions,
 Dar es Salaam (Tanzanie) 5,6 millions et
B. Les mécanismes de la
croissance urbaine
• Pourquoi les villes gagnent-elles des habitants?
• Depuis leur longue histoire, les modes d’accroissement de
la populations n’ont pas réellement changé
• Quatre modalités: l’exode rural, la croissance naturelle, les
apports migratoires, les mutations spatiales
a. L’exode rural
L’exode rural a été la première cause de l’urbanisation. Les
gens quittent les campagnes pour diverses causes
Les campagnes sont répulsives: crises des productions
agricoles (sécheresse, inondations, appauvrissement des sols,
salinisation des terres entre autres), crises politiques (conflits,
guerres civiles ou interethniques), modernisation de
l’agriculture et les structures foncières
Les villes sont attractives: possibilité d’avoir un travail, accès
aux services urbains
b. La croissance naturelle
• Une seconde modalité: classiquement traduite par la
différence positive ou négative entre la natalité et la
mortalité –solde naturelle-enregistrée chez les familles ou
ménages habitant la ville
• Jusqu’à la fin du XIXième siècle la ville (occidentale) était un
« mouroir » alors la campagne, une « naissière »;
• Depuis la situation est inversée (couverture sanitaire et
médicale); structures d’âge plus jeune en ville
c. Les apports migratoires
• Constituent une troisième modalité de croissance. Ils sont
composites (exode rural, échanges interurbains de
population ou échanges avec d’autres pays, régions,
continents).
• Un biais? Même si on connait les volumes démographiques
concernés, il est difficile d’n cerner la qualité (âge,
éducation, activités….)
• Solde migratoire est la différence entre l’émigration et
l’immigration
• Encore plus correcte: différence entre la variation
intercensitaire et le solde naturel
• Une forte corrélation entre conjoncture économique et
mouvements migratoires
c. Les transformations
spatiales
• Le développement périphérique des villes est si important
qu’il oblige tout scientifique ou spécialiste de la ville à en
tenir compte: les villes s’étalement par annexion des
espaces ruraux avoisinant
• La création de villes nouvelles, de pôles urbains: on parles
des urbanisations nouvelles
• Changements de statut de villages (communalisation
intégrales-communes urbaines)
Étalement urbain
Densité en périphérie moins importantes que les densité au
centre ( a travers l’indice étalement)
Interprétation de l’indice d’étalement
l’indice d’étalement noté SI mesure la
progression de la surface urbanisée ou bâtie
par rapport à l’accroissement de la population
si SI =0,
SI varie entre 0 et -1 progression urbaine
moins importante que la croissance
démographique
SI varie entre 0 et 1, progression urbaine plus
importante que la croissance démographique
intérêt
permet d’étudier l’évolution d’une aire
métropolitaine en différente dates ou de
comparer l’évolution de deux métropoles sur
une même période
Etalement urbain
Des facteurs qui tiennent à
• l’évolution démographiques des villes
• La délocalisation fonctionnelle (changement de localisations des activités
économiques
• La migration résidentielle ou de la mobilité résidentielle, les résidences multiples
En Europe 7changement de résidences par personnes au cours d’une vie
Aux USA un peu moins de 20% de la population changent de résidence chaque
année
A Dakar 18% des dakarois ont déclaré avoir changé de résidence ;
• Cette mobilité s’explique par la suburbanisation de l’habitat et la tendance à l’habitat
pavillonnaire. Dans les pays économiquement avancés, cette mobilité résidentielle est
facilitée par la motorisation et sans doute par le crédit et la fiscalité ; dans les pays
moins développés, ce bourgeonnement périphérique procède de l’intensité des
établissements urbains à la fois sous l’impulsion des pouvoirs publics et les créations
spontanées.
• Les conséquences de l’étalement urbain sont multiples

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