Audit

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M302: Réaliser un audit

comptable et financier
Plan
Introduction
Chapitre 1:
les concepts fondamentaux de l’audit
Chapitre 2:
Démarche générale de l’audit comptable et
financier
Chapitre 3:
La mise en œuvre des techniques et des outils de
l’audit comptable et financier
Chapitre 1: les concepts fondamentaux de
l’audit
 Définition de l’audit
 Les types d’audit
 l’audit financier et comptable : Définition et objectifs
 Audit opérationnel: Définition et objectifs
 Différences entre:
• audit externe/ audit interne
• audit /contrôle de gestion
• audit /inspection
 Relations entre les différents domaines d'audit
Définition de l’audit
• Un audit est une analyse menée par un ou
plusieurs experts, avec un œil indépendant, sur
un aspect précis de l’entreprise. L’auditeur va
évaluer, investiguer, mais aussi vérifier que
l’entreprise respecte des règles ou des normes
en vigueur.

• Un audit peut également être déclenché afin de


réaliser un état des lieux d’un service ou d’un
département complet d’une entreprise. .
Les types d’audit
• L’audit financier et comptable
Au Maroc, la loi rend obligatoire l’audit financier
dans les cas suivants :
• Les sociétés anonymes quelle que soit leur
taille ;
• Les autres formes si le chiffre d’affaires
dépasse 50 millions de dirhams.
Définition du manuel des normes « Audit légal et contractuel »

Une mission d'audit des états de synthèse a pour


objectif de permettre à l’auditeur d'exprimer
une opinion selon laquelle les états de synthèse
ont été établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément à un référentiel
comptable identifié et qu’ils traduisent d’une
manière régulière et sincère, la situation
financière de la société, ainsi que le résultat de
ses opérations et le flux de sa trésorerie.
Définition de l’IFAC
(International Federation of Accountants)

l'audit a pour but d'augmenter le niveau de


confiance que les états financiers inspirent aux
utilisateurs visés. Pour que ce but soit atteint,
l'auditeur exprime une opinion indiquant si les
états financiers ont été préparés dans tous
leurs aspects significatifs, conformément au
référentiel d'information financière applicable.
Définition de le CGNC
Une mission d’audit des comptes a pour objectif
de permettre au commissaire aux comptes de
formuler une opinion exprimant si ces comptes
sont établis, dans tous leurs aspects
significatifs, conformément au référentiel
comptable qui leur est applicable.
Définition de la loi 15 -89 réglementant la
profession des experts comptables au Maroc

l’audit est un examen critique auquel procède un


professionnel compétent et indépendant en
vue d'exprimer une opinion motivée sur la
régularité et la sincérité des comptes d'une
entreprise donnée.
Cette définition reprend les principaux critères de l’audit :
• Le caractère professionnel de l’examen qui exige la compétence
et l’indépendance vis-à- vis de l’entité auditée ;

• La régularité à travers le respect de la réglementation et les


principes préconisés par le référentiel comptable (CGNC),

• La sincérité et l’application de la bonne foi des règles et des


procédures comptables. Elle implique l'évaluation correcte des
valeurs comptables et une appréciation raisonnable des risques
et des dépréciations ;

• le respect de l’image fidèle, à travers le choix des méthodes de


présentation ou de calcul envisageables, les mieux adaptées à
la réalité de l'entreprise et à fournir les informations nécessaires
à leur compréhension.
Objectifs de l’audit financier

L’entreprise apparaît donc comme un lieu où se situent des intérêts


convergents mais aussi divergents voire-même contradictoires. Les
comptes établis doivent être sincères et transparents.
Objectifs de l’audit financier
• Donner une assurance quant à la régularité et la sincérité des
comptes d'une entreprise

