« Utilisateur:Liam788/Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde 2006 » : différence entre les versions
Ligne 724 : | Ligne 724 : | ||
Après le match tout l'Allemagne célèbre cette qualification historique dans un match extrêmement tendu. Cette victoire ne se résume pas uniquement aux joueurs mais bien à l'entraîneur Jürgen Klinsmann, qui souvent critique concernant le choix numéro 1 du gardien de l'Allemagne, ce soir du 30 juin 2006 les circonstances lui, on donne raison au natif de [[Göppingen]]. Le choix de Jens Lehman dont le gardien avait des notes sur les joueurs argentins dans ça chaussettes a été plus judicieux qu’[[Oliver Kahn]]. |
Après le match tout l'Allemagne célèbre cette qualification historique dans un match extrêmement tendu. Cette victoire ne se résume pas uniquement aux joueurs mais bien à l'entraîneur Jürgen Klinsmann, qui souvent critique concernant le choix numéro 1 du gardien de l'Allemagne, ce soir du 30 juin 2006 les circonstances lui, on donne raison au natif de [[Göppingen]]. Le choix de Jens Lehman dont le gardien avait des notes sur les joueurs argentins dans ça chaussettes a été plus judicieux qu’[[Oliver Kahn]]. |
||
{|style="border:1px #aaaaaa solid; border-collapse:collapse; font-size:90%;" |
|||
|<cite> Source : [https://www.hdg.de/lemo/bestand/objekt/dokument-lehmann-spickzettel.html Le bout de papier de Jens Lehmann]</cite> |
|||
|} |
|||
Si le match se termine bien du côté Allemand ce n'est pas le cas pour les Argentins qui dans un esprit de revanche de la finale 1990, n'ont pas pu se qualifier pour la cinquième fois de son histoire dans un dernier carré de Mondial. A contrario pour l'Allemaggne il s'agira de sa 11eme participation en demi-final, record mondial devant les Bresiliens (10 fois). Lors de l'arrivée des joueurs dans les vestiaires, des altercations ont éclaté entre les joueurs allemands et argentins. La FIFA a désigné le remplaçant argentin [[Leandro Cufré|Leandro Damian Cufre]] comme étant à l'origine de la bagarre. Le défenseur de l'[[Associazione Sportiva Roma|AS Rome]] a ensuite reçu un [[Carton rouge|carton rouge]] de la part de l'arbitre Lubos Michel. L'Allemagne retrouvera l'[[Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 2006|Italie]] en demi-finale qui a facilement disposé de l'[[Équipe d'Ukraine de football à la Coupe du monde 2006|Ukraine]] 3-0. |
Si le match se termine bien du côté Allemand ce n'est pas le cas pour les Argentins qui dans un esprit de revanche de la finale 1990, n'ont pas pu se qualifier pour la cinquième fois de son histoire dans un dernier carré de Mondial. A contrario pour l'Allemaggne il s'agira de sa 11eme participation en demi-final, record mondial devant les Bresiliens (10 fois). Lors de l'arrivée des joueurs dans les vestiaires, des altercations ont éclaté entre les joueurs allemands et argentins. La FIFA a désigné le remplaçant argentin [[Leandro Cufré|Leandro Damian Cufre]] comme étant à l'origine de la bagarre. Le défenseur de l'[[Associazione Sportiva Roma|AS Rome]] a ensuite reçu un [[Carton rouge|carton rouge]] de la part de l'arbitre Lubos Michel. L'Allemagne retrouvera l'[[Équipe d'Italie de football à la Coupe du monde 2006|Italie]] en demi-finale qui a facilement disposé de l'[[Équipe d'Ukraine de football à la Coupe du monde 2006|Ukraine]] 3-0. |
Version du 5 avril 2024 à 22:42
Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde 2006 | ||||||||
Fédération | DFB | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Classement | 3e | |||||||
Organisateur(s) | Allemagne | |||||||
Participation | 16e | |||||||
Meilleure performance | Vainqueur en 1954, 1974 et 1990 | |||||||
Sélectionneur | Jürgen Klinsmann | |||||||
Capitaine | Michael Ballack | |||||||
Meilleur buteur | Miroslav Klose (5) | |||||||
Maillots | ||||||||
| ||||||||
Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde | ||||||||
| ||||||||
modifier |
Contexte
Finaliste du dernier mondial 2002 au Japon et en Corée du Sud, l'équipe nationale allemande a connu une transformation significative de sa structure et de sa philosophie du football, notamment en ce qui concerne la formation. Après avoir essuyé deux échecs mémorables à l'Euro 2000[1] et à l'Euro 2004, se retrouvant même dernier de son groupe lors de l'une de ces compétitions, l'Allemagne a décidé de réformer son approche de la formation de ses jeunes joueurs[2], s'inspirant en partie des méthodes en vigueur en France, mais aussi dans une moindre mesure en Espagne et aux Pays-Bas. "L'élimination à l'Euro 2000 a été un tournant décisif", admet la Ligue allemande (DFL) dans un document officiel de 2011, « au tournant du siècle, le football allemand était KO (...) Ce qui a suivi a été une révolution dans la formation des jeunes. Nous avons envoyé tous les entraîneurs de la fédération à l'étranger pour observer ce qui fonctionnait bien et dont nous pourrions nous inspirer», rapporte Helmut Sandrock, ancien secrétaire général de la Fédération allemande de football (DFB)[3].
Contrairement à d'autres pays européens, en particulier ceux situés à l'ouest de l'Allemagne, l'encadrement dans le développement des jeunes joueurs est plus élaboré. En conséquence, les clubs et les équipes nationales obtiennent de meilleurs résultats qu'en Allemagne. La Liga espagnole performe bien sur la scène européenne, tandis que la Ligue 1 française et l'Eredivisie hollandaise exportent mieux leurs joueurs. En revanche, en Allemagne, tout reste à améliorer, car il n'y a ni système de détection systématisé, ni centres de formation pour les jeunes élites, ni même de championnat national junior. Ainsi, la France, les Pays-Bas et l'Espagne sont des exemples à suivre[4].
Dans le cadre de la réorganisation du football allemand, la DFB sélectionne des entraîneurs qui prônent une nouvelle philosophie de jeu et une vision du football influencée par celle de l'Europe occidentale. Après l'échec de l'Euro 2004, la fédération confie la gestion de l'équipe nationale à Jürgen Klinsmann[5], épaulé par Joachim Löw, recruté du club autrichien d'Austria Vienne. Tous deux passionnés de tactique, ils prônent un football en phase avec la modernité. Sous leur impulsion, la DFB met en place un plan visant à harmoniser le style de jeu et la tactique de toutes les équipes nationales allemandes, des U15 à l'équipe réserve[6]. Cette initiative est rapidement adoptée par les clubs de Bundesliga[7],[8]. Après des années de travail, les résultats se font de plus en plus visibles, notamment avec l'éclosion de plusieurs jeunes joueurs talentueux et, en définitive, des performances convainquant des équipes jeunes allemandes. L'équipe allemande de 2006 marque ainsi le début d'une nouvelle ère dans le football allemand.
-
Jürgen Klinsmann en conférence de presse.
-
Joachim Löw adjoint de Klinsmann.
-
Hansi Flick lui aussi adjoint de Klinsmann.
Projet organisation du Mondial 2006
Apres avoir réussît à organiser la Coupe du Monde 1974, avec la Réunification allemande en 1990 la volonté de la Fédération allemande de football (Deutscher Fußball-Bund, DFB) d'organiser la Coupe du monde en Allemagne pour la deuxième fois se concrétise de plus en plus cette idée remonte au début des années 90 juste après la réunification. La fédération et son président Egidius Braun entament alors la promotion dans le pays d'une telle candidature. Fin 1996, Franz Beckenbauer donne son accord pour devenir ambassadeur de la candidature allemande. Il prend en 1998 la présidence du comité de candidature et c'est en cette qualité qu'il transmet au président de la FIFA Sepp Blatter, le 26 novembre 1998, la déclaration d'intentions officielle de la fédération allemande pour l'organisation de la Coupe du monde 2006[9],[10]
Par ailleurs, si cette candidature ravie les autorités allemandes elle le sera moins pour la presse allemande et étrangère qui se questionne sur la candidature allemande[11]. En juin 2015, l'hebdomadaire allemand Die Zeit révèle que l'Allemagne aurait acheté l'organisation du Mondial 2006 grâce à une série d'investissements en Asie visant à obtenir le soutien des responsables de la Fifa de ce continent. Le groupe pharmaceutique Bayer et le fabricant automobile Volkswagen auraient investi en Thaïlande et en Corée du Sud. Daimler aurait injecté de l'argent dans Hyundai car le fils du fondateur du constructeur automobile coréen siège au conseil d'administration de la Fifa. Et le gouvernement de Gerhard Schröder aurait acquis le vote de l'Arabie saoudite en échange de lance-roquettes[12],[13].
Coupe des confédérations 2005
En remportant la candidature du Mondial 2006, l'Allemagne organise dans la foule la Coupe des confédérations 2005. Cette coupe depuis cette édition en Allemagne sert comme répétition générale pour les organisateurs de la Coupe du monde[14].
La Mannschaft se trouve logiquement dans le groupe A étant organisateur. Elle affronte la Tunisie, champion d'Afrique de 2004, l'Australie, vainqueur de la Coupe d'Océanie de 2004 et l'Argentine, finaliste de la Copa América 2004[15]. Pour le premier match du groupe, les Allemands gagnent contre l'Australie sur le score de 4-3. Le second match, les hommes de Jurgen Klinsmann gagne sur le score lourd de 3-0 contre la Tunisie, deux matchs, deux victoires, l'Allemagne accède déjà en demi-final avant d’affronter l’adversaire le plus coriace de ce groupe contre l'Argentine. Contre l'Albiceleste les Allemands assurent l'essentiel en terminant premier du groupe après un match serre qui se conclue sur un match nul de 2-2, l'Allemagne garde la première place grâce à un meilleur goal-average. Au dernier carre, ils affrontent les champions du monde en titre, le Brésil. Dans un match tendu où les Allemands ont un sentiment de revanche pour la finale de 2002, perdent en fin de match contre le Brésil sur le score de 2-3. Néanmoins, la Mannschaft termine sur une note positive en gagnant le match pour la troisième place contre le Mexique, victoire 4-3 de l'Allemagne[16].
Pour la deuxième fois de son histoire l'Allemagne participe à la Coupe des confédérations, après celle de 1999 au Mexique avec un bilan mitige puisque que l'Allemagne et élimine au 1er tour[17], cette fois-ci cette équipe qui représente en sorte une pré-équipe du mondial 2006, gagne le podium et laisse entrevoir un espoir d'une bonne performance au Mondial 2006.
Match de préparation
Après la Coupe des Confédérations 2005, l'Allemagne organise quelques matchs amicaux pour terminer au mieux cette année. La Mannschaft affronte un adversaire de prestige en jouant contre l'équipe des Pays-Bas, demi-finaliste de l'Euro 2004. Les Hollandais l'emportent sur le score de 2-0 avec un doublé d'Arjen Robben, mais les Allemands montrent du caractère en fin de match et reviennent à égalité, 2-2[18]. Le deuxième match contre la Slovaquie soulève des doutes sur la capacité allemande car une fois de plus, les Allemands perdent sur le score de 2-0 avec une défense qui reste perfectible[19]. Cette fois-ci, l'attaque allemande ne parvient pas à sauver les apparences malgré une deuxième mi-temps prometteuse, et le match se termine par une défaite allemande. Par ailleurs, lors de ce match, Jürgen Klinsmann décide pour la première fois de remplacer Oliver Kahn par Jens Lehmann dans les buts[note 1]. Le troisième match contre l'Afrique du Sud ne sera pas une partie de plaisir. Cependant, les Allemands renouent avec la victoire en s'imposant 4-2, mais une fois de plus les hommes de Klinsmann encaissent deux buts[20]. En encaissant deux buts lors de trois matchs consécutifs, l'Allemagne est plus que jamais critiquée par la presse allemande pour sa défense[21]. Le quatrième match contre la Turquie à l’extérieur confirme la faiblesse défensive de l'Allemagne, avec une défaite 2-1 qui alimente les critiques sur la responsabilité de Jürgen Klinsmann[22]. Malgré une victoire encourageante 1-0 contre la Chine, cette équipe modeste n'atténue pas les critiques à l'égard de l’équipe allemande[23],[24]. Pour le dernier match de l'année, les Allemands font match nul contre la France au Stade de France[25],[26].
