supplice
supplice
n.m. [ du lat. supplicium, action de ployer les genoux, de supplier, de plicare, plier ]SUPPLICE
(su-pli-s') s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Nule vie sans son suplice [COTGRAVE, ]Tel vie, tel supplice [ID., ]
ÉTYMOLOGIE
- Lat. supplicium, supplice, proprement offrande, prière, de supplicare (voy. SUPPLIER), ainsi dit parce que, quand on allait exécuter à mort un citoyen romain, le rex sacrorum dévouait le coupable aux dieux au moyen d'une prière et d'un sacrifice, afin de laver le peuple romain des suites du sang versé.
supplice
Condamner quelqu'un au dernier supplice, Le condamner à mort. Mener quelqu'un au supplice, Le mener à l'endroit où il doit être exécuté.
Les supplices éternels, Les peines de l'enfer.
SUPPLICE se dit d'une façon générale des Souffrances corporelles infligées aux vaincus, aux prisonniers, à toute sorte de victimes. Malheur à celui qui tombe aux mains de ces peuples barbares : ils le feront périr dans d'atroces supplices.
Il se dit, par extension, de Tout ce qui cause une vive douleur de corps et qui dure quelque temps. La goutte est un supplice, un supplice cruel.
Fig. et fam., Être au supplice, Souffrir beaucoup de quelque mal, de quelque incommodité, de quelque douleur physique ou morale. J'ai une migraine violente, je suis au supplice. Ne vous voyant pas revenir, j'étais au supplice. Témoin de son embarras, j'étais au supplice. Je suis au supplice quand il faut que je l'écoute. On dit de même, par exagération : Avec ses discours fastidieux, il me met au supplice.
SUPPLICE se dit figurément de Tout ce qui cause une peine, une affliction, une inquiétude violente et de quelque durée. C'est un supplice pour moi que d'entendre cet homme-là. Depuis la dernière lettre de mon fils, le manque de nouvelles me met au supplice. Le supplice de l'absence. Le supplice de l'attente.
Fig., Supplice de Tantale, État d'une personne obligée de se priver d'une chose qui s'offre à sa vue et qui la tente.
supplice
Supplice, Supplicium.
supplice
SUPPLICE, ou SUPLICE, s. m. SUPLICIER, v. act. [Dern. e muet au 1er, é fer. au 2d.] Suplice est, proprement, une punition corporelle, ordonée par la Justice: le suplice de la roûe, du gibet, etc. Condamner, mener au suplice.
Pour vous charger ici du soin de son suplice,
Est-ce à vous que le ciel a commis sa justice?
Sémiramis.
Plus le coupable est grand, plus grand est le suplice.
Volt. Sémiramis.
= Par extension, douleur vive et longue. "La gravelle, la goutte est un vrai suplice. = Fig. Peine, afliction, inquiétude violente, et qui dûre quelque-tems. Pour des coeurs passionés, l'absence est un suplice. "C'est un suplice pour moi que de vivre avec cet homme. Voy. TOURMENT.
SUPLICIER ne se dit qu'au propre. Faire subir le suplice de la mort. "On a suplicié trois voleurs. "Il fut suplicié en Grève. — Il n'est pas du beau style.
supplice
supplice
עינוי (ז), עִנּוּיkwellingtorturestrazio, supplizio, torturaFolterизтезания酷刑mučenítortur고문tortyr (syplis)nom masculin