• Vérifier le respect des règles et principes comptables tels qu'ils


résultent de la loi comptable
Exemple :
– Contrôle des règles d’évaluation et d’imputation des
opérations comptables ;
– Contrôle de séquentialité des ventes ;
– Contrôle du chiffre d’affaires ;
– Contrôle de la caisse ;

etc.
L’impact des scandales financiers sur l’audit financier

Il fallait trouver d’autres mesures pour redonner confiance aux partenaires de l’entreprise,
surtout aux pourvoyeurs de fonds :
Loi SARBANES-OXLY aux USA, Loi sur la sécurité financière en France et des lois similaires un
peu partout dans le monde.
L’audit financier contractuel
• la mission de l’auditeur se limite à porter une opinion sur les
comptes et non pas la certification des comptes
• La mission d’audit est définie librement entre l’expert
comptable et l’entreprise cliente, il peut intervenir dans:

 La constitution de la société
 La tenue ou la révision des comptes
 Analyser la qualité du SI et évaluer sa fiabilité et les risques
qu’il présente
 Evaluer des risques spécifiques ( risque juridique par rapport
aux contrats établis par l’entreprise)
 Evaluation de l’entreprise dans le cadre des opérations de
fusion
 ………
Audit opérationnel

• l’auditeur opérationnel s’attachera à obtenir la


vision réelle du fonctionnement d’une
entreprise, plutôt que d’estimer l’image de
cette entreprise par sa comptabilité.

• Il consiste à vérifier que toutes les normes que


l’entreprise s’est imposée en interne sont bien
respectées
L’audit opérationnel
• Il vise à s’assurer :

• Que les organisations sont efficaces.

• Que les instructions de la direction sont appliquées.

• Que les procédures mises en place comportent les sécurités

suffisantes.

• Que les informations fournies à la direction sont sincères.

• L’audit opérationnel touche donc plusieurs domaines, à savoir, l’audit

fiscal, l’audit juridique, l’audit social, l’audit stratégique, l’audit technique,

l’audit informatique, L’audit organisationnel…


Audit Vs Contrôle de gestion

Les deux fonctions diffèrent sur les points


suivants :

• le contrôle de gestion analyse les


résultats alors que l’audit contrôle les
processus et les conditions d’obtention des
résultats
Audit Vs Inspection
La mission d’audit a pour finalité de relever les
défaillances et les réparer, alors que le
contrôle d’inspection est coercitif, le but étant
de détecter le non-respect des règles en vue
de prévoir des sanctions.
Audit externe Vs Audit interne :

 L’audit externe est réalisé par une personne ou un cabinet extérieur à l’entreprise.

 L’audit interne est assuré par une personne ou un service salarié de l’entreprise.
Travail de recherche:
 Les scandales financiers:
ENRON
WORLDCOM
 PARMALAT
 Les big five
DEMARCHE GENERALE DE L’AUDIT
COMPTABLE ET FINANCIER
Etape 1 : acceptation de la mission d’audit

Norme concernée de l’ordre des expert


comptable
Pour accepter une mission, le commissaire aux comptes doit:
 Faire une prise de connaissance globale de l’entreprise afin
de connaitre les particularités et les spécificités de
l’entreprise,
 Analyser les risques,
 Déterminer le budget de la mission, le programme du travail
nécessaire à la mission et
 Choisir l’équipe concernée.
Pour garantir la crédibilité de la mission et l’indépendance
totale du CAC, il faut respecter les conditions suivantes

• Eviter le cumul dans la société vérifiée du contrôle légal ou


contractuel des comptes avec d’autres activités.

• Éviter la dépendance financière.

• L’ auditeur ne doit pas réaliser un contrôle donné s’il existe


une relation financière, d’affaires, d’emploi ou autre entre
lui-même et son client dont un tiers raisonnable et informé
jugerait qu’elle compromet son indépendance.
• Selon l’article 161 de la loi 17-95 relatives aux
sociétés anonymes, ne peuvent être désignés
comme commissaires aux comptes :
– Les fondateurs, apporteurs en nature, administrateurs et les
membres du conseil de surveillance ou du directoire de la
société

– Les conjoints, ascendants et descendants jusqu'au 2é degré

– Ne peuvent être commissaires aux comptes d’une même


société, deux ou plusieurs experts comptables qui font
partie d’un même cabinet (pour les sociétés qui présentent
des comptes consolidés et les sociétés cotées en bourse)
Ainsi que l’article 162 de la même loi, stipule que :