Pays-Bas | 2 - 2 | Allemagne | |||
Robben 3e 46e | (2 - 0) | 50e Ballack 81e Asamoah |
Stade Feijenoord, Rotterdam Spectateurs : 45 500 Arbitrage : Ausum | ||
Rapport (DFB) |
Slovaquie | 2 - 0 | Allemagne | |||
Karhan 21e (pen.) 38e | (2 - 0) | Tehelné pole, Bratislava Spectateurs : 9 276 Arbitrage : Eric Braamhaar | |||
Rapport DFB |
Allemagne | 4 - 2 | Afrique du Sud | |||
Podolski 12e (48) 55e Borowski 47e |
(1 - 1) | 26e (pen.) Bartlett 50e McCarthy |
Weserstadion, Brême Spectateurs : 9 276 Arbitrage : Grzegorz Gilewski | ||
Rapport DFB |
Turquie | 2 - 1 | Allemagne | |||
Altıntop 24e Şahin 87e |
(1 - 0) | 90e Neuville | Stade olympique Atatürk, Istanbul Spectateurs : 23 000 Arbitrage : Domenico Messina | ||
Rapport DFB |
Allemagne | 1 - 0 | Chine | |||
Frings 51e (pen.) | (0 - 0) | Volksparkstadion, Hambourg Spectateurs : 50 000 Arbitrage : Lucílio Batista | |||
Rapport DFB |
France | 0 - 0 | Allemagne | |||
(0 - 0) | Volksparkstadion, Hambourg Spectateurs : 50 000 Arbitrage : Steve Bennett | ||||
Rapport DFB |
En 2005, Jürgen Klinsmann et son adjoint, Joachim Löw, ont tiré de précieux enseignements. Malgré l'optimisme suscité par la Coupe des Confédérations en vue de la Coupe du monde de football 2006, les matchs amicaux qui ont suivi ont mis en lumière une fragilité défensive non négligeable de l'Allemagne. Pour l'année 2006, des ajustements tactiques seront apportés et les matchs préparatoires avant la Coupe du Monde seront scrutés de près par les spécialistes et la presse allemande, car la plupart des joueurs ayant participé à ces matchs amicaux auront de fortes chances de faire partie du tournoi mondial. L'Allemagne affrontera en premier match les Italiens de Marcello Lippi à Florence, les Américains à Dortmund, le Luxembourg à Fribourg-en-Brisgau, le Japon à Leverkusen, et une semaine avant le mondial, la Colombie à Mönchengladbach.
Défaite lourde face aux Italiens
Le , l'Allemagne commence son premier match de préparation contre la Squadra Azzurra, à Florence. Ce match fut un désastre footballistique côté allemand, pour la presse allemande, la première mi-temps est considérée comme la pire première mi-temps sous Jürgen Klinsmann. Après le match, Klinsmann fait le constate que : "C'était une leçon", il le dit en allemand, en anglais et aussi en italien[27].
Au coup d'envoi, Alberto Gilardino ouvre le score à la 4e minute, suivi de près par un deuxième but italien marqué par Luca Toni de la Fiorentina trois minutes plus tard. Avec un avantage de 2-0 dès les dix premières minutes, l'équipe allemande se trouve déconcertée par la tactique et la technique du jeu italien. Malgré une légère reprise de l'équipe allemande, le réalisme fait défaut aux hommes de Klinsmann. À la 39e minute, la situation s'aggrave pour l'équipe allemande lorsque Daniele De Rossi marque le but du 3-0. La seconde mi-temps est plus prolifique pour les Allemands, cependant, comme en première mi-temps, ces derniers manquent de réalisme devant Gianluigi Buffon, permettant aux Italiens d'alourdir le score à 4-0 à la 57e minute grâce à un but de Alessandro Del Piero sur un centre de Mauro Camoranesi. Les Allemands sauvent l'honneur à la 82e minute grâce à Robert Huth, marquant ainsi son deuxième but en sélection. Le match se termine sur un score de 4-1 en faveur de l'Italie[28].
« Nous savions qu'un tel revers allait survenir ... Cela ne change pas nos plans.[C 1] »
— Jürgen Klinsmann
Après le match et les déclarations de l’entraîneur allemand. La question sur le rajeunissement de la sélection allemande fait écho en Allemagne. Pour la presse allemande, ce match n'est pas seulement une humiliation au niveau du score, mais sur le jeu propose par la Mannschaft. Une équipe trop fragile et avec peu de caractère, voila les conclusions tirées par la presse et certains supporters[30]. Malgré cela, Jürgen Klinsmann garde un système de jeu basé sur le 4-4-2 et garde toujours confiance à certains joueurs cadres critiques après cette lourde défaite[31],[32].
Italie | 4 - 1 | Allemagne | Stade Artemio-Franchi, Florence | |||||||||||||||||||||
Gilardino 4e Toni 7e De Rossi 39e Del Piero 57e |
82e Huth | Spectateurs : 28 317 Arbitrage : Eduardo Iturralde González | ||||||||||||||||||||||
(Rapport DFB) | ||||||||||||||||||||||||
Gianluigi Buffon – Fabio Cannavaro, Fabio Grosso, Alessandro Nesta ( 80e Marco Materazzi), Cristian Zaccardo, Mauro Camoranesi ( 89e Manuel Pasqual), Daniele De Rossi ( 68e Erich Hamann), Andrea Pirlo ( 74e Simone Barone), Alessandro Del Piero ( 80e Vincenzo Iaquinta), Alberto Gilardino ( 64e Simone Perrotta), Luca Toni | Équipes | Jens Lehmann – Arne Friedrich, Robert Huth, Philipp Lahm, Per Mertesacker ( 46e Christoph Metzelder), Michael Ballack, Sebastian Deisler, Torsten Frings ( 67e Bastian Schweinsteiger), Bernd Schneider ( 67e Tim Borowski), Miroslav Klose, Lukas Podolski ( 46e Gerald Asamoah) | ||||||||||||||||||||||
|
Victoire encourageante face aux USA
La rencontre contre les Etats-Unis, révélera des surprises cote allemand dans un premier temps Jürgen Klinsmann, modifie son onze de départ de façon assez significatif particulièrement en défense. Oliver Kahn re-gagne son poste de gardien de but, Christoph Metzelder, Gerald Asamoah et Sebastian Kehl débutent au niveau de la défense[33].
La physionomie du match se trouve être à l'antipode de ce qui s'est passé en Italie. Les Allemands dominent clairement la première mi-temps, mais comme leur match contre l'Italie, un manque de réalisme flagrant empêche l'Allemagne de mener déjà au score. La deuxième mi-temps avec un changement judicieux où Lukas Podolski cède sa place à Bastian Schweinsteiger, qui marque à la 47e minute de jeu. Le jeu reprend à un faux rythme, les allemands ont pour objectif de ne pas concéder de but et les américains veulent éviter une contre-attaque allemande. C'est vers la 70e minute que le match prend une autre tournure, les américains plus entreprenants en attaque laissent des espaces en défense, les Allemands marquent le deuxième but à la 72e minute, trois minutes plus tard les Allemands inscrivent le troisième but et Michael Ballack marque le but du 4-0. Les américains se sont dépassés par les Allemands mais l’arrière droit américain, Steve Cherundolo, réduit le score à 4-1 et marque par la même occasion son premier but en sélection, fin du match 4-1 pour l'Allemagne[34].
Après le match la presse Allemande est satisfait par l'aspect défensif de la Mannschaft mais si elle relève quelques problèmes sur l'aspect tactique du jeu allemand, Jürgen Klinsmann gagne peu à peu la confiance des supporter il sera soutenu de plus en plus par des personnalités publique en Allemagne jusqu’à la Chancelière qui prône la stabilité de l’équipe[35].
Allemagne | 4 - 1 | États-Unis | Westfalenstadion, Dortmund | |||||||||||||||||||||
Schweinsteiger 47e Neuville 73e Klose 75e Ballack 79e |
86e Eddie Johnson | Spectateurs : 64 500 Arbitrage : Peter Fröjdfeldt | ||||||||||||||||||||||
(Rapport DFB) | ||||||||||||||||||||||||
Oliver Kahn – Philipp Lahm, Per Mertesacker, Christoph Metzelder, Arne Friedrich ( 83e Fabian Ernst), Michael Ballack, Sebastian Kehl ( 83e Patrick Owomoyela), Bernd Schneider ( 67e Tim Borowski), Gerald Asamoah ( 67e Oliver Neuville), Miroslav Klose, Lukas Podolski ( 46e Bastian Schweinsteiger) | Équipes | Kasey Keller – Gregg Berhalter, Steve Cherundolo, Jimmy Conrad, Cory Gibbs ( 77e Heath Pearce), Pablo Mastroeni ( 74e Ben Olsen), Bobby Convey, Kerry Zavagnin, Brian Ching ( 60e Brian Ching), Eddie Johnson, Josh Wolff ( 17e Chris Klein) | ||||||||||||||||||||||
|
Formalité Luxembourgeoise
Début mai, Jürgen Klinsmann et la sélection allemande publie la liste définitive des 23 joueurs qui iront en Coupe du Monde. À 13 jours du match d'ouverture à Munich contre le Costa Rica, l'équipe de Jürgen Klinsmann a battu une équipe modeste du Luxembourg 7-0, dans la métropole de Fribourg-en-Brisgau, le match sera particulièrement marqué d'une attaque allemande décisive[36].
L'équipe allemande a montré dès le début qu'elle voulait mettre les Luxembourgeois sous pression. La Mannaschft prend l'avantage dès la cinquième minute grâce à Miroslav Klose. Torsten Frings marque sur penalty le deuxième but du match et Lukas Podolski à la 36e minute marque le dernier but de la première mi-temps, 3-0 pour l'Allemagne. Contrairement aux autres matchs les joueurs Allemands jouent sans pression et le jeu allemand se trouve plus fluide, toute fois le niveau de l’équipe luxembourgeoise laisser à désirer et la deuxième mi-temps témoigne du niveau faible du Luxembourg.
« La concurrence s'applique à tous. Ce qui me fait vraiment plaisir, c'est l'énergie que les joueurs ont mise. Ils ont hâte d'être au Mondial. »
— Jürgen Klinsmann
Miroslav Klose marque le quatrième but sur un tir puissant à la 59e minute. Et Lukas Podolski sur penalty à la 65e minute. Record assez surprenant dans ce match à la 71e minute jeu, Oliver Neuville entre en jeu à la place de Podolski et marque un doublet en l'espace de seulement un minute de jeu à la 91e et 92e minutes, fin du match 7-0 pour l'Allemagne[37].
Allemagne | 7 - 0 | Luxembourg | Dreisamstadion, Fribourg-en-Brisgau | |||||||||||||||||||||
Klose 5e 59e Frings 19e (pen.) Podolski 36e 65e (pen.) Neuville 90e 90e |
Spectateurs : 23 000 Arbitrage : René Rogalla | |||||||||||||||||||||||
(Rapport DFB) | ||||||||||||||||||||||||
Jens Lehmann ( 46e Oliver Kahn) – Robert Huth ( 46e Per Mertesacker), Marcell Jansen ( 46e Thomas Hitzlsperger), Christoph Metzelder, Arne Friedrich, Tim Borowski, Torsten Frings ( 46e Sebastian Kehl), Bernd Schneider, Bastian Schweinsteiger, Miroslav Klose ( 62e Gerald Asamoah), Lukas Podolski ( 71e Oliver Neuville) | Équipes | Marc Oberweis – Tim Heinz ( 71e Ben Federspiel), Eric Hoffmann, Claude Reiter ( 25e Tom Schnell), Alphonse Leweck ( 55e Clayton De Sousa), Mario Mutsch, René Peters, Sébastien Rémy, Jeff Strasser, Daniel Huss ( 25e Aurélien Joachim), Charles Leweck ( 74e Joel Kitenge) | ||||||||||||||||||||||
|
Coriace Japonais
L'Allemagne affronte le Japon, comme avant-dernier match de préparation. Après le match contre le Luxembourg, le capitaine Michael Ballack, qui s'est remis d'une blessure à la cheville, a pris la place vacante au milieu de terrain[38].
Au début du match, les Allemands entament le match de manière offensive, mais toujours imprécise dans ses combinaisons avec un manque de réalisme assez important. Les deux équipes se procurent de nombreuses occasions de part et d'autre, mais le score reste nul 0-0 à la mi-temps. La deuxième mi-temps, le match s'envenime, Naohiro Takahara marque un doublet en l'espace de 10 minutes, à la 57e minute et à la 65e minute. La réaction Allemande apparaît à la 76e minute où Miroslav Klose réduit le score et cinq minutes plus tard Bastian Schweinsteiger, sauve la Mannschaft en marquant le but de l’égalisation il sera d'ailleurs l'homme du match pour l'Allemagne, 2-2, les Japonnais ont posé de nombreux problèmes aux Allemands installant un doute pour le mondial[39].
« Après ce déficit, nous pouvons être très satisfaits de ce résultat. L'équipe a montré un bon moral après la défaite 2-0. »
« Nous étions visiblement en pleine préparation. Les Japonais étaient plus vifs.Nous avions les jambes lourdes, mais c'est normal. Ce qui était important, c'est que nous revenions. C'est là qu'on a remarqué le moral des troupes »
Malgré un match nul arrache par l'Allemagne, les réactions des supporters Allemands ne se fait pas attendre, qualifie de performance médiocre face au Japon, le match nul en fin de match montre toutefois aspect moral de l’équipe qui soulage certains supporters. Cette équipe à quelques jours du match soulève des questions[40],[41].
Allemagne | 2 - 2 | Japon | BayArena, Leverkusen | |||||||||||||||||||||
Klose 76e Schweinsteiger 79e |
57e 65e Takahara |
Spectateurs : 22 500 Arbitrage : Kyros Vassaras | ||||||||||||||||||||||
(Rapport DFB) | ||||||||||||||||||||||||
Jens Lehmann – Marcell Jansen, Per Mertesacker, Christoph Metzelder ( 55e Jens Nowotny), Michael Ballack, Tim Borowski ( 62e David Odonkor), Torsten Frings, Bernd Schneider, Bastian Schweinsteiger, Miroslav Klose, Lukas Podolski ( 70e Oliver Neuville) | Équipes | Yoshikatsu Kawaguchi – Akira Kaji ( 36e Yūichi Komano), Tsuneyasu Miyamoto, Yūji Nakazawa, Keisuke Tsuboi, Alex, Takashi Fukunishi, Shunsuke Nakamura, Hidetoshi Nakata, Naohiro Takahara ( 78e Masashi Oguro), Atsushi Yanagisawa ( 79e Keiji Tamada) | ||||||||||||||||||||||
|
Dernier match de préparation
Une semaine avant l'ouverture de la Coupe du Monde 2006, les Allemands affrontent la Colombie comme dernier match de préparation. Hormis le Luxembourg, la Colombie et la seule équipe parmi les matchs de préparations de l'Allemagne, qui n'a pu se qualifier en Coupe du Monde, les « Cafeteros » termine à la sixième place durant la phase qualificative en Amérique du Sud, si ce match sert de préparation pour les Allemands, pour les colombiens ce match contre l'Allemagne relève d'un match plus prestigieux[42].
