généralité infectieux
généralité infectieux
généralité infectieux
11- Herpes : l‘herpès est la première cause d’érythème polymorphe d’arthrite, d’une poussée d’herpès, d’un rash maculo-papuleux et
récurrent. surtout d’un purpura pétéchial (parfois vésiculo-pustuleux ou bulleux
12- Herpès : L’isolement viral avec recherche de l’effet cyto-patho- permet d’isoler le germe).
gène reste la méthode de référence. La sérologie est utilisée à des Pneumocoque : terrain (éthylisme, diabète…) ; brèche ostéoten-
fins épidémiologiques le test ELISA permet la distinction entre dineux ; foyer ORL ou pulmonaire. Le tableau est souvent grave ; on
HSV1 et HSV2. L’aciclovir est indiqué pour l’herpès génital (pas peut retrouver un coma, des convulsions, un déficit neurologique,
d’AMM pour la gingivo-stomatite herpétique ; pas plus pour les ré- des troubles neurovégétatifs, parfois un purpura fulminans (asplé-
currences labiales). nisme). Risque de cloisonnement neuroméningé. Séquelles +++. Il
13- Rougeole : le signe de Koplik apparaît à la fin de la période d’in- faut déterminer la CMI du germe pour les ß-lactamines. Mortalité =
vasion et persiste plusieurs jours. Pathognomonique mais incons- 30 % (5% pour les méningites à méningocoque).
tant. Le vaccin confène une immunité efficace pendant plus de 10 Haemophilus influenzae : atteignant l’enfant entre 6 mois et 6 ans
ans ; alors que la maladie confère une immunité durable. (entre 2 mois et 5 ans) . Le début est parfois insidieux et syndrome
14- Rubéole : moins contagieuse que la rougeole (10% des femmes méningé discret.
ne sont pas immunisés). La période de contagiosité s’étend d’une
Certaines méningites bactériennes à pyogènes, vues au tout dé-
semaine avant l’apparition de l’éruption à 2 semaines après.
but, peuvent avoir une formule lymphocytaire ou mixte.
15- Rubéole : Adénopathies constantes ; l’éruption s’étend en 24 h,
morbilliforme le premier jour puis scarlatiniforme le 2 e j et disparaît Les complications sont plus fréquentes en cas de méningite à
le 3e jour. Le NFS montre une leuconeutropénie et parfois un syn- pneumocoque, de listériose neuroméningée, de tuberculose, de mé-
drome mononucléosique. Autre : purpura thrombopénique retardé ningo-encéphalite herpétique.
(15j après l’éruption). Persistance du canal artériel malformation La précocité du traitement des méningites bactériennes est le
cardiaque rubéolique (triade de Gregg gynéco). meilleur facteur de bon pronostic.
16- Septicémies : le traitement doit être pris pendant 6 semaines. Phénicolé + vancomycine en cas d’allergie aux ß-lactamines. On
L’association est indiquée en cas de septicémie à BGN, à Staph, et utilise le cotrimoxazole en cas de méningite à listéria si allergie à la
puis je ne sait plus. pénicilline.
En cas de méningo-encéphalite à liquide mixte (Listera, herpès)
association aciclovir en IV + ampicilline + gentamicine (au moindre
doute traitement anti-tuberculeux).
Méningite post-chirurgical ou post-traumatique (staphylocoque,
BGN) C3G + fosfomycine Flagyl
Prévention : on utilise la spiramycine pour les sujets contacts (âgé
de moins de 4 ans pour l’Haemophilus influenzae) pour le méningo-
coque.
L’éviction scolaire, la fermeture ou la désinfection des locaux sont
inutiles.
ANTIBIOTIQUES
En cas d’allergie
Listeria Amoxicilline + gentamycine Cotrimoxazole
D- MÉNINGITES À LIQUIDE CLAIRE
Haemophilus Céfotaxime (200 mg/kg/j) Chloramphénicol
Pneumo- Amoxicilline (200 mg/kg/j) Céfotaxime
coque
Méningo- Amoxicilline
coque
E- ANTIBIOTIQUES
SPECTRE D’ACTION
Il étroit, certains cocci Gram (streptocoques) ; cocci Gram – (méningocoque, gonocoque) ; bacille Gram (Listeria, Cory-
Pénicilline G nebacterium) ; bacille Gram positif anaérobie strict (clostridium) et les spirochètes (tréponème, leptospire).
Pénicilline M Spectre identique à celui de la pénicilline G avec en plus une activité sur les staphylocoques producteurs de pénicillinase
mais Méti-S
Pénicilline A Streptocoques ; méningocoques ; BGN (Listeria, salmonelles, Shigelle, Proteus mirabilis, E. coli, Haemophilus influenzae).
G1, La plupart des Cocci Gram (en particulier les staphylocoques Méti-R) ; quelques bacilles Gram – (Klebsiella, haemo-
Céphalospo- 2 philus, Proteus…)
rines G3 Très active sur les méningocoques, gonocoques, streptocoques ; bacille gram négatif.
Aminosides Cocci Gram + (Staph Méti-S…), cocci gram – ; bacilles gram + et la majorité des bacilles Gram négatif (entérobactérie,
Pseudomonas…).
Macrolides Germes intracellulaires (chlamydia, rickettsia) ; mycoplasme ; tréponème ; streptocoques ; staphylocoques ; Corynebacte-
rium ; Clostridium.
Quinolones Bactéries intracellulaires (légionnelles…) ; bacilles Gram – (KES, Pseudomonas inconstamment) ; staph Méti-S ; méningo-
coque et gonocoque…
Phénicolés Cocci gram ; Listéria ; entérobactéries ; Haemophilus influenzae ; spirochètes ; bactéries intracellulaires ; germes anaéro-
bies.
Cyclines Bactéries intracellulaires (Chlamydia, Mycoplasma, Rickettsia, Brucella) ; spirochètes (leptospires…) ; Vibrio cholerae
Rifamycine Mycobactéries ; bactéries Gram (Staph y compris Méti-R ; streptocoques, méningocoque…) ; certaines bactéries Gram –
(Legionella, Brucella)
Glycopeptides Spectre étroit : staphylocoque (même méti-R), entérocoque, streptocoques, anaérobie Gram + (même C. difficile), Coryne -
bacterium.