 Les commissaires aux comptes ne peuvent être désignés comme


administrateurs, directeurs généraux ou membres du directoire qu’après un
délai minimum de 5 ans à compter de la fin de leurs mission
 Dans les sociétés qu'ils contrôlent
 Dans une société détenant 10% ou plus du capital de la société
contrôlée

 Les personnes ayant été administrateurs, directeurs généraux membres du


directoire d'une société anonyme ne peuvent être désignées commissaires
aux comptes dans les 5 ans au moins après la cessation de leurs fonctions.
 Dans lesdites sociétés
 Dans les sociétés détenant 10% ou plus du capital desdites sociétés
Etape 2: planification et orientation de la
mission
• La planification de la mission consiste à
obtenir une connaissance satisfaisante de
l’entreprise, en identifiant très tôt les
problèmes comptables ou d’audit importants,
tout en prenant en considération les risques
éventuels
Les principales étapes de planification sont les suivantes :

1. Organiser la réunion de planification ;

2. Prendre connaissance de l’activité de l’entreprise, de son secteur et des

normes ;

3. Effectuer une revue analytique préliminaire ;

4. Évaluer l’environnement de contrôle ;

5. Identifier les risques ;

6. Déterminer le seuil de signification préliminaire ;

7. Identifier les composants significatifs ;

8. Préparer le calendrier d’intervention, la répartition des tâches et le budget ;

9. Documenter la stratégie d'audit & préparer un programme de travail ;

10. Préparer le plan de mission.


Organiser la réunion de planification :

Les auditeurs doivent prendre en considération le


respect des éléments suivants :

 Connaître l’activité de l’entreprise ;


 Prise de connaissance des risques majeurs liés à
l’activité de l’entreprise ;
 Relecture des rapports de l’exercice N-1 et
discussion des points relevés et des réserves ;
 Poser des questions sur les nouveautés de la société
au cours de l’exercice N ;
Prendre connaissance de l’activité de l’entrepris, de son secteur et des normes :
Prendre connaissance de l’activité de l’entrepris, de
son secteur et des normes :
Prendre connaissance de l’activité de
l’entrepris, de son secteur et des normes :
L’auditeur doit tenir deux dossiers:

Le dossier permanent: contient toutes les


informations nécessaires sur l’entreprise;

Le dossier annuel: contient toutes les


informations liées au déroulement de la
mission
Effectuer une revue analytique préliminaire
La revue analytique est un ensemble de techniques
visant à :

 Faire des comparaisons entre les données figurant


dans les états de synthèse et des données antérieures
et prévisionnelles de l'entreprise,
 Faire des comparaisons entre les états de synthèse de
l'entité et des données d’entreprises similaires,
 Analyser les fluctuations et tendances,
 orienter la mission d’audit.
Évaluation l’environnement de contrôle :

• Elle se faire à travers l’évaluation de :


– La politique de délégation des responsabilités,
– Respect des lois et de la réglementation ;
– Rôle de l'audit interne …………
Identifier les risques :
Risque
inhérent
Risque lié à l’entreprise

Risque d’audit ( risque Risque du


d’anomalie significative) contrôle interne

Risque de non
Risque lié à l’auditeur
détection

Risque d’audit: est le risque qu’un auditeur exprime une opinion favorable
lorsqu’en réalité les états financiers présentent des anomalies significatives

Anomalie significative: une information comptable inexacte qui peut influencer le


jugement des utilisateurs des états financiers
• Risque inhérent :c’est la possibilité qu’une anomalie significative se
produise dans les comptes, :
 Inhérent au secteur d’activité( obsolescence techniques , des difficulté
sur le marché…)
 Inhérent à l’environnement financier ( faillite d’un fournisseur…
 Inhérent à la direction ( expérience des dirigeants et leur intégrité…

• Risque de contrôle interne: le risque qu’une anomalie significative ne


soit ni prévenue ni détectée par le contrôle interne et donc non
corrigée à temps .