Apres 20 minutes de jeu et de supériorité de l'Allemagne. Le pays hôte de la Coupe du Monde marque le premier but via le capitaine Michael Ballack, avant la mi-temps, Bastian Schweinsteiger marque à la 41e minute, le but du 2-0. Équipe sérieuse et applique, la Mannschaft rassure et réalise une très bonne première mi-temps. De retour de la pause la physionomie du match change avec un peu d’occasion, ceci s'explique via les nombreux changement effectues, tant côté colombien qu'allemand, néanmoins, ces derniers marquent le dernier but du match via justement un entrant : Tim Borowski à la 69e minute. Fin du match, 3-0 pour l'Allemagne.
« J'étais ravi que l'équipe ait retrouvé un peu de confiance avant le tournoi. C'était bien de terminer sur une victoire et nous avons maintenant très faim pour le match d'ouverture contre le Costa Rica (le 9 juin). Les supporters, les joueurs et moi-même voulons tous que le tournoi commence. Nous avons connu des hauts et des bas, mais nous savions que la date limite était vendredi prochain à Munich. Nous croyons en cette équipe. Je savais en prenant ce poste que je ne pourrais pas plaire à tout le monde. Mon objectif était de bâtir une bonne équipe »
La victoire contre la Colombie et contre les États-Unis laisse un joli espoir pour les supporters au vu du Mondial. Toutefois, la défaite en mars contre l'Italie qui a battu l'Allemagne 4-1 à Florence à révélé des lacunes défensives importante et le match mitigée contre le Japon a Leverkusen appuie cela. De nombreux spécialiste et journaliste Allemands mettent en garde contre cette faiblesse défensive plus que préoccupante, si l'Allemagne a été rassurante face à des pays où le niveau est assez respectable (États-Unis et Colombie) c'est n'est pas le cas face à des pays ayant un niveau un peu plus élevé tel que l’Italie ou le Japon. Cependant, à 1 semaine avec le mondial, le coach, Jürgen Klinsmann répond :
« Nous ne modifierons pas notre philosophie lors de la Coupe du Monde. Nous voulons avancer rapidement et offrir un football attrayant au public. Il est faux de dire que nous avons des problèmes en défense. Nous avons juste du mal à nous déconnecter lorsque nous perdons le ballon »
Allemagne | 3 - 0 | Colombie | Borussia-Park, Mönchengladbach | |||||||||||||||||||||
Ballack 21e Schweinsteiger 38e Borowski 69e |
Spectateurs : 45 600 Arbitrage : Terje Hauge | |||||||||||||||||||||||
(Rapport DFB) | ||||||||||||||||||||||||
Jens Lehmann – Philipp Lahm ( 86e Thomas Hitzlsperger), Per Mertesacker, Christoph Metzelder, Arne Friedrich, Michael Ballack, Torsten Frings ( 72e Sebastian Kehl), Bernd Schneider ( 62e Tim Borowski), Bastian Schweinsteiger ( 73e Marcell Jansen), Miroslav Klose ( 62e Oliver Neuville), Lukas Podolski ( 71e Gerald Asamoah) | Équipes | Óscar Córdoba – Javier Arizala, Luis Amaranto Perea, Pablo Pachón, Hayder Palacio, Jairo Patiño ( 63e Elkin Murillo), Elkin Soto ( 77e Fredy Guarín), Fabián Vargas ( 76e Edwin Valencia), Jhon Viáfara ( 53e Jaime Castrillón), Tressor Moreno ( 46e Hugo Rodallega), Pepe Moreno | ||||||||||||||||||||||
|
Maillot
La firme internationale Adidas est, depuis 1954, le partenaire officiel de la sélection allemande. Elle joue même un rôle crucial lors du sacre miraculeux allemand à la Coupe du monde 1954 en Suisse. Elle bénéficie dès lors d'une confiance et d'une sympathie pour la société allemande, en dehors du réflexe patriotique[43].
Depuis son origine l'Allemagne aborde les couleurs emblématiques noire et blanche lors des Coupes du Monde de football, historiquement, il s'agit des couleurs du maillot de domicile et donc celle utilisée le plus lors des rencontres officielles. Concernant le maillot extérieur (utilisées lors des matchs joués à l'extérieur ou contre des équipes possédant un maillot blanc), elles varient, l'Allemagne abordait souvent des maillots de couleur verts. Avec l'arrive de Jürgen Klinsmann, la reforme footballistique de l'Allemagne ne se résume pas uniquement au sportif mais elle touche aussi à l'esthétique[44].
Depuis 2004, avec l'arrive de Klinsmann les nouveaux maillots extérieure seront de couleurs rouges cela à été officiellement présentés à la veille de le Coupe des confédérations 2005 à Leipzig[note 2]. Pour le Mondial 2006, le maillot rouge comprend un short blanc et des chaussettes rouges[45],[46]
« Nous nous engageons en faveur d'un football offensif. Cela devrait également être symbolisé par les nouveaux maillots rouges, car la couleur rouge représente une certaine agressivité »
L'équipe allemande portera pour la première fois les nouveaux maillots lors du match international contre l'Italie à Florence le 1er mars. Lors de la Coupe du Monde (9 juin au 9 juillet), le maillot rouge se veut en effet une alternative au traditionnel maillot blanc domicile sur le long terme. Cependant, au fil de l'histoire, le maillot rouge ne prendra jamais la primauté du maillot noir et blanc. Et lors du mondial 2006, la Mannschaft utilisera exclusivement le maillot blanc du premier à son dernier match[47],[48].
Effectif et encadrement
La liste finale de la sélection allemande est divulguée le 16 mai, 2006 par la fédération allemande de football. Si la liste, dans son ensemble, semble en adéquation avec les prédictions de la presse allemandes, la présence du jeune David Odonkor, encore jamais appelé, dans la liste des 23 joueurs, surprend. La liste comprend beaucoup de joueurs finalistes du Mondial 2002, 9 au total avec notamment Michael Ballack, capitaine de la sélection.
Au niveau du staff, l’entraîneur Jürgen Klinsmann sera accompagné de Joachim Löw, Hansi Flick et Uli Stielike, les trois personnages seront les adjoints de Klinsmann. Pour le reste du staff, l'Allemagne bénéfice d'un large encadrement, en outre la présence de nombreux préparateurs physiques et de Kinésithérapeutes, Andreas Köpke, gardien emblématique de la Mannschaft et ancien champion du monde 1990 et champion d'Europe 1996, devient depuis 2004, l'entraîneur des gardiens de l'équipe nationale d'Allemagne où il succède à Sepp Maier.
Au niveau de l'effectif, Oliver Kahn, 37 ans, est le joueur le plus âgé de la sélection allemande, à l'inverse le joueur Borussia Mönchengladbach, Marcell Jansen (défenseur) et le plus jeune joueur, âgée de 20 ans. L'age moyenne de l’équipe allemande et de 26,3 ans.
Le choix définitif concernant le poste de gardien, au vu de la Coupe du monde, anime de nombreux débats en Allemagne. Avec les bonnes prestations de Jens Lehmann, durant la saison 2005-2006 avec Arsenal ou, il sera d’ailleurs, finaliste en Ligue des champions[note 3]. Impactera la position d'Oliver Kahn gardien numéro 1, auparavant. Le choix définitif sera acté par Jürgen Klinsmann, qui au bout de plusieurs mois de réflexions et d'observation entre Oliver Kahn et Jens Lehmann. Jürgen Klinsmann, décide que le portier d'Arsenal serait titulaire dans les buts allemands lors de la Coupe du monde 2006, la presse allemande s'attendait à une réaction tendue de la part le gardien du Bayern Munich, surnomme "Kahn le barbare", en raison de ces réactions parfois assez virulente. Le résultat fut tout autre :
« Jürgen Klinsmann a pris sa décision, je l'ai acceptée, j'ai réfléchi et j'ai décidé d'être là pour le bien de l'équipe... Il faut arrêter avec cette histoire et cette guéguerre: nous avons besoin de quelque chose de positif et d'euphorie pour aller au bout. Il faut dépasser cette rivalité entre Kahn et Lehmann »
La défense allemande voit un remaniement majeur de sa composition en comparaison à celle de 2002 ou seul Christoph Metzelder, défenseur du Borussia Dortmund participe pour la deuxième fois d'affilée à un mondial. La défense est peut-être le compartiment le plus débattu et remise en cause en Allemagne. Les performances défensives de la Mannschaft notamment en matchs amicaux n'ont laissé guère de confiance au public allemand avec une solidité défensive moindre, les hommes de Jürgen Klinsmann, on encaissait depuis le début de l’année 2006, 7 buts en cinq matchs amicaux avec notamment des matchs décevants contre l'Italie et le Japon.
Si l’expérience joue un rôle crucial parfois en football, la coupe des confédérations 2005 en Allemagne a pu mettre en valeur certains joueurs à vocation défensive comme Arne Friedrich, Robert Huth et Per Mertesacker ce dernier ayant un avantage physique non négligeable, car mesurant 2 mètres. La nouveauté pour la sélection allemande est l’apparition Philipp Lahm joueur à en devenir pour l'Allemagne, ses prestations à l'origine lui ont permis d’être retenu par le sélectionneur Rudi Völler pour disputer l'Euro 2004, mais les mauvaises performances de l'Allemagne ne lui permettent pas de se distinguer. Il sera le seul joueur qui jouera tous les matchs de l'Allemagne à la Coupe du Monde 2006.
Le milieu allemand sera composé de nombreux joueurs ayant déjà un repère historique en coupe du Monde, ainsi cinq joueurs, on participe à la coupe du monde 2002 : Michael Ballack, capitaine de la sélection et joueurs phare du mondial 2002, cependant suspendu après avoir reçu deux cartons jaunes, il ne peut participer à la septième finale de coupe du monde disputée par l'équipe d'Allemagne, qui s'incline finalement face au Brésil (0-2). Gerald Asamoah joueur du FC Schalke 04. Torsten Frings, joueur emblématique du Werder Brême, réputé pour ses grosses frappes de balle. Sebastian Kehl, qui n'aura joué que deux matchs en Coupe du monde 2002. Et Bernd Schneider, joueur qui a joué tous les matchs du dernier mondial au même titre que Torsten Frings.
La nouveauté pour l'Allemagne et l'apparition du jeune joueur prometteur : Bastian Schweinsteiger, grâce à ces bonnes performances au Bayern Munich, il s'impose très rapidement comme titulaire au sein de la Mannschaft. En juin 2006, alors qu'il est retenu pour la Coupe du monde de football en Allemagne, il compte déjà 29 sélections et 7 buts en équipe nationale alors qu'il n'a même pas 22 ans. La surprise de cette liste est sans aucun doute l'apparition de David Odonkor, jeune joueur du Borussia Dortmund. Il crée la surprise en étant retenu à la Coupe du monde de football de 2006 avec la sélection allemande alors qu'il n'avait jamais été sélectionné auparavant. Jürgen Klinsmann a décrit, David Odonkor comme un immense talent :
« Il apportera quelque chose dont nous avons un besoin urgent : la vitesse, la capacité à surprendre, la capacité à avancer jusqu'au bas de l'aile et à frapper des centres »
Si le poste de gardien questionne de nombreux supporters allemands et l'aspect défensif de l'Allemagne inquiète. Le milieu, quant à lui rassure dans sa globalité, malgré quelques défaillances au niveau de la construction de jeu est des faibles retours des milieux sur l’aspect défensif. L'Allemagne peut compter sur un milieu expérimente et talentueux.
-
Michael Ballack, capitaine
L'histoire de la sélection allemande se résume souvent avec une efficacité offensive prédominant sur les adversaires. L'Allemagne ayant un football attrayant à vocation offensive en fait dès lors une équipe généralement tourne vers l'avant ; rarement où sont les matchs ou l'Allemagne joue de façon défensive. Les matchs amicaux avant mondial témoignent de ce constat-là, pour l’année 2006 en cinq matchs amicaux, la Nationalmannschaft marque 17 buts avec une moyenne de 3 buts par match.
L'attaque allemande est composée de : Miroslav Klose, connu pour sa remarquable détente et son jeu de tête qui font de lui un adversaire redoutable dans le domaine aérien. Il sera le meilleur buteur de la Coupe du monde 2006 avec 5 buts à son compteur. Et Oliver Neuville, attaquant du Borussia Mönchengladbach, vice-capitaine, qui est un vrai danger devant le but adverse. Doté d’une bonne vitesse, il s’est illustré comme un buteur fiable et prolifique, pas seulement en sélection, mais aussi et surtout au club. En dehors Mike Hanke qui fait seulement 1 apparition au mondial, la liste des attaquants est complète par la présence de Lukas Podolski joueur du FC Cologne, il deviendra futur joueur du Bayern Munich après le mondial. Miroslav Klose, Oliver Neuville et Lukas Podolski, participeront à tous les matchs de l'Allemagne pour ce mondial.
L'esprit de Grunewald
Si lors du sacre au mondial de 1954 en Suisse, les Allemands évoquaient l'esprit de Spiez pour symboliser leur lieu de campement dans la ville de Spiez, pour la presse allemande, le terme : esprit de Grunewald est dès lors utilisé pour l'équipe allemande de 2006 qui se prépare à Berlin-Grunewald.
