0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
3 vues16 pages

Infection à Méningocoque 2025

Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Télécharger au format pptx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 16

Infection à

Méningocoque
Pr LIMSRENG Sétha
Hôpital Camette
Objectif

• Introduction
• Epidémiologie de l’infection à méningocoque
• Physiopathologie
• Clinique
• diagnostic
• Ménagement (traitement)
• Prévention
Introduction
• Les méningococcies: maladies contagieuses dues
Coloration au Bleu de Methylène
au méningocoque (neisseria meningitidis):
– diplocoque à gram négatif aérobie encapsulé,
– 13 sérogroupes: A, B, C, Y, et W135.
• A B et C qui provoqueent des épidémies,
• Se présentent sous deux formes cliniques:
– La méningite à méningocoqe:
• plus commune, mais la pronostic est bon sous
traitement correct.
– La septicémie à méningocoque:
• Moins fréquente mais souvent fatale, même quand elle
est traitée activement.
• Il est peut être présente dans le fond de la gorge de certaines
personnes : environ 10 % de la population en est porteuse à un
moment donné.
Épidémiologie
1. Répartition géographique
– Inégalement répartire dans le monde
• incidence est plus forte: Afrique subsaharienne, 20-
30/100 000/an,
• OMS estime: environ 500 000 cas et 50 000 décès
dus au méningocoques ,
• Sérotypes A et C sont prédominants en Afrique et en
Asie.
• Sérotypes B et C: en Europe et Amérique
2. Réservoir naturel
– Le rhinopharynx de l’homme,
– Portage nasopharyngé asymptomatique fréquent,
– Neisseria meningitidis est responsible de 75% des
méningites avant 25 ans,
– Taux des mortalités 43% (enfants de 6 mois- 4 ans) et
Épidémiologie (suite)

3. Mode de transmission
– Le méningocoque est une bactérie très fragile en
dehors de son environnement naturel,
– Le risque de transmission est donc faible: pas
necessaire d’isoler les personnes,
– La transmission interhumain est directe:
• Personne à personne, à court distance, face à face,
• Par des sécrétions respiratoires ou salivaires lors
– de la toux,
– des éternuements,
– de la parole.

– Période d’incubation: 1 à 10 jours, habituellement < 4


jours.
physiopathologie
• Phase d'implantation muqueuse
- Colonisation de la muqueuse nasopharyngée (dans
10j)
- Adhésion aux cellules épithéliales par des pili,
• Phase bactériémique
- Pénétration dans les cellules épithéliales et
franchissement de la barrière muqueuse
- Résistance aux défenses immunitaires (capsule ?
déficit en système du complément ?) et diffusion par
voie sanguine
• Phase méningée
- Fixation sur les plexus choroïdes par les pili
- Passage de la barrière hémato-méningée par
endocytose
- Multiplication dans les méninges
clinique
1. Bactériémie aiguë à méningocoque:
– 15% des malades ont une méningococcémie sans
méningite, fièvre, frisson, arthralgies, mialgies,
– 40% = purpura fulminans ou méningococcémie
fulminans, choc infectieuse et un purpuras
extensif dans quelques heurs, Pétéchy, et
écchymose évoluant rapide en grands placards
nécrotique avec vésicules contenant les germes.
– Syndrome de waterhouse-friderichsen: nécrose
des surénales ,
– Nécrose des extrémités (amputation)
Clinique (suite)
2. Méningite:
– Début brutal, maux de tête intenses,
– Malaise génerale, fièvre, frisson,
– Syndrome méningé: céphalée, raideur de nuque, nausée,
vomissement, photophobie, confusion, somnolence,
– Raideur de la nuque, peut ajouter d’autre signes
neurologiques (prostration, délire, coma et/ou convulsions.
– petite éruption violacée sur la peau irritabité,
– 20%: purpuras, le plus souvent pétéchial,
– Évolution favorable sans séquelle dans 80%,
– Séquelle (15%) = hypoacousie ou surdité uni ou bilatérale.
paralysie oculaire , faciale. ..
– La mortalité: 5%
Clinique (suite)
3. Bactériémie subaiguë ou chronique:
– Forme rare: fièvre, éruptions
pustuleuses, arthralgie persiste longue,
4. Autres manifestations: exceptionnelle
– 2 à 10% des cas: pneumopathie,
endocardite, péricardite, ostéomyélite..
Arguments du diagnstic
1. Prélévements
- Si possible avant toute antibiothérapie
- LCR (hypertendu, trouble), Sang (en cas de
purpura fulminans uniquement)
- Prélévements de gorge : aucun intérêt !
- Transport rapide au laboratoire < 2h et à
température ambiante (20-37°C) car bactérie
fragile
2. Examen cyto-bactério-chimique du LCR
– Isolement du germ (LCR et/ou Sang): confirme le
diagnostic.
1. Recherche de diplocoques Gram (­ ) en "grains de
café" : très spécifique mais peu sensible
(bactéries souvent rares ou absentes),
2. Nombreux polynucléaires (>100-500 /mm3),
Arguments du diagnstic
3. Culture
(suite)
Obtention de colonies sur milieux spéciaux (J1-J2)
Identification et sérotypage (J2-J5), antibiogramme (J2-J5)
4. Autres techniques
Intérêt pour le diagnostic des infections décapitées par
une antibiothérapie précoce (purpura fulminans)
Recherche des antigènes capsulaires solubles dans
le LCR ou le sang ; agglutination de particules de latex
sensibilisées:
- technique rapide (1-2h), spécifique mais peu sensible
- permet surtout de confirmer un examen microscopique
douteux
- permet de déterminer le sérotype
5. Recherche de l'ADN bactérien dans le LCR
(le sang ?) par amplification spécifique
type PCR
- technique longue (1-2j), spécifique et sensible mais pas
thérapeutique
Tous les cas suspusion de l’infections à méningocoques doit
admis à l’hôpital.

1. En cas de purpura fulminans: (durée 7 jours)


– Immédiate donner le 1er dose antibiotique efficace (méningocoque),
– Ceftriaxone 50-100 mg/kg/j IV (≤ 1g chez l’enfent , 1 à 2g chez
l’adulte),
– Cefotaxime par IV ou IM, 50 mg/kg/j,

2. La méningite: (durée 7 jours)


– Ceftriaxone 75 mg/ kg/ j en 1 ou 2 perfusion/j,
– Cefotaxime 200 mg/ kg /j en 4 à 6 perfusions /j ou perfusion continue

3. Traitements adjuvants:
– Corticothérapie
– Réhydratation
– Antipyrétic,….
Le suivi
• Les paramètre de suivi: la fièvre et
l’état neurologique,
• La ponction lombaire de contrôle
n’est pas justifiée en cas évolution
est favorable,
Prévention
• Trois type de vaccins sont disponibles:
– Les vaccins antiméningococciques polysidiques
existent sous form:
• Bivalente: groupe A et C,
• Trivalente: groupe A, C et W,
• Tétravalente: groupe A, C, Y et W.
Réferences
• E.pylli 2006, et ECN_Pylli 2012.
• http://www.iph.fgov.be/epidemio/epifr/plabfr/info_men.htm
• www.chu-besancon.fr/meningite/2008-Meningite-court.pdf

Vous aimerez peut-être aussi