• Risque de non-détection : le risque que les travaux d’audit ne


parviennent pas à détecter les erreurs dans les comptes.
Risque d’audit=Risque inhérent x Risque lié au
contrôle x Risque de non-détection
Déterminer le seuil de signification préliminaire :

C’est le montant à partir duquel des omissions ou


inexactitudes, isolées ou cumulées, auraient pour effet de
modifier ou influencer le jugement des utilisateurs des
états de synthèse.

Il s’apprécie à deux niveaux :


 Niveau global qui correspond aux états de synthèse pris
dans leur ensemble
 Niveau d’un compte ou groupe de compte : erreur
tolérable.
Déterminer le seuil de signification préliminaire :
Déterminer le seuil de signification préliminaire :

 Fixation du SS est lié au principe comptable « l’importance significative »


 Le seuil de signification est inversement proportionnel au niveau du
risque d’audit.
 L’auditeur fixe le SS en simulant la logique d’un utilisateur des états
financiers, il est couramment admis pour:

 Le reclassement ( le montant est juste/le compte est erroné): un seuil de 10%


du poste concerné

 Ajustement( le compte est juste/ le montant est erroné) :


 un seuil de 5 à 10% du résultat courant,
 1 à 2% de la marge brute,
 0,5 à 2% du total bilan,
 1 à 5 % des capitaux propres,
 0,5 à 1% du chiffre d’affaires.
Identifier les composants significatifs :

Déterminer les composants (cycles ou comptes) significatifs, qui peuvent

contenir des erreurs significatives, en se basant sur :

• Le seuil de signification

• la probabilité d’erreurs

• La revue analytique ;

• Comptes qui sont fortement affectés par les jugements (provisions pour

dépréciation des clients ou des stocks) ;

• Comptes qui font appel à des techniques comptables complexes (par

exemple, la valorisation des stocks dans une entreprise à cycle long de

production) ;
Préparer le calendrier d’intervention, la répartition des tâches
et le budget :

• Calendrier d’intervention : de la planification


au rapport final
• La répartition des tâches entre les membres
de l’équipe
• Le budget :Quantification des travaux en
heures.
Documenter la stratégie d'audit & préparer un programme de travail :
Etape 3 : Evaluation du contrôle interne
Le contrôle interne
Selon l’ordre des experts comptables

Le contrôle interne est l’ensemble des mesures de sécurité

mises en place par l’entreprise et qui ont pour but::

 La protection et la sauvegarde du patrimoine

 La fiabilité de l’information fournie

 Respect des lois et réglementations en vigueur.

 Minimiser le risque des fraudes


Objectifs du contrôle interne :

Selon le référentiel COSO, les objectifs du


contrôle interne sont :
– L’efficacité et l’efficience des opérations
financières( maitriser le risque de fraude,
protection des propriétés de l’entreprise)

– La fiabilité des informations financières

– La conformité aux lois et aux réglementations


Les composantes du contrôle interne :
• Le référentiel COSO, a précisé que l’atteinte des objectifs du CI exige
l’intégration de cinq composantes
L’environnement de contrôle :

Les dirigeants de l’entreprise doivent sensibliser


le personnel au besoin du contrôle et
instaurer une culture favorable du contrôle
interne :
définition claire des pouvoirs et des
responsabilités
pratiquer l’intégrité et l’éthique.
Imposer la discipline et l’organisation
L’évaluation des risques :

• Elle a pour but d’attirer l’attention de la


direction sur les rsiques
• Faire une analyse des risques et déterminer
les moyens appropriés pour faire face à ces
risques.
Les activités de contrôle :

• C’est l’ensembles des procédures mises en


place pour maitriser les risques .
Les activités de contrôle

Pour réduire les risques d’erreur ou d’actes illégaux ainsi que le


risque de ne pas les détecter aucun individu ne doit
contrôler toutes les étapes clé d’une transaction (La
séparation des taches)

Les fonctions qui ne sont pas cumulables


• La fonction de décision (les autorisations)
• La fonction détention de valeur et de bien
• La fonction d’enregistrement
• La fonction de Contrôle
application
L’information et la communication :

L’entreprise doit disposer d’un système


d’information qui doit être pertinent lui
permettant de diffuser l’information utiles entre
dirigeants et personnel.
La communication doit etre:
• Ascendante
• Transversale
• descendante
La supervision :

• Le pilotage et le suivi périodique des


procédures du contrôle interne pour vérifier
leur qualité.
Huit Principes pour un contrôle interne
efficace
1-l’organisation :Ce principe précise aussi que les fonctions de la société doivent
être séparées afin d’éviter l’incompatibilité et par voie de conséquence de faire
face aux risques de fraude.