La Fédération allemande de football avait choisie le lieu dès l’année 2004 et l’équipe allemande séjournera durant la Coupe du Monde dans l’hôtel : Schlosshotel im Grunewald, les réactions ne se font pas attendre : "C'est une merveilleuse nouvelle", a déclaré le représentant de Berlin pour la Coupe du monde, Jürgen Kießling. Le président local du comité d'organisation de la Coupe du monde, Bernd Schiphorst, a parlé d'un « coup de pouce supplémentaire » pour la ville.
Concernant le centre d'entraînement, la Mannschaft utilisera les infrastructures du Hertha Berlin. Dieter Hoeness, manager du Hertha Berlin, déclare : "Nous sommes fiers que nos investissements dans le site olympique en valent la peine"
-
Berlin ville hôte pour la sélection allemande.
-
Schlosshotel im Grunewald, hôtel de la sélection.
-
Mommsenstadion lieu d'entrainement pour l'Allemagne.
Coupe du Monde
La Coupe du monde 2006 est la dix-huitième édition de la Coupe du monde de football et se déroule du 9 juin au 9 juillet 2006 en Allemagne, qui a été choisie en juin 2000 pour l'organiser. De décembre 2003 à novembre 2005, les sélections nationales de 198 pays participent à une phase de qualification, dans le but de désigner les 31 équipes pouvant prendre part au tournoi final en compagnie de l'Allemagne, qualifiée d'office en tant que pays organisateur.
Après les qualifications, les médias internationaux placent l'Allemagne comme l'un des favoris pour le sacre final en compagnie de 4 autres pays : le Brésil, champion du monde en titre de l’édition 2002, l'Angleterre, l'Italie finaliste de l'Euro 2000 et l'Argentine finaliste de la Copa América 2004 et finaliste de la coupe des confédérations 2005 en Allemagne.
Au niveau des infrastructures, le Coupe du Monde en Allemagne possède plusieurs stades de construction moderne de dernière génération, notamment l'Allianz Arena, renommé en FIFA WM-Stadion München pour la durée de l'événement, qui sera le stade accueillant le match d'ouverture du mondial entre l'Allemagne et le Costa Rica. D'autres stades comme le stade Signal Iduna Park (modifié en FIFA WM-Stadion Dortmund) va accueillir le deuxième match de la Mannschaft contre la Pologne. Parmi les 12 stades, c'est le Stade olympique de Berlin (en allemand : Olympiastadion Berlin), qui aura un rôle important puisqu'elle sera le stade de la final de la Coupe du Monde, elle sera d'ailleurs le stade hôte pour le troisième match de l'Allemagne dans son groupe contre l'Équateur.
Tirage au sort : Groupe A
Qualifie d'office en tant que pays hôte de la coupe du Monde depuis le . L'Allemagne, se trouve en toute logique premier du groupe A lors du tirage au sort. Auparavant le pays organisateur d'une compétition continental ou intercontinental n’était pas systématiquement place dans le groupe A. Dans le cadre d'une compétition continentale comme l'Euro, depuis l'Euro 1984 en France, le pays hôte commence le match d'ouverture. Dans le cadre d'une coupe du monde c'est cette édition 2006 en Allemagne que commence cette règle. En effet, lors des éditions précédentes, il n'existe pas de règle spécifique à cela. Cependant, lors des Coupes du Monde 1998 en France et 2002 en Corée du Sud et au Japon, les champions en titre étaient placés dans le groupe A, comme ce fut le cas pour le Brésil en 1998 et la France en 2002.
L'importance de cette règle est aussi symbolique que sportif, en étant dans le groupe A et premier du groupe avant le tirage, l'Allemagne commencera par conséquent le match d'ouverture. Le tirage au sort de la phase finale de la Coupe du monde est effectué le à Leipzig. L'Allemagne et le Brésil sont préalablement affectés respectivement dans les groupes A et F. C'est la dernière fois que le tenant du titre est affecté à un groupe avant le tirage[50].
Le tirage possède un encadrement spécifique de la sorte que deux équipes du même continent, trois pour l'Europe, ne peuvent se rencontrer au premier tour. Après le tirage effectue, l'Allemagne rencontre le Costa Rica en match d’ouverture, les Los Ticos mondialiste en 2002, termine à la troisième place pendant la phase qualificative d'Amérique du Nord. La deuxième équipe qui les Allemands affronte est sa voisine : la Pologne, adversaire le plus redoutable sur le papier, les Orły termine deuxième du groupe 6 des éliminatoires de la zone Europe, derrière l'Angleterre avec seulement 1 point d’écart. L'équipe de Jürgen Klinsmann affronte l'Équateur, qui a également participé à la Coupe du monde de 2002. Les Équatoriens ont terminé quatrièmes de leur groupe en Amérique du Sud, obtenant des résultats surprenants, y compris des victoires contre le Brésil et l'Argentine lors des matchs officiels.
Équipe | Chapeau | Méthode de qualification | Date de qualification | Participations | Dernière participation | Meilleure performance passée | Classement FIFA |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Allemagne | 1 (Pays hôte) | Qualification d'office | 16e | 2002 (Finaliste) | Vainqueur en 1954, 1974 et 1990 | 19 | |
Équateur | 2 | Troisième du Amérique du Sud | 2e | 2002 (Premier tour) | Premier tour en 2002 | 39 | |
Pologne | 3 | Deuxième du Groupe 6 Europe | 7e | 2002 (Premier tour) | Troisième en 1974 et 1982 | 29 | |
Costa Rica | 4 | Troisième du Amérique du Nord, centrale et Caraïbes | 3e | 2002 (Premier tour) | Huitième de finale en 1990 | 26 |
Après le tirage, les équipes engagées du groupe A ne tardent pas à réagir. Les entraîneurs respectifs : du Costa Rica, de la Pologne et de l'Equateur mettent l'accent sur leur rencontre contre le pays hôte, l'Allemagne. En ce qui concerne la presse allemande, l'humilité est de rigueur[51]. Alors que dans l'ensemble, les supporters allemands considèrent ce groupe comme étant plutôt abordable, les personnalités du monde du football allemand restent plus mesurées, comme Franz Beckenbauer surnommé "der Kaiser" (l'empereur). Jürgen Klinsmann met en garde contre une sous-estimation des adversaires soi-disant faciles des Allemands. Mais reste optimisme pour la suite.
« Les matchs d’ouverture sont souvent embarrassants et entraînent une mauvaise surprise pour le favori. Il y a quatre ans, la France, championne en titre, entamait son élimination au tour préliminaire contre le Sénégal à Séoul par un sensationnel 0-1. »
« Nous sommes très satisfaits. Bien sûr, cela aurait pu être pire. Nous pensons que c'est un groupe tout à fait réalisable. Mais tous les adversaires sont difficiles. Nous ne voulons sous-estimer personne. Mais nous avons un bon pressentiment. L'Équateur est dur, très fort à domicile, mais Dieu merci, nous jouons à domicile maintenant. Le Costa Rica ne doit pas non plus être sous-estimé. La Pologne aussi est certainement difficile, elle a réalisé une très bonne qualification. Mais nous devons nous en sortir. Nous savons maintenant ce que nous avons et l’anticipation augmente. Le tirage au sort nous a donné un petit coup de pouce. Maintenant, nous pouvons commencer. »
Le Costa Rica, adversaire du match d’ouverture, la joie est double, non seulement il rencontre l'Allemagne pays hôte et grande nation du football mondial mais en plus lors du match d’ouverture de la coupe du monde. L’entraîneur Alexandre Guimarães, brésilien (puis naturalisé costaricain) déclare que :
« C'est le match le plus important de notre histoire. Nous sommes heureux de pouvoir disputer le premier match de la Coupe du Monde »
Les Polonais qui sont les adversaires les plus redoutables tant sur le papier que sur le terrain et l’équipe la plus redoute par la presse allemande et la vox populie allemande en général. Paweł Janas, entraîneur de la Pologne déclaré de son être heureux de tomber sur le groupe du pays hôte.
« C'est une affaire énorme. C'est juste dommage que nous ne jouions pas le match d'ouverture »
L'Equateur dernier adversaire du groupe A pour la Mannschaft, Luis Fernando Suárez, possède la même joie que ces compères costariciens et polonais
« C'est un très grand défi pour nous de jouer contre l'Allemagne. Nous voulons montrer ce que nous avons appris »
Dans l'ensemble, les organisateurs sont satisfaits du tirage au sort et des adversaires, surtout parce que l'Allemagne évite des adversaires redoutables du chapeau 3, tels que les Pays-Bas, demi-finalistes de l'Euro 2004 et troisièmes au classement FIFA, le Portugal, finaliste malheureux de cette même Euro, ainsi que la République tchèque, adversaires notables qui étaient respectivement classés deuxième au classement FIFA en mai 2006. Pour les Allemands au vu des adversaires, la Mannschaft n'a pas d'excuse elle doit passer le 1er tour.
Entre réussi contre le Costa-Rica
Vidéo externe | |
Allemagne - Costa-Rica sur FIFA TV. |
Le , marque le début de la Coupe du Monde 2006. Devant plus de 66 000 spectateurs, la cérémonie du tournoi commence, des personnalités publiques du monde du football tel que le brésilien Pelé et l'actrice allemande Claudia Schiffer, ainsi que d'autres ex-joueurs importants qui ont été invités pour l'occasion. Et des personnalités de la société allemande comme le président fédéral : Horst Köhler et sans compter la presence de la chancelière fédérale d’Allemagne, Angela Merkel[52]. Au niveau audiovisuel, le monde entier se tourne vers Munich, environ 1,5 milliard de téléspectateurs regardent le match d'ouverture ce qui constitue un record historique en termes d'audience pour un match de foot. Sur le plan national, 20,13 millions de téléspectateurs allemands regardent la cérémonie et le match d'ouverture sur ZDF (Zweites Deutsches Fernsehen; « deuxième télévision allemande » en allemand).
« Je suis convaincue que l’Allemagne ira loin. [C 2] »
— Angela Merkel chancelière fédérale d’Allemagne
Avant le match, quelques changements sont opérés au niveau des deux équipes concernant la composition. Le Costa Rica évoluera avec son maillot de domicile rouge. L'entraîneur, Alexandre Guimarães choisira un dispositif assez resserré d'un 3-4-3, l’idée est de ralentir le jeu allemand lors des phases offensives et de miser sur les contres attaques. Capitaine du Costa Rica, Luis Marín Murillo est un défenseur central. Dans cette logique de jeu pragmatique, l'attaquant Paulo Wanchope a déclaré :
« La pression est sur l'Allemagne. Ils essaieront de marquer dans les 15 premières minutes. Mais si nous sommes bien en défense et en contre, nous pouvons gagner »
Pour l'Allemagne, Jürgen Klinsmann, garde son système jeu basique le 4-4-2 en losange, avec un double 6, Torsten Frings et Tim Borowski, le duo du Werder Brême, assureront leurs rôles de sentinelle défensive. Au-delà du schéma de jeu des Allemands, la Mannschfat est marque par l'absence de son capitaine Michael Ballack, blesse au mollet[cit 1]. Toutefois l'absence du capitaine ne sera que de courte durée, il reviendra contre le Pologne. Pendant un certain temps le débat concernant le rôle de vice-capitaine fait diviser les supporters Allemands, néanmoins, c'est sans surprise Bernd Schneider qui assumera cette fonction. Fonction qu'il a assumée durant certains matchs amicaux avant le mondial et en Coupe des confédérations, 1 an plus tard contre l'Argentine. Ainsi, contre le Costa Rica il sera le capitaine pour les Allemands.
Les 22 acteurs rentre sur le terrain, le match commence à 18h00, heure local. L'arbitre de la rencontre est l'argentin Horacio Elizondo, il est désigné par la fédération argentine pour être son représentant dans le corps arbitral de la Coupe du monde 2006 avec ses assistants Darío García et Rodolfo Otero. Il a arbitra finalement cinq matches durant ce mondial, dont le match d'ouverture et le match de la finale de coupe du Monde, ce qui est une première dans l'histoire.
Les Costaricains donnent le coup d’envoi, comme prévu les hommes de Jürgen Klinsmann prennent l'initiative du match en dominant son adversaire dès les premières minutes, le Costa Rica possédant un schéma tactique défensif arrive a repousser les assauts des Allemands. Torsten Frings répute pour ces bonnes frappes de loin, tire une frappe de plus de 20 mètres, mais pousse le ballon de quelques centimètres au-dessus de la barre transversale, première occasion pour l'Allemagne. Philipp Lahm, libère la Mannschaft à la 6e minute de jeu d'un tir enroule depuis le coin gauche de la surface de réparation, directement dans le coin du but de José Porras, 1-0 pour les Allemands, la joie est triple pour Philipp Lahm, car il s'agit de son premier but en compétition officielle, le premier but de l'Allemagne dans cette Coupe du Monde et le premier but du tournoi. La joie allemande ne sera que de courte dure car contre tout attente Paulo Wanchope égalise à la 12e minute de jeu en profitant d'une erreur défensive allemande qui avait initialement pour but de jouer le hors jeu, mais Arne Friedrich, couvre l'attaquant du CS Herediano, qui seul face à Jens Lehmann, ne laisse aucune chance au gardien allemand. L'équipe allemande semble déstabilise après l'égalisation, le rythme du jeu de la Mannschaft dans les minutes qui suivent semble impacte par ce but surprise du Costa Rica. Mais l'Allemagne peut compter sur une bonne armada offensive, ainsi, à la 17e minute sur un débordement du capitaine, Bernd Schneider sur le cote droit de la surface de réparation du Costa Rica et passe en retrait en direction de Bastian Schweinsteiger qui dans une premier attention voulais frapper mais ca frappe (qui aller sans doute en sorti de jeu) sera dévié par Miroslav Klose, qui permet de prendre l’avantage pour l'Allemagne, 2-1. Apres les 20 premières minutes ou le match était agite de part et d'autre une certaines stabilité s'installe, l'Allemagne domine mais ne parvient pas a mettre le troisième but, le Costa Rica, subit mais n'arrive pas à contre attaquer, ainsi l'arbitre, Horacio Elizondo, siffle la mitemps, 2-1 pour les Allemands.