2- L’autocontrôle : Ce principe stipule que les procédures mises en place doivent


permettre le fonctionnement d’un système d’autocontrôle mis en œuvre par
des recoupements, des contrôles réciproques ou des moyens techniques .

3- la permanence :ce principe exige que les procédures mises en place doivent être
utilisées d’une manière permanente afin de détecter les faiblesses.

4- l’universalité :Ce principe signifie que toutes les parties prenantes qui travaillent
au sein de l’entreprise, c’est-àdire que ce soit les dirigeants, les employeurs, les
salariés doivent se conformer au respect du contrôle interne. Autrement dit
personne ne peut être exclue du contrôle interne car il est universel.
5-l’indépendance :Ce principe stipule quel que soit les méthodes, les
procédés et les moyens utilisés par l’entreprise les objectifs de l’entreprise
doivent être atteints

6-L’information : elle doit être pertinente, disponible et accessible dans le


temps et le lieu voulu ;

7-l’harmonie :le dispositif du contrôle interne doit être adapté aux


caractéristiques de l’entreprise

8-La qualité du personnel: il faut impérativement avoir du personnel qualifié ,


compétent et intègre cela nécessite bien évidemment une bonne politique
au niveau de la gestion des ressources humaines en termes de
recrutement et la formation).
Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle
interne ( par l’auditeur)

1- Identification des cycles et des opérations significatives

ce sont les cycles qui traitent des données ayant une incidence
significative sur les états de synthèse.
• Ventes
• Achats
• Encaissements

• ……….
Mise en œuvre de l’évaluation du contrôle
interne ( par l’auditeur)
2) Compréhension des flux des opérations
significatives :

 Enquête auprès du personnel approprié du client

 Observation des méthodes de traitement et des


procédures utilisées ;

 Test de cheminement.
Manuel de procédures

Procédure : il s’agit des règles à suivre pour


l’accomplissement d’une tâche par une ou plusieurs
personnes. Elle suppose l’existence :
• De documents supports de transmission des
informations ;
• D’intervenant avec des limites et des obligations
définies ;
• Des règles de transmission, de contrôle, de
classement, de conservation et d’enregistrement
Techniques de description des procédures :

 Flow-Chart (diagramme de circulation des documents)


:
 Visualise les différentes étapes de circulation des
documents et des informations
 Interactions entre les personnes intervenant dans le
processus
 Il utilise des symboles standardisés

 Narratif
 Nécessaire quand il est difficile d’utiliser un flow-chart
exercice
• Le service réception des commandes de l’entreprise « ALPHA » reçoit
les commandes des clients soit par courrier soit par simple télex ou
téléphone.
• Il duplicate le bon de commande reçu, il garde la copie, envoie
l’original au service expédition, qui doit vérifier l’état des stocks et
saisir le service achats en cas d’insuffisance des stocks.
• Le service expédition prépare les commandes en établissant un bon
de livraison comprenant : la date d’expédition, les quantités livrées et
la signature du chef magasinier.
• Le bon de livraison est envoyé au service facturation qui doit établir
une facture en quatre exemplaires : L’originale est envoyée au client,
une copie est adressée au service de comptabilité générale, une autre
est envoyée au magasinier pour actualisation de son état de stock et
la dernière est adressée au service recouvrement des créances clients.
Les limites du contrôle interne face au risque
de fraude
• La fraude commise par les membres de la direction: les dirigeants
cherchent toujours à accroître fictivement la situation de
l’entreprise pour recevoir des primes liées aux performances. De
même ils considèrent que le contrôle concerne que les
subordonnés