De retour des vestiaires, Jürgen Klinsmann ne réalise aucun changement et le système de jeu 4-4-2 en losange, reste le même. La physionomie du match reste semblable celle de la fin de la première mi-temps, une Allemagne dominante et une Costa Rica qui subit. À la 61e minute, l'incessant rythme offensif de l'équipe allemande a rendu la défense des Los Ticos intenable. Miroslav Klose a marqué un doublé sur un centre lointain de Philipp Lahm sur le flanc gauche. Sa puissante tête a été repoussée par José Porras. Mais Klose enchaîne rapidement et tire le rebond à deux mètres dans le but, 3-1 pour l'Allemagne. Le sort du match semble se dessiner mais à la surprise général, dix minutes plus tard, Paulo Wanchope marque lui aussi un double à la 73e minute, sur une action de but assez similaire a celui du premier but du Costa Rica, sur une erreur défensive allemande qui à mal joue le hors jeu avec la encore Arne Friedrich qui couvre l’attaquant. Wanchope pour la deuxième fois du match seul face à Jens Lehmann remporte son face à face. Si le premier but du Costa Rica n’était pas hors jeu, le deuxième quand a lui ne semble pas évident, mais l'arbitre central valide le but. Avec ce deuxième but surprise du Costa Rica une petit pression s’installe cote Allemands et pour la première fois du match les Jürgen Klinsmann sont moins enclin a jouer offensivement mais plus tôt a préservé le score. Mais la festivité est au rendez vous ce soir du 9 juin 2006, Oliver Neuville, subit une faute et l'Allemagne obtient un coup-franc depuis le cote gauche à 25 mètres du but du Costa Rica. Bastian Schweinsteiger donne le ballon pour Torsten Frings qui se trouve a ce moment la prés du milieu de terrain et frappe le ballon de plein fouet à 25-30 mètres et marque un somptueux but, inarrêtable pour Porras, 4-2 pour l'Allemagne, cette fois-ci le score ne bouge pas et l'arbitre siffle la fin du match. L'Allemagne commence de la plus belle des manières son mondial[55].
« 4-2 Gegen Costa Rica : Das "Sommermärchen 2006" Beginnt.
4-2 contre le Costa Rica : Le « Conte de fées de l'été 2006 » commence. »
— Fédération allemande de football.
Match 1 | Allemagne | 4 - 2 | Costa Rica | FIFA WM Stadion München, Munich | |
18:00 (UTC+2) Historique des rencontres |
Philipp Lahm 6e Miroslav Klose 17e 61e Torsten Frings 87e |
(2 - 1) | 12e 73e Paulo Wanchope | Spectateurs : 66 000 Arbitrage : Horacio Elizondo | |
Rapport |
|
|
Assistants :
|
Victoire complique contre la Pologne
Vidéo externe | |
Allemagne - Pologne sur FIFA TV. |
Voisin historique, le match Allemagne-Pologne représente plus qu'un match de football. Malgré des relations historiquement tendues, l'Allemagne et la Pologne restent deux bonnes nations sur le plan sportif et footballistique, avec la Pologne obtenant deux podiums en Coupe du Monde en 1974 et 1982. Pour ce match, l'importance du résultat sportif n'est pas la même pour les deux équipes : si l'Allemagne a bien commencé son parcours en battant le Costa Rica, ce n'est pas le cas de la Pologne qui, à la surprise générale, perd 2-0 contre l'Equateur lors de cette Coupe du monde. Les Orły (« Les aigles ») jouent leur survie dans cette compétition dès la deuxième journée contre l'Allemagne.
Avant le match, le Pologne entraîne par Pawel Janas, ce dernier a réalisé des choix forts, voir très fort, pour la presse Polonais et étrangères, Pawel Janas a décidé de se séparer de quelques joueurs-clés de son équipe comme gardien de Jerzy Dudek, champion d'Europe avec Liverpool en 2005. Et la non-sélection de l'attaquant Tomasz Frankowski joueur de Wolverhampton en Championship, auteur de sept buts pendant les poules de qualifications. Leurs absences feront jaser beaucoup de personnes en Pologne, le quotidien tabloïd polonais Super Express a publié : Janas est-il devenu fou ? Janas a fait un carnage parmi les étoiles» du football polonais. Sur l'aspect tactique de cette équipe Polonaise, Pawel Janas est adepte du 4-2-3-1, système qui permet d'étouffer son adversaire au milieu de terrain par l'utilisation de deux milieux défensifs (Radoslaw Sobolewski et Arkadiusz Radomski dans le cas de la Pologne), généralement un relayeur doté d'une bonne relance et un récupérateur. Mais initialement tout comme l'Allemagne, la Pologne utilisait avant le mondial, notamment pendant les qualifications, un 4-4-2 mais dit "classique". L'Allemagne aborde le match avec moins de pression, Jürgen Klinsmann décide de garder le même effectif et le même schéma tactique que contre le Costa Rica avec une exception prête et pas des moindres, le retour du capitaine emblématique de la sélection allemande : Michael Ballack.
La rencontre se déroule dans le stade du FIFA WM Stadion Dortmund, devant plus de 65 000 spectateurs de nombreux supporters Polonais son présent a un tel point que la police allemande a décidé d’employer les grands moyens. Plus de 5 000 policiers devraient veiller au bon déroulement du match Allemagne-Pologne. L'arbitre de se match tendu est l'Espagnole, Luis Medina Cantalejo, il sera par la suite du tournoi nommé en tant que quatrième arbitre pour la finale de la Coupe du monde, dont il jouera un rôle important.
Les Polonais donne le coup d'envoie, Les Orly agissent de façon agressive des les premières minutes face au allemands qui sans surprise commence a installer leur jeu dans le camps polonais. Jacek Krzynówek sur une faute commise sur Bernd Schneider écope d'un carton jaune dès la 3e minute de jeu. Les premières minutes se jouent avec beaucoup de rapidité et d'engagement, mais les scènes d'occasions sont encore rares. Si l'Allemagne s'attendais à affronter une équipe fermer dans le jeu tout comme au premier match cette fois ci l'agressivité des polonais est plus engager et se sont même les Orly qui se procure la première occasion du match grâce Maciej Żurawski d'une frappe puissance au bord des 15-18 mètres que Jens Lehmann arrive à stopper sans problème, les Allemands sont prévenu cette équipe Polonaise joue sans complexité en cela, 1 minute après l'occasion Polonaise, à la 9e minute, les Allemands, se crée leur première occasion, bien servit par Michael Ballack, Miroslav Klose se trouve seul et tire depuis la moitié gauche de la surface de réparation, Artur Boruc arrive à intercepter. Dans sa globalité la première mi-temps est divertissante avec beaucoup d'engagement des deux côtés, domine tant pas les Allemands que par les Polonais, dans les phases de jeu directe pendant cette fin de premier mi-temps, l'équipe allemande a eu les meilleures occasions avec notamment une occasion en or non concrétise par Lukas Podolski, match particulier pour l'attaquant du FC Cologne, car d'origine polonais tout comme Miroslav Klose. Le compteur reste inchangée et l'arbitre sifflet la mi-temps sur le score de parité de 0-0.
-
Supporters polonais
L'Allemagne, débute la deuxième mi-temps sans changement. Tout comme la première mi-temps, les deux équipes sont extrêmement engagées avec une légère domination allemande. La confiance des Polonais augmente à mesure que les minutes passent. Une victoire est impérative pour les hommes de Pawel Janas, mais un match nul pourrait en principe leur donner un espoir si, dans l'autre match, l'Equateur ne gagne pas contre le Costa Rica. Au début de la 60e minute de jeu, l'équipe allemande à du mal à construire son jeu, avec de nombreuses erreurs de jeu perturbant le déroulement du jeu. La Pologne a de légère contre-attaque, mais la défense allemande reste solide. L'entrée de David Odonkor à la place d'Arne Friedrich a eu un impact significatif sur le déroulement du match. Tout d'abord, à la 75e minute, l'arbitre espagnol Luis Medina Cantalejo expulse le milieu défensif du Wisła Cracovie, Radosław Sobolewski, pour un accrochage avec Klose, qui avait réussi à le dépasser. Le Polonais avait déjà un carton jaune et doit désormais quitter le terrain avec un deuxième carton jaune synonyme de carton rouge. À 10 contre 11, la physionomie change, la Pologne qui arrivait à tenir tête aux Allemands plus de 70e minute commence à craquer l’entrée de Oliver Neuville à la 72e minute à la place de Lukas Podolski et l’entrée de Tim Borowski au profil de Bastian Schweinsteiger à la 77e minute, permet à la Mannschaft d'avoir une nouvelle fraîcheur offensive. Les 10 dernières minutes de jeu ont été marquées par la domination allemande qui a atteint son point culminant. Alors que le match semblait se diriger vers un match nul, à la dernière minute du temps additionnel, David Odonkor a centré depuis la droite vers le milieu, Olivier Neuville a intercepté la balle et a tiré de près sur la droite, 1-0 pour l'Allemagne.
« Il (Jürgen Klinsmann) savait que j'avais toujours tout donné. Ce match a été le plus grand moment fort de ma carrière. L’ambiance après ce but à Dortmund était sensationnelle »
L'arbitre siffle la fin du match, l'Allemagne s’impose sur le score de 1-0. Avec cette victoire les hommes Jürgen Klinsmann ont fait un pas de géant pour la qualification en huitième de finale. Après le match l’entraîneur de la Mannschaft déclare :
« Pour être franc avec vous, la partie a été très difficile mais les garçons ont beaucoup attaqué. Mais à la fin du match, c'est une victoire que l'équipe a complètement méritée. Les supporters ont été fantastiques des deux côtés. Les nôtres comme les Polonais ont sans arrêt encouragé leur équipe. Comme nous disputons cette Coupe du monde à domicile, nous avons ce public qui met la pression. Cela touche l'équipe. Nous espérons que cela ira d'autant mieux pour nous. L'ambiance en Allemagne est énorme, surtout dans les stades. C'est une fête. Avant tout c'est un moment de joie ce soir, parce que nous travaillons vraiment dur et nous attendions ce but. Mais nous allons nous concentrer sur ce que nous allons faire dès demain matin en vue du match contre l'Equateur. Nous aimerions finir à la première place de ce groupe parce que nous voudrions rester dans les stades où nous avons joué jusque-là. Je suis très optimiste »
Le lendemain après le match, les bonnes nouvelles sont au rendez-vous, l’Équateur remporte son match contre le Costa Rica et qualifie officiellement l'Allemagne pour les huitièmes de finale. Pour la presse allemande après cette victoire complique contre la Pologne, l'Allemagne est plus que jamais favorite, mais doit confirmer ça première place contre l’Équateur.
Match 17 | Allemagne | 1 - 0 | Pologne | FIFA WM Stadion Dortmund, Dortmund | |
21:00 (UTC+2) Historique des rencontres |
Oliver Neuville 90+1e | (0 - 0) | Spectateurs : 65 000 Arbitrage : Luis Medina Cantalejo | ||
Rapport |
|
|
Assistants :
|
3 sur 3 contre l'Equateur
Vidéo externe | |
Équateur - Allemagne sur FIFA TV. |
Troisième et dernier match du groupe, le match Équateur-Allemagne se déroule le dans le Stade olympique de Berlin. L'importance du match est concrète si l'Allemagne tout comme l"Equateur sont déjà qualifiées pour les huitièmes de final, la première place, n'est pas garantie pour la Mannschaft. L'Équateur a gagné ses deux premiers matchs, mais le goal-average est en faveur des Los Ticos avec un +5, tandis que les Allemands ont un +3. Par conséquent, avant ce match, les Allemands sont virtuellement deuxièmes du groupe. La première place est importante pour les deux équipes car l’adversaire potentiel du deuxième du groupe A est l'Angleterre, qui dans le groupe B a déjà assuré 2 victoires en 2 matchs. Pour les Allemands l’équation est simple, seule une victoire leur permet d’être leader du groupe A et éviter l'Angleterre, en outre la première place permet d’éviter des déplacements jusqu'en demi-final, car le Stade olympique de Berlin accueille le quarts de finale pour le pays qui termine premier du groupe A. Tous ces paramètres font que malgré la qualification acquise contre la Pologne, l'Allemagne ne peut se permettre de faire un turn-over et doit jouer ce match comme un "seizième de final".
« Je préférerais affronter la Suède plutôt que l'Angleterre, qui reste favorite pour remporter le Groupe B »
— Oliver Bierhoff Manager de l'équipe d'Allemagne
Entraîner par Luis Fernando Suárez, l’Équateur, qui débute parfaitement ce mondiale, n'est pourtant pas un habitué de coupe du Monde dans son histoire. Avant le mondial 2006, les Équatoriens n'ont participé qu'une seule fois à un tel événement et c’était durant le mondial 2002 en Asie. Pour le grand public notamment les médias allemands et étrangers, les résultats de l’Équateur contre respectivement : la Pologne sur une victoire de 2-0 et une victoire haut la main contre le Costa-Rice sur le score de 3-0, stupéfait et envoie donc des signaux d'avertissement à l'Allemagne. En analysant le parcours de l'Équateur lors des phases qualificatives, la preuve de la qualité de cette équipe n'est plus à démontrer, même si ses résultats peuvent surprendre, l’Équateur, réussit l'exploit de battre l'Argentine à domicile sur le score de 2-0 et la Seleção, champion du monde en titre, la encore à domicile sur le score de 1-0. Cette double performance sportive face des à des ténors du football mondial met en évidence la force de cette équipe. Pour démarrer cette rencontre, comme le dit l'adage : "on ne change pas une équipe qui gagne", Jürgen Klinsmann et ses adjoints ont décidé de maintenir l'effectif inchangé, à l'exception de la rentrée de Robert Huth à la place de Christoph Metzelder, qui était sous le coup d'une suspension.
Le russe, Valentin Ivanov, sera l'arbitre du match, il reste célèbre pour avoir arbitré le huitième de finale Portugal - Pays-Bas surnommé la « Bataille de Nuremberg » au mondial allemand de 2006 où il distribua 16 cartons jaunes et 4 rouges, un record pour une coupe du monde. Antérieurement avant le mondial, il était arbitre de la Finale de la Coupe des confédérations 2003.
Devant un stade à guichets fermés. Les Équatoriens commencent le match. Peu de temps après, l'équipe de Luis Fernando Suárez crée la première occasion sur le côté droit. Antonio Valencia déborde et parvient à centrer pour Iván Kaviedes, mais heureusement pour les Allemands, Jens Lehmann parvient à capter le ballon en premier. L'Allemagne ouvre le score dès la 4e minute de jeu, suite à un centre de Bernd Schneider pour Per Mertesacker, qui centre dans la surface de réparation équatorienne. La balle qui était à la limite de sortir du jeu est récupérée par Bastian Schweinsteiger, qui sert en retrait Miroslav Klose, l'attaquant du Werder Brême ne laisse aucune chance au gardien Cristian Mora, 1-0 pour l'Allemagne. Les Allemands prennent un bon départ en ce début de match et les minutes qui suivent ne facilitent pas la tâche des Équatoriens, acculés en défense pendant plus de 30 minutes. Le match bascule d'un côté et sans surprise, la Mannschaft enfonce le clou en marquant le deuxième but juste avant la mi-temps grâce à un doublé de Miroslav Klose à la 44e minute. Le deuxième but a deux symbolismes, premièrement il s'agit du quatrième but de Klose dans le tournoi ce qui lui permet d’être seul meilleur buteur. Deuxièmement, dans toutes les coupes du Monde dispute jusqu’à présent par Miroslav Klose (2002 et 2006), il atteint la barre des 10 buts rivalisant avec le joueur emblématique allemand Helmut Rahn, surnommé « Der Boss » (« le patron »). Fin de la première mi-temps, l'Allemagne mène 2-0 et semble avoir fait le plus dure.
Pour la seconde mi-temps, l'allure du match ne change pas. Les Équatoriens, un peu sonnés par la performance allemande, ne réagissent que de façon sporadique sur le plan offensif, malgré l'entrée de Christian Benítez (joueur percutant et rapide) à la place de Félix Borja à la pause. Le contenu proposé par l'Équateur dans le jeu n'est plus aussi similaire que lors des deux matchs contre la Pologne et le Costa Rica. Plus les minutes passent et plus la résignation s'installe dans l'esprit des Équatoriens, à la 50e minute l'attaquant du Barcelona SC, Edwin Tenorio tente une frappe de plus de 30 mètres pour éveiller les joueurs de son équipe mais il n'en n'est rien. Après le deuxième but de l'Allemagne à la 57e minute sur une contre-attaque rapide, Schweinsteiger a parfaitement servi Schneider sur la droite, et ce dernier a ensuite transmis à Lukas Podolski qui a marqué à bout portant, portant le score à 3-0. Match totalement maîtrise par les Allemands qui après le troisième but, la Mannschaft continue a gardé sa rigueur offensive mais manque un peu de réalisme dans les dernières actions. L'Allemagne termine première du groupe A sans surprise, le score ne changera plus et l'arbitre Luis Fernando Suárez siffle la fin du match.
Match 33 | Équateur | 0 - 3 | Allemagne | Olympiastadion, Berlin | |
16:00 (UTC+2) Historique des rencontres |
(0 - 2) | 4e 44e Miroslav Klose 57e Lukas Podolski |
Spectateurs : 72 000 Arbitrage : Valentin Ivanov | ||
Rapport |
|
|
Assistants :
|
Classement final : Groupe A
Au niveau du format et règlement, les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les huitièmes de finale. Le système suivant d'attribution de points est appliqué : 3 points pour un match gagné; 1 point pour un match nul; 0 point pour un match perdu. Lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées avec les critères suivants : sur le goal-average, sur le nombre de but marque, le nombre de points obtenus dans les matchs entre équipes concernées, la meilleure différence de buts dans les matchs entre équipes concernées et sur le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre équipes concernées. Dans le cas exceptionnel où les équipes sont parfaitement à égalité, un tirage au sort est effectué[56].
Concernant la selection allemande, la presse allemande et les supportes Allemands utilsent le terme de Ein Sommermärchen, (Un conte d'été ou Un conte de fées en français) pour evoquer le Mondial 2006. Avec 3 matchs et 3 victoires le terme est jusitfie, l'Allemagne est sur une pente ascendante au fil des matchs que ce soit contre le Costa Rica, la Pologne et l'Équateur, l'equipe monte en puissance. En comparaison de tous les groupes du premier tour, Seul l'Espagne dans le groupe H dépasse l'Allemagne avec un meilleur goal-average (+7 pour la Roja contre un +6 pour la Mannschaft)[57]. Seuls l'Allemagne, l'Espagne, le Portugal dans le groupe D et le Bresil dans le groupe F auront réalisé un sans-faute[58].
Sur l'aspect historique, la dernière fois que l'Allemagne a réalisé un sans-faute en compétition international (Coupe du Monde et Euro) remonte a plusieurs décennies, il faut remonter à la Coupe du Monde 1970 au Mexique pour voir la Mannschaft réaliser une telle prouesse lors du Groupe IV, l'Allemagne de l'Ouest remporte ces 3 matchs contre respectivement le Maroc, la Bulgarie et le Perou[59]. En outre, quatre ans plus tard lors du Mondial 74 en Allemagne justement, l'Allemagne de l'Ouest dans le second tour remporte tous ces matchs (Yougoslavie, Suède et Pologne)[60]. Ce sont les seuls exemples à ce jour d'un sans faute pour les Allemnands en phase de groupe en Coupe du Monde.
Certains supporters allemands renouent avec le plaisir du football grâce à cette performance sportive, évoquant ainsi les années glorieuses de l'équipe nationale allemande (années 70 à 90), et l'équipe est plus que jamais prête à espérer remporter un quatrième titre mondial. Pour les huitièmes de finale, l'Allemagne affrontera la Suede à l'Allianz Arena et l'Equateur rencontrera l'Angleterre à Stuttgart.
|
|
Huitièmes de finale : Duel Nordique
Vidéo externe | |
Allemagne - Suède sur FIFA TV. |
Pour la seizième fois de son histoire, quinzième fois d'affilée depuis le Mondial 1954, l'Allemagne participe à un huitième de finale. Les Allemands y affronteront les Suédois au FIFA WM-Stadion München, qui ont terminé deuxième du groupe B. Les rencontres entre Allemands et Suédois en Coupe du Monde, ne remonte pas d'hier, l'Allemagne a déjà affronté la Suède avant même la Seconde Guerre Mondial, en 1934 en Italie[61]. Mais le match historique et mémorable entre les deux sélections est la demi-finale de la Coupe du Monde 1958 ou la Suède à domicile réussit à vaincre l'Allemagne championne du Monde en titre, sur le score de 3-1. La Suède a un certain prestige dans l'histoire de la Coupe du Monde, ayant atteint les huitièmes de finale 7 fois et étant arrivée en demi-finale à quatre reprises, en dehors du contexte germano-suédois. Les Blågult ont terminé troisièmes en 1950, finalistes en 1958 et ont remporté la médaille de bronze en 1994 aux États-Unis. Sur l'aspect global des confrontations entre l'Allemagne et la Suede, les Allemands toutes compétitions confondues sont devant les Suedois.
L'une des forces de cette sélection suédoise est la stabilité directive qui la dirige, Lars Lagerbäck, sélectionneur de la Suede, dirige ce poste depuis l'an 2000 est auparavant il était l'adjoint du sélectionneur qui lui précède. La Suede possède sur le papier une bonne génération qui avant le mondial 2006 a atteint les quarts de finale de final à l'Euro 2004 perdu au tir au but contre les Pays-Bas. Aux éliminatoires de la coupe du Monde 2006, les Suedois on remporte 8 matchs sur 10 soit au total 24 points derrière la Croatie. La Suede fait parmi des 2 meilleurs deuxièmes de groupe en Europe par cela elle se qualifie au tournoi final sans passer par un barrage. Lors de ce tournoi, l'équipe suédoise a déçu lors du premier match contre Trinité-et-Tobago, considéré comme le "petit poucet" de la Coupe du monde 2006, les hommes de Lars Lagerbäck ont fait un match nul surprenant. Lors du deuxième match, la Suède a remporté la victoire dans les dernières minutes contre le Paraguay. Contre l'Angleterre, les Suédois ont fait forte impression et ont arraché un match nul lors d'une rencontre assez spectaculaire, sur un score de 2-2. L'Allemagne, réputée pour son style de jeu offensif, fait face à un système tactique suédois en 4-1-3-2 avec Tobias Linderoth en sentinelle. Alors que les médias allemands et étrangers désignent la Mannschaft comme favorite, les "Blågult" peuvent s'appuyer sur des joueurs talentueux tels que Henrik Larsson, attaquant du FC Barcelone, qui a permis d'arracher un match nul contre l'Angleterre en marquant à la dernière minute. Zlatan Ibrahimović, jeune prodige de la sélection ou encore Fredrik Ljungberg joueur d'Arsenal et enfin le capitaine de la Suede, Olof Mellberg. Du côté du pays hôte, Jürgen Klinsmann ne fait aucun changement tactique au niveau du onze rentrant seul Christoph Metzelder et de nouveau incorpore à la place de Robert Huth.
Devant une enceinte au complet c'est l'arbitre brésilien, Carlos Simon qui sera au sifflet, arbitre expérimenté ayant déjà été acteur durant la Coupe du Monde précédente en 2002 avec justement un autre match Angleterre-Suede en phase de groupe.
Les capitaines échangent les fanions et pour la quatrième fois consécutive, ce sont les visiteurs qui donnent le coup d'envoi. L'Allemagne joue de manière offensive. Dès la 2e minute, les Suédois obtiennent un coup franc dangereux, mais le centre d'Erik Edman est capté par Jens Lehmann. Les Suédois, bien placés en défense, ont été surpris quand l'Allemagne a ouvert le score à la 4e minute grâce à Lukas Podolski. Alors que les Suédois dominaient le jeu aérien, Torsten Frings a adressé un long centre depuis le milieu de terrain pour Miroslav Klose. Ce dernier a perdu son duel aérien contre un défenseur suédois, mais a été parfaitement servi par Michael Ballack, lui permettant de dribbler deux défenseurs suédois. Cependant, il a raté son face-à-face contre Andreas Isaksson, mais Podolski a immédiatement marqué pour donner l'avantage à son équipe. 1-0, pour l'Allemagne, mais la domination allemande ne s'arrête pas là, Lukas Podolski, à la 12e minute marque le but du double (son troisième but dans le tournoi) en l'espace de 12 minutes de jeu, l'Allemagne a fait le plus dure. Le premier quart d'heure de jeu à assommer les Scandinaves, qui ont du mal a conservé le ballon face à la pression exercé par les Allemands. À la 35e minute, Teddy Lučić laissera ses coéquipiers sur une faute commise sur Klose, ce qui lui vaut un deuxième carton jaune, synonyme de rouge. Fin de la première mi-temps les Allemands mènent le score à 2-0 et les Suedois sont à 10, la mission semble pratiquement impossible pour les Blågult de revenir.
-
Supporters Suedois et Allemands
« Le début n'aurait pas pu être meilleur. Nous sommes ravis de l'équipe, de la façon dont elle a joué et a bien performé. Nous étions très bien préparés pour le match et avions un grand respect pour le trio d'attaquants suédois. »
De retour de la pause, Allemands et Suedois n’apportent aucun changement (sans compter le changement réalisé au cours de la première mi-temps suite à l'expulsion de Teddy Lucic, Kim Källström cède sa place à Petter Hansson). Malgré le score et leur infériorité numérique, les Suédois ne se laissent pas abattre par le scénario catastrophique du match. Les 15 premières minutes de la deuxième mi-temps voient une réaction suédoise à cet effet, et à la grande surprise, à la 52e minute, l'arbitre Carlos Simon a sifflé une faute dans la surface de réparation allemande après que Metzelder a commis une faute sur Larsson, accordant ainsi un penalty. La Suède n'a pas de chance en ce . Si le penalty avait été transformé par Henrik Larsson, il aurait pu relancer l'intérêt de la rencontre en marquant, mais le joueur du FC Barcelone a frappé au-dessus. Après ce petit moment vide les Allemands reprennent le cours du match mais manque cruellement de réalisme devant la cage de Andreas Isaksson, comme l'Équateur, la Suede abandonne lentement mais sûrement le sort du match, 2 buts encaissait, 1 carton rouge concédé et un penalty raté, cela fait beaucoup pour les Blågult et mentalement les hommes de Lars Lagerbäck n'ont plus le mentale pour revenir :
« Nous avons donné deux buts faciles aux Allemands. Après avoir été expulsés, nous avons dû jouer contre eux à dix, ce qui est toujours très difficile. »
Les 30 dernières minutes voient une domination nette de l'Allemagne, mais dans la globalité la fluidité du jeu n'est plus aussi rapide que la première mi-temps, tant pour les Allemands que pour les Suedois. Malgré tout, les Suedois auront une occasion de but à la 75e minute Ljungberg, attire l'attention pour la première fois du match, mais son tir inoffensif pourtant réputé pour ces frappes de qualités passe clairement à côté du but allemand. Au cours des 20 dernières minutes, les Allemands ont été les plus solides et ne pensent qu'à gérer le match et la qualification. L'entrée en jeu d'Oliver Neuville à la place de Lukas Podolski, qui sera certainement applaudi à la 74e minute, et celle de Sebastian Kehl en remplacement de Torsten Frings (qui a reçu un carton jaune dans le match), apporte un nouvel élan à l'attaque. Malheureusement pour les Allemands et heureusement pour les Suédois, les remplaçants manquent de réalisme. L'arbitre Carlos Simon, siffle la fin du match, pour la quinzième fois de son histoire (record absolue dans le monde) l'Allemagne arrive au stade des quarts de finals.