• La collusion: On entend par collusion entente entre deux ou


plusieurs personnes pour nuire contre l’entreprise. La collusion
rend les fraudes difficilement détectables

• Les dysfonctionnements Le personnel de l’entreprise peut parfois


mal interpréter les instructions du contrôle interne et par voie
de conséquence commettre des erreurs d’une manière
involontaire
Etape 4 : Obtention des éléments probants (le contôle des
comptes)
Les techniques de contrôle :

• L’auditeur doit recueillir des éléments


probants et suffisants et appropriés pour
parvenir à des conclusions raisonnables sur
lesquelles il peut fonder son opinion.
Découpage des comptes :

Le contrôle des comptes se fait à travers le découpage du bilan et du compte


de résultat en sections.
• Section = groupe de comptes homogènes.
• Sigma des sections = Balance Générale.
• La répartition des travaux au sein de l’équipe d’audit se fait par section.

Exemple de sections:
– Capitaux propres ;
– Provisions pour risques & charges ;
– Dettes de financement ;
– Immobilisations ;
– Stocks ;
– Clients & comptes rattachés ;
– Fournisseurs & comptes rattachés
• Les assertions d’audit: ce sont les critères dont
la réalisation conditionne la régularité, la
sincérité et l’image fidèle des comptes
• L’audit vérifie les assertions
Les assertions concernant les flux : (transactions)

 Survenance : les opérations et les événements qui ont été


enregistrés se sont produits et se rapportent à l’entité ;
 Exhaustivité : toutes les opérations et tous les événements
qui auraient dû être enregistrés, sont comptabilisés ;
 Exactitude : les montants et autres données relatives aux
opérations et événements ont été correctement enregistrés ;
 Séparation des périodes : les opérations et les événements
ont été enregistrés dans la bonne période comptable ;
 Imputation comptable : les opérations et les événements ont
été enregistrés dans les comptes appropriés.
Les assertions concernant les soldes :
(Bilan)
 Existence : les actifs, les passifs et les fonds propres
existent ;
 Exhaustivité : tous les actifs, les passifs et les fonds propres qui
auraient dû être enregistrés l'ont bien été ;
 Valorisation et affectation : les actifs, les passifs et les
fonds propres sont portés pour leur bonne valeur et
tous les ajustements résultant de leur valorisation sont
enregistrés de façon appropriée.
 Droits et obligations : l’entité détient ou contrôle les droits
sur les actifs, et les dettes correspondent aux obligations de
l’entité ;(vérifier les actes de propriété des construction pour
exemple)
Les assertions concernant la présentation et la
divulgation (des états financiers):
C'est le troisième type d'assertion qui peut relever des assertions au niveau des

transactions et des assertions de solde de compte.

• Exactitude et évaluation : Les transactions, soldes et autres registres financiers ont

été divulgués avec précision et aux évaluations appropriées.

• Classification et compréhensibilité : Les transactions, événements, soldes et autres

documents financiers ont été classés correctement et présentés de manière claire

qui favorise la compréhensibilité pour les utilisateurs des états financiers.

• Exhaustivité : les transactions, événements, soldes et autres documents financiers

ont été entièrement divulgués dans les états financiers.

• Occurrence : des transactions, événements, soldes et autres enregistrements

financiers se sont produits et sont liés à l'entité.


Les techniques d’audit

1- L’examen analytique (revue analytique) ;


2- L’observation physique ;
3- La circularisation des tiers ;
4-Validation par rapport aux pièces justificatives ;
5- Les recoupements internes ;
6-L’appréciation des évaluations ;
7-Mission initiale : soldes d’ouverture
8-Estimations comptables
9-Déclarations de la direction
1- L’examen analytique
Les techniques de la revue analytique:
 La revue de vraisemblance : Il s’agit de vérifier l’harmonie des comptes:
vérifier un compte à partir d’un autre compte( TVA facturée et comptes
clients, TVA récupérables et comptes fournisseurs….)