Après le match les médias Allemands et les supporters allemands festoient la qualification de la Mannschaft les joueurs allemands saluent les supporters du stade, les supporters allemands célèbrent leur équipe avec des chants frénétiques et des cris de guerre. Après la qualification de l'Allemagne la Fédération allemande de football propose Jürgen Klinsmann une prolongation jusqu'au Mondial 2010.
« En cas de défaite, il arrête. Par contre, si nous allons en quarts de finale, il continuera à la tête de la sélection jusqu'en 2010. »
— Theo Zwanziger président de la Fédération allemande de football (DFB)
Mais l'heure n'est pas aux négociations contractuelles et le technicien allemand préfère attendre la fin de la coupe du Monde pour trancher sur son avenir au sein de la sélection allemande. Adversaire probable et certains pour l'Allemagne, l'Argentine a validé son ticket pour les quarts de finals en battant difficilement le Mexique sur le score de 2-1, après prolongations.
Allemagne | 2 - 0 | Suède | FIFA WM Stadion Munich, Munich | ||
17:00 Historique des rencontres |
( Klose) Podolski 4e ( Klose) Podolski 12e |
(2 - 0) | Spectateurs : 66 000 Arbitrage : Carlos Simon | ||
(Rapport) |
|
|
Assistants :
|
Quarts de finale : Coriace Argentins
Vidéo externe | |
Allemagne - Argentine sur FIFA TV. |
Le match Allemagne contre l'Argentine est l'affiche des quarts de finals avec le match de Brésil – France ou Zinédine Zidane se distingua pour son match et son jeu exceptionnel. L'Argentine et l'Allemagne se sont croisées à plusieurs reprises au cours de l'histoire de la Coupe du Monde, si bien qu'une rivalité s'est installée entre ces deux puissances du football mondial. Les deux équipes se sont rencontrées avant cette date du , 4 fois dans un mondial respectivement en 1958, 1966, 1986 et 1990. Mais les deux dates les plus marquantes sont : La finale de 1986 au Mexique ou l'Argentine mener par un Diego Maradona exceptionnelle remporte la finale sur un match de haute intensité sur le score de 3-2. Et la finale de 1990 en Italie ou avant la réunification allemande, l'Allemagne remporte son troisième mondial grâce à un but de Andreas Brehme dans les dernières minutes. L'histoire de la sélection Argentins en Coupe du Monde, et l'une des plus cultivant du monde, l'Albiceleste à participer a 14 éditions de coupe du Monde (contre 16 pour les Allemands) et a remporté par 2 fois la Coupe du Monde, celle de 1978 à domicile et celui de 1982. En confrontation générale entre Allemands et Argentins, les Sud-Américains sont devant les hommes d'outre Rhin.
Arrive en fin d'année 2004, l'entraîneur José Pékerman prend les rênes de la sélection de l'Argentine. Pourtant, l'équipe d'Argentine a été dirigée tout au long des éliminatoires par deux entraîneurs : Marcelo Bielsa, qui a démissionné de son poste le 14 septembre 2004, 5 jours seulement après la victoire contre le Pérou à Lima, et par la suite la venu de José Pekerman, qui a occupé le poste pour le reste des qualifications pour la Coupe du monde. Durant son coaching, les Argentins réaliseront de bonne performance dans les éliminatoires notamment une victoire contre le rival brésilien sur le score de 3-1 à domicile. Au classement final des éliminatoires d'Amerique du Sud, l'Argentine termine deuxième mais a égalité de points avec le Bresil qui ce dernier aura un meilleur goal-average. Avant le mondial 2006, l'Argentine participe à la Copa America de 2004 ou les Argentins perdront en final contre la Seleção au tir but. 1 an avant le mondial, l'Argentine participe à la coupe des confédérations 2005 en Allemagne, en tant que finaliste de la Copa America les Argentins on valide leur billet pour cette compétition qui sert officieusement de balle générale avant une Coupe du Monde. Lors du dernier match du groupe A, les Argentins ont affronté les Allemands dans un match de bon niveau entre les deux équipes, et l'Argentine a réussi à arracher un match nul 2-2 grâce à un but d'Esteban Cambiasso. Au niveau de l'effectif l'Albiceleste possède de très grands joueurs de qualités tels que : Hernán Crespo joueur de Chelsea, Javier Saviola joueur du FC Barcelone, Esteban Cambiasso, Javier Mascherano etc. L'histoire du foot sera témoin, de l'événement d'un futur prodige dans ce mondial 2006 un certain : Lionel Messi mais qui ne disputera pas ce quart de final. L'Argentine avant ce mondial était considérée comme favorite de la compétition. L'Allemagne est de facto, mise en garde de la dangerosité de son adversaire, les Allemands ne changeront pas leur dispositif et ni leur effectif après réflexion de Jürgen Klinsmann et de son staff.
« Nous sommes à égalité avec l'Argentine. En termes de potentiel, c'est comme une finale. Je suis convaincu que nous atteindrons les demi-finales. Ce que fait actuellement l'équipe, c'est le merite de l'entraîneur national. C'est excellent. »
Le lieu où se déroulera ce choc est le Stade olympique de Berlin (comme prévu pour le vainqueur du groupe A), qui sera sans surprise à guichets fermés. L'arbitre slovaque, Ľuboš Micheľ est designer par la FIFA pour ce match Allemagne-Argentine, il aura déjà eu l'occasion de participer à la coupe du Monde 2002 et d'arbitrer certains matchs important en Ligue des champions. Les Allemands seront vêtus de leur maillot blanc pour la cinquième fois d’affilée et les Argentins eux de leur maillot exterieur bleu foncee.
Les deux équipes rentrent sur le terrain devant des millions de téléspectateurs, et pour la cinquièmes fois d'affilée ce sont les visiteurs qui donnent le coup d'envoi, les Argentins, commence à construire le jeu mais tombe sur des Allemands qui répondent physiquement, les Argentins auront un coup franc bien place côte gauche de la cage de Jens Lehman, mais cela n'aboutit à rien. Dès la 3e minute, sous la pression du jeu, les Allemands montrent de l'agressivité et Lukas Podolski reçoit un carton jaune pour une faute sur Javier Mascherano. Les 20 premières minutes, les deux équipes ne s'engagent pas offensivement malgré des engagements physiques, Argentins et Allemands craint de créer une faille dans la défense, et en cela les deux équipes ferment leur jeu. En conséquence, il n’y a pratiquement pas d'occasion dans la surface de réparation l'un comme pour l'autre. À partir de la 25 et 30 minute le jeu commence à prendre une autre tournure contrairement au rencontre précédent ou l'Allemagne dominé les adversaires, les hommes de Jürgen Klinsmann subissent les offensif des « gauchos argentin ». Avant la Coupe du monde, la défense était une préoccupation majeure et la confiance n'était pas totale, mais pendant la première mi-temps, le quatuor défensif - Philipp Lahm, Christoph Metzelder, Per Mertesacker et Arne Friedrich, ont repoussés les assauts des Argentins, malgré une bonne performance du meneur de jeu argentin, Juan Román Riquelme. L'arbitre sifflet la fin de la première mi-temps, score de 0 à 0.
-
Supporters argentins
De retour des vestiaires, les deux équipes restent inchangées, l'Allemagne donne le coup d'envoi. Cette fois-ci ce sont les argentins qui font preuve d'agressivité et reçoivent leur premier carton jaune à la 46e minute pour la capitaine de la sélection, Juan Pablo Sorín. Mais le sort du match commence à la 49e minute ou contre toute attente sur un corner bien tire par Riquelme, le défenseur central du FC Valence, Roberto Ayala place une tête puissante que Jens Lehman, 1-0 pour l'Argentine. Pour la première fois du Mondial Allemand, pour la première fois en 5 matchs, l'Allemagne est mené au score. Les supporters allemands sont abasourdis et des questions se posent sur la capacité des joueurs allemands à revenir dans un match où leurs performances footballistiques n'étaient pas encore à la hauteur de l'événement. 10 minutes après que l'Argentine a marqué, Jürgen Klinsmann et son adjoint Joachim Löw ont décidé d'apporter un changement tactique en faisant entrer David Odonkor à la place de Bernd Schneider à la 62e minute, avec pour objectif d'intégrer un joueur rapide et plutôt offensif capable de harceler la défense centrale argentine. Une Allemagne plus offensive et des joueurs plus enclins à se retrouver dans le camp adverse rendent les contre-attaques argentines redoutables, et la physionomie du match semble pencher davantage vers un score de 2-0 que vers une éventuelle égalisation allemande. Mais le football étant un sport particulièrement incertain, le déroulement fut autrement, ainsi alors que les minutes passent et qu'une qualification de l'Argentine en demi-final semble se dessiner à la 80e minute Michael Ballack centre depuis la gauche à Tim Borowski fraîchement rentre à la 72e minute, le joueur Werder Brême arrive à placer une tête qui servira de passe décisive à Miroslav Klose qui arrive en premier sur la balle au détriment du capitaine Juan Pablo Sorín, tout comme les Argentins lors du premier but Klose place une tête imparable que le gardien Leo Franco ne peut stopper, égalisation de l'Allemagne. Les joueurs et les supporters Allemands n'auront pas le temps de festoyer le but que les Argentins dominent déjà, les 10 dernières minutes voient un déferlement offensif des argentins, mais cette fois-ci la défense de l'Allemagne tient et l'arbitre Ľuboš Micheľ siffle la fin du temps réglementaire.
« En termes d'occasions de but, ce n'était pas très intéressant pour les spectateurs, mais le match était d'un niveau tactique élevé. Nous nous sommes battus jusqu'au bout et n'avons pas accordé grand-chose. »
Depuis le match Allemagne-Angleterre au Mondial 1990, c'est la première fois que les Allemands se retrouvent en prolongation. Du côté argentin, le choc est toujours présent après l'égalisation allemande. L'Albiceste était supérieur à l'Allemagne à la fois sur l'engagement et sur le jeu, mais a manqué de réalisme devant les buts. Les Argentins donnent le coup d’envoi de la première mi-temps des prolongations. Contrairement aux 90 minutes du temps réglementaire ou les Argentins ont globalement été supérieurs aux Allemands, cette fois-ci la domination est partage, et le public allemand a retrouvé de la voix. L'Allemagne reprend des couleurs et s'installe dans le camp de l'Argentine, mais les actions ne se concrétisent pas, car malgré la pression, la défense de l'Argentine reste solide. Le score est toujours de 1-1 tandis que l'arbitre siffle la fin de ces 15 premières minutes de la prolongation.
Les prolongations voient un rythme ralenti, la fatigue s'installe chez les deux équipes, les occasions se font rares, mais les vice-champions d'Amérique trouvent un dernier souffle pour dominer. Les 5 dernières minutes voient l'Argentine dominer, avec un tir de Coloccini touchant la barre transversale à la 114e minute, mais le portier allemand était bien placé pour l'arrêter. C'est la dernière frayeur du côté allemand : les joueurs de l'Allemagne et de l'Argentine se résignent à ce que le sort du match se conclue par une séance de tirs au but, et c'est ainsi que l'arbitre Ľuboš Micheľ siffle la fin du match. L'Allemagne passera par les tirs au but.
-
L'arbitre Ľuboš Micheľ
Vidéo externe | |
Allemagne - Argentine TAB sur FIFA TV. |
Pour la quatrième fois de son histoire, l'Allemagne connaîtra une séance de tir au but, la Mannschaft avait déjà connu cette épreuve durant le mondial 1982 dans la célèbre demi-finale contre la France, souvent surnommé la « nuit de Séville ». En 1986 contre le Mexique pays hôte et en 1990 contre l'Angleterre la aussi en demi-finale. Par 3 fois l'Allemagne a remporté ses séances de tir au but. Après tirage au sort par pile ou face, ce sont les hommes de Jürgen Klinsmann qui auront la chance de débuter. Oliver Neuville, tire le premier penalty et la transforme, du côté argentin c'est Julio Cruz qui égalise sans difficulté 1-1. La pression monte chez les supporters allemands, le capitaine Michael Ballack prend ces responsabilités et inscrit parfaitement le but du 2-1, Roberto Ayala, héros argentin au début de la deuxième mi-temps, rate, son penalty sur un arrêt de Jens Lehmann, les supporters de la Mannschft exultent. Lukas Podolski, permet à l'Allemagne de prendre le large, 3-1 et Maxi Rodríguez permet à l'Albiceleste de se maintenir 3-2. Tim Borowski, avant dernier tireur allemand ne rate pas son tir 4-2, l'Allemagne est plus que jamais proche de Dortmund. Un an auparavant, lors de la Coupe des confédérations 2005, Esteban Cambiasso avait marqué contre l'Allemagne, mais cette fois-ci son tir est arrêté par Jens Lehmann, déclenchant l'euphorie et la joie des Allemands. L'Allemagne est en demi-finale.