Vérifier si les soldes des comptes à auditer sont normaux ( par ex il y a des
soldes qui ne peuvent jamais être créditeur comme la caisse , clients ou
inversement débiteur comme les dettes)

 Les comparaisons de données absolues( en valeur dans le temps et dans


l’espace)
 Les comparaisons de données relatives (ratios)
 L’analyse de tendances
2- L’observation physique :
L’observation physique est une technique, à haut niveau
de force probante, qui est utilisée pour confirmer
l’existence d’un actif.

Cette technique peut s’appliquer, principalement :

• aux stocks,
• aux immobilisations corporelles,
• aux effets,
• aux espèces en caisse.
Le contrôle physique des stocks :
Le contrôle physique des immobilisations corporelles :

• Vérifier l’inventaire physique des


immobilisations
• Rapprocher le fichier des immobilisations avec
les comptes des immobilisations et l’inventaire
des immobilisations
• Vérifier que les immobilisations inscrites à
l’actif sont bien la propriété de la société
Contrôle des effets de commerce :

• Vérifier l’état des effets à recevoir et s’assurer


de la concordance des totaux avec les
comptes collectifs
Les espèces en caisse :

• Compter les espèces en caisse en présence


des responsables et effectuer les
rapprochements avec les soldes figurant dans
les livres.
3- La circularisation des tiers (Norme 3505) :

• Définition : La circularisation des tiers ou la


confirmation directe consiste à demander à
des tiers ayant des liens d'affaires avec
l'entreprise vérifiée de confirmer directement
à l’auditeur des informations concernant des
opérations comptables.
Principaux cas de confirmation
• Immobilisations : elles se font principalement auprès de
l’agence nationale de la conservation foncière ;

• Créances et dettes : confirmation des clients et


fournisseurs, des emprunts, des prêts auprès des tiers
concernés;

• Valeurs d'exploitation : stocks appartenant à des tiers et


en dépôt dans l'entreprise ; stocks appartenant à
l'entreprise et en dépôt chez les tiers.
• Titres de participation et de placement : titres
en dépôt, portefeuille géré par un tiers
(banque par exemple),

• Personnel : prêts et avances ;


• Les différents types de confirmation
une demande de confirmation fermée:
Demande de confirmation
Une demande de confirmation ouverte:
demande d’information
Préparation des demandes de confirmation
• La demande de confirmation est établie par
l’entreprise auditée;
• La réponse doit être adressée directement à
l’auditeur.
La validation par rapport aux pièces justificatives :

 Les pièces créées à l’extérieur de l’entreprise et


gardées par elle :
• les factures fournisseurs ;
• les bons de commandes reçus des clients ;
• les relevés bancaires.

La force probante de ces documents est bonne si


l’entreprise n’y a pas apporté de modifications.
Les pièces créées par l’entreprise et qui portent la
marque d’une circulation extérieure :
• les effets acceptés ;
• les bordereaux de remise des valeurs à la banque
• les doubles des BL signés et cachetés par le client.

La force probante de ces documents peut être


assimilée à celle des documents créés à l’extérieur
et conservés par l’entreprise.
Les pièces créées par l’entreprise et adressées à des
tiers :
• les factures clients ;
• la correspondance adressée à des tiers ;
• les bons de commande adressés aux fournisseurs.

La force probante de ces documents est moindre : il


faudra analyser si ces documents sont confirmés par
des documents créés par des tiers (ex : règlements
des clients).
Les pièces créées et retenues par l’entreprise :

• ordres de fabrication ;

• bons de sortie ;

• demande d’achat.

Cette catégorie de pièces a la force probante la plus faible en raison de :

• la création de pièces, sur ordre de la direction, pour justifier des opérations

fictives ;

• la création de pièces fictives pour dissimuler des fraudes commises.

• Toutefois, ces documents seront d’autant plus probants que le contrôle

interne sera fiable et important


Le recoupement
• Rapprochement de deux ou plusieurs
témoignages qui se rencontrent , se
confirmant l’un par l’autre
Exemples de recoupements internes
 Rapprochement entre amortissements et
provisions au bilan et dotations et reprises au
compte de résultat.

 Rapprochement des charges de personnel avec


les déclarations à la CNSS et les déclarations à l’IR

 Rapprochement entre le chiffre d’affaires déclaré


à la TVA et le C.A. comptabilisé
L’appréciation des évaluations :
Pour certains postes le contrôle de l’existence se double d’une
appréciation des évaluations.

Cas des stocks : une fois le contrôle des quantités effectué, il convient
d’apprécier tant les principes d’évaluation retenus par l’entreprise que
leur application pratique.

Cas des immobilisations : vérification du respect de la valorisation des


immobilisations, à l’entrée et à la clôture.

Cas des créances : accorder un intérêt particulier à la conversion des


créances libellées en monnaies étrangère et aux créances nécessitant
une dépréciation.
Mission initiale : soldes d’ouverture (Norme 3510) :

• L’objet de cette norme est de définir les


principes fondamentaux concernant les soldes
d’ouverture:
Lorsqu’il s’agit d’un premier audit d’états de
synthèse
Lorsque les états de synthèse de période
précédente ont été audités par autre auditeur
Estimations comptables (Norme 3540) :

• Une « estimation comptable » désigne une


évaluation approximative du montant d'un
élément en l'absence d’une méthode de
mesure précise. Par exemple :
les provisions pour dépréciation des stocks et
créances pour les ramener à leur valeur probable
de réalisation ;
la provision pour risque pour un procès en cours ;
les provisions pour garantie
• L'auditeur doit recueillir des éléments
probants sur le caractère raisonnable des
estimations comptables.

• Comparaison des estimations faites des


périodes précédentes avec les résultats réels
de ces mêmes périodes
Déclarations de la direction (Norme 3580) :

• L’auditeur doit obtenir une déclaration écrite de


la direction confirmant que cette dernière :
prend acte de sa responsabilité dans la conception
et la mise en œuvre d’un contrôle interne propre à
prévenir et à détecter les erreurs ;

considère que l’effet des anomalies relevées par


l’auditeur et non corrigées, n’est pas significatif au
regard des états de synthèse
Les dossiers de travail
Les dossiers de travail :
• Facilitent la planification et la réalisation de
l’audit ;
• Permettent la supervision et la revue des
travaux d’audit ;
• Et consignent les éléments probants résultant
des travaux d’audit effectués pour fonder
l’opinion de l'auditeur.
Les conclusions d’audit:

 Certification sans réserve


 Certification avec réserve
 Refus de certifier
 Désaccord
 Impossibilité de se prononcer
La réserve peut revêtir différentes formes

• Limitation
• Incertitude
• Désaccord/ajustement.
Les limitations :

La limitation aux champs de révision est invoquée


lorsque l’auditeur n’a pas pu faire une des
diligences

• Inventaire physique
• Revue du contrôle interne
• Circularisations
• Etc.
• Cas d’incertitude

• Évaluation ou estimation des provisions


• Risques de litiges
• Estimations comptables
• Etc.
• Les désaccords/ ajustements
• Le désaccord traduit la divergence de position entre l’auditeur et
l’entreprise sur l’application d’un principe comptable, d’une méthode
d’évaluation ou encore la traduction comptable d’un évènement

• Lorsque l’auditeur est en désaccord sur un point avec le traitement


adopté par l’entreprise, il essaye de proposer une correction, sur les états
de synthèse:

• appelée « ajustement » lorsqu’il s’agit d’un effet sur les résultats ou les
capitaux propres(montant)
• appelée « reclassement » lorsqu’il s’agit d’un reclassement de compte à
compte
Les dossiers de travail :
• Facilitent la planification et la réalisation de
l’audit ;
• Permettent la supervision et la revue des
travaux d’audit ;
• Et consignent les éléments probants résultant
des travaux d’audit effectués pour fonder
l’opinion de l'auditeur.
Les dossiers de travail :
• Facilitent la planification et la réalisation de
l’audit ;
• Permettent la supervision et la revue des
travaux d’audit ;
• Et consignent les éléments probants résultant
des travaux d’audit effectués pour fonder
l’opinion de l'auditeur.

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