« Tout s'est déroulé comme nous l'espérions. Nous n'avons rien laissé au hasard »
— Andreas Köpke Entraîneur des gardiens de l'Allemagne
« En tant que gardien allemand, c'est mon devoir d'arrêter les tirs au but. Mais les quatre autres ont également très bien tiré. Tout cela est fantastique pour nous. C'était les quarts de finale, mais vient maintenant le prochain grand défi. Les gens disent "Nous devrions faire la fête maintenant" ce n'est pas le cas, je me prépare pour mardi (match contre l'Italie) »
Après le match tout l'Allemagne célèbre cette qualification historique dans un match extrêmement tendu. Cette victoire ne se résume pas uniquement aux joueurs mais bien à l'entraîneur Jürgen Klinsmann, qui souvent critique concernant le choix numéro 1 du gardien de l'Allemagne, ce soir du 30 juin 2006 les circonstances lui, on donne raison au natif de Göppingen. Le choix de Jens Lehman dont le gardien avait des notes sur les joueurs argentins dans ça chaussettes a été plus judicieux qu’Oliver Kahn.
Source : Le bout de papier de Jens Lehmann |
Si le match se termine bien du côté Allemand ce n'est pas le cas pour les Argentins qui dans un esprit de revanche de la finale 1990, n'ont pas pu se qualifier pour la cinquième fois de son histoire dans un dernier carré de Mondial. A contrario pour l'Allemaggne il s'agira de sa 11eme participation en demi-final, record mondial devant les Bresiliens (10 fois). Lors de l'arrivée des joueurs dans les vestiaires, des altercations ont éclaté entre les joueurs allemands et argentins. La FIFA a désigné le remplaçant argentin Leandro Damian Cufre comme étant à l'origine de la bagarre. Le défenseur de l'AS Rome a ensuite reçu un carton rouge de la part de l'arbitre Lubos Michel. L'Allemagne retrouvera l'Italie en demi-finale qui a facilement disposé de l'Ukraine 3-0.
Allemagne | 1 - 1 a.p. | Argentine | Olympiastadion, Berlin | ||
17:00 Historique des rencontres |
( Borowski) Klose 80e | (0 - 0, 1 - 1, 1 - 1) | 49e Ayala (Riquelme ) | Spectateurs : 72 000 Arbitrage : Ľuboš Micheľ | |
(Rapport) | |||||
Neuville Ballack Podolski Borowski |
Tirs au but 4 - 2 |
Cruz Ayala Rodríguez Cambiasso |
|
|
Assistants :
|
Demi-finale : Fin d’aventure contre l'Italie
Vidéo externe | |
Allemagne - Italie sur FIFA TV. |
L'Allemagne contre l'Italie constitue l'affiche choc des demi-finales[62], en comparaison avec l'autre demi-finale, le Portugal contre la France[63]. La Mannschaft et la Squadra Azzurra ont toutes deux remporté chacune 3 Coupes du Monde. Avec l'élimination du Bresil en quarts de finale contre la France, les deux pays sont les sélections les plus titres encore en lice. L'Allemagne et l'Italie ont des similitudes sur le plan résultats lors des mondiales, ses 2 pays, sont les sélections notamment européennes les plus titres. L'Allemagne a été championne du monde respectivement en 1954, 1974 et 1990. L'Italie en 1934, 1938 sous l'ère Pozzo et en 1982. Tout comme l'Italie, l'Allemagne a participé a 16 éditions de coupe du Monde sur 18, seul le Bresil fait mieux que ces deux nations européennes. L'historique des confrontations entre les deux sélections remonte depuis longtemps, ainsi Allemands et Italiens se sont rencontrés 4 fois à travers la coupe du Monde en 1962 au Chili, en 1970 au Mexique en demi-finals dans un match spectaculaire qui fut qualifié de « match du siècle ». 1978 en Argentine et en 1982 qui fut le plus mémorable car les deux se sont affrontées en finale de coupe du Monde avec au bout un sacre italien. Les Italiens ont largement dominé les Allemands lors des Coupe du Mondes, à l'instar de la finale de 1982, et ce, même pendant la compétition continentale : l'Euro ou les Allemands par deux fois en 1988 et 1996, n’ont pu battre la Squadra Azzura. Sur les confrontations toutes compétitions confondues y compris en amicaux, l'histoire témoigne, l'Italie est devant l'Allemagne[64].
« Il y a peu de temps, les Italiens nous dominaient clairement. Ils ont battu l'équipe nationale 4-1 et le Bayern a également perdu 4-1 en Ligue des Champions (contre le Milan AC). Tous les signes penchent en faveur de l'Italie. En fait, nous n'avons aucune chance. C'est merveilleux (sur un ton ironique) [C 3] »
Emmener par Marcello Lippi qui signe en tant qu’entraîneur pour l'Italie, le . La Squadra Azzura enchaîne de bonne performance sportive en terminant premier du Groupe 5, des éliminatoires de la zone Europe. Les Italiens avaient remporté tous leurs matchs à domicile et n'avaient subi qu'une seule défaite à l'extérieur contre la Slovénie, . Presque un an plus tard, , contre cette même Slovénie, l'équipe de Lippi a pris sa revanche en remportant le match 1-0, validant ainsi officiellement sa qualification pour la Coupe du monde en Allemagne. Pour le premier tour du mondial les Italiens tombent dans le groupe E en compagnie des Etats-Unis, du Ghana et la République tchèque. Au premier match, l'Italie remporte son match contre une équipe du Ghana entreprenante mais trop maladroite, le deuxième match les Italiens affrontent les Américains mais réaliseront un match nul, enfin le dernier match l'Italie parvient à prendre le dessus sur les Tchèques, pourtant 2ème au classement FIFA avant le tournoi, sur le score de 2-0. Tout comme l'Allemagne, l'Italie participe régulièrement aux compétitions internationales. Pour la 11ème fois de son histoire, la Squadra Azzurra se retrouve en huitièmes de finale. Elle affronte une modeste équipe australienne qui, sur le papier, semblait être inférieure, mais qui a montré un tout autre visage sur le terrain, au point que la victoire italienne a été obtenue grâce à un penalty litigieux à la dernière minute. Si les circonstances on donne a l'Allemagne la Suède en huitième de finale et l'Argentine en quarts de finale, la providence elle est du côté de l'Italie qui en quart de finale affronte une surprenante équipe ukrainienne composees que quelques bons joueurs comme la star Andriy Shevchenko, il n'en n'ai pas moins que l'Italie surclasse l'Ukraine sur un score net de 3-0. Aux antipodes du jeu allemand basé sur un football offensif, l'Italie est historiquement une équipe plus défensive d'où témoigne le surnom de son championnat le Catenaccio, cette équipe italienne de 2006 peut compter sur pléthore de joueurs expérimentés comme : Buffon, Grosso, le capitaine Cannavaro, Zambrotta, Materazzi, Gattuso, Totti, Pirlo, Del Piero etc. L'Italie possède plus de joueurs âgés que l'Allemagne, contrairement à l'âge moyenne allemande qui tourne plus vers 26 ans, la sélection d'Italie possède une âge moyenne de 28 ans. Au sein de l'équipe de la Mannschaft, la peur est bien réelle mais l'espoir persiste. Jürgen Klinsmann conserve le même schéma de jeu que lors des précédents matchs, mais des changements seront apportés dans l'équipe de départ. Sebastian Kehl prend la place de Torsten Frings, (Suspendu par la FIFA à la suite coup-de-poing sur le visage de Julio Cruz) en tant que sentinelle et Tim Borowski remplace Bastian Schweinsteiger au poste de milieu offensif[66].
« S'installer en Italie a été l'étape la plus importante de ma carrière. J'ai beaucoup appris, notamment sur la tolérance. Ce style de vie, cette mentalité fait encore partie de moi aujourd’hui. J'ai un lien personnel avec ce pays et je suis très reconnaissant. Mais la demi-finale c'est autre chose c'est purement sportive que nous voulons remporter de toutes nos forces. Je me fiche de savoir contre qui nous jouons. [C 4] »
Dans un stade de FIFA WM-Stadion Dortmund en ébullition pour cette rencontre historique, l'arbitre mexicain, Benito Archundia arbitre expérimenté, aura déjà arbitré avant cette demi-finale, 4 rencontres dans cette coupe du Monde, notamment le match entre l'Italie et la République tchèque, avec la décision de la FIFA de lui confier le rôle d'arbitre pour ce match Allemagne contre l'Italie, Benito Archundia détient en compagnie de Horacio Elizondo, le record du plus grand nombre de matches arbitrés lors d'une même Coupe du monde 5 au total. Concernant les maillots, les Italiens porteront leur maillot de domicile bleu foncé et les Allemands leur traditionnel maillot blanc.
Les 22 joueurs entrent dans le stade, puis les hymnes nationaux allemand et italien résonnent dans l'enceinte. Pour la première fois de cette coupe du monde ce sont les Allemands qui donnent l'engagement de la première mi-temps, les premières minutes voient les équipes ne pas s'engager analysant l'un comme l'autre une possible ouverture défensive. Avec son 4-4-1-1, l'Italie, peut également compter un mur très défensif ou Gennaro Gattuso et Andrea Pirlo les deux joueurs du Milan AC, jouent parfaitement leurs rôles de sentinelle italienne. Le début de la première mi-temps est assez mitigé niveaux occasions, c'est dans la première demi-heure de jeu que le match s'anime, à la 24e minute, retenu par Borowski, Zambrotta obtient un bon coup franc, tiré par Pirlo, le ballon est repris de la tête par Materazzi, mais c'est à côté, première frayeur pour les Allemands. À la 28e minute ce sont les Allemands qui s'illustrent avec Bernd Schneider qui tente un tir proche des 20 mètres de la cage de Gianluigi Buffon, mais la tire est contrée par Fabio Grosso. Une percée de Mauro Camoranesi à la minute suivante, le jeune joueur Philipp Lahm provoque une faute qui offre un bon coup franc aux Italiens. Heureusement pour l'Allemagne, la passe de Pirlo sur le coup franc pour Cannavaro n'aboutit à rien. Les Italiens ont bien pris le contrôle du match pendant les premières minutes, jusqu'à la 34e minute où, sur une superbe passe de Miroslav Klose à partir d'un ballon perdu par Pirlo, l'attaquant du Bayer Leverkusen, Bernd Schneider, tente sa chance à l'entrée de la surface. Mais ce n'est pas cadré, il s'agit de la première vraie occasion allemande et la plus grosse occasion de la première mi-temps. Tim Borowski reçoit le premier carton jaune du match à la 40e minute. Sans surprise l'arbitre siffle la mi-temps du match, 0-0.
-
Supporters durant le match
-
Supporters italiens
Pour le début de la deuxième mi-temps aucuns changements ne seront effectués ni du côté Italien et ni du côté Allemand. Cette fois, ce sont les hommes de Marcelo Lippi qui donnent le coup d'envoi. À l'image de la première mi-temps, ce sont les Italiens qui dominent légèrement le jeu durant les premières minutes. Cependant, à la 50e minute, les deux équipes auront des occasions. Dans un premier temps, les Allemands trouvent une ouverture au niveau de la défense italienne. Klose s'enfonce dans la surface de réparation mais bute sur Buffon qui peut relancer. Sur la relance italienne, c'est cette fois-ci Pirlo qui trouve Grosso sur la côte gauche. Le défenseur de Palerme bute lui aussi sur le gardien allemand, Jens Lehmann. En seulement quelques secondes d'intervalle, les deux équipes auront animé le FIFA WM-Stadion Dortmund. À l'heure de jeu, la physionomie du match change, avec les Allemands qui commencent à bien construire au milieu de terrain, jusque-là dominé par les Italiens. Cependant, la défense de la Squadra Azzurra, qui statistiquement est la plus solide de ce Mondial avec seulement 1 but encaissé contre la République tchèque, parvient à stopper l'attaque allemande, qui en parallèle est la plus prolifique de la coupe du Monde avec 11 buts marqués. À partir de la 70e minute, le rythme du match diminue ceci s'explique du fait que les deux équipes prennent vraiment un minimum de risques. Le match est de plus en plus fermé, car un but encaisse pour l'Italie ou l'Allemagne risque de sceller le sort du match, Jurgen Klinsmann décide d'agir en premier à la 73e minute de jeu, Tim Borowski cède ça place à Bastian Schweinsteiger, réputé pour sa puissance de frappe de balle, seule une frappe de loin peut débloquer le verrou italien. 1 minute après, ce sont les Italiens qui apportent du changement avec du poste pour poste ou Alberto Gilardino remplace Luca Toni. Pendant les 20 dernières minutes, le rythme du match a nettement ralenti et il n'y a eu aucune occasion franche pour les deux équipes. Quelques coups de pied arrêtés ont créé du danger, mais cela n'a pas suffi à ouvrir le compteur de buts. Italiens et Allemands termineront ces 90 minutes sur un score de 0-0. L'arbitre siffle la fin du temps réglementaire, pour la deuxième fois de se mondial les Allemands devront passer par les prolongations.
Comme au début de match ce sont les Allemands qui lancent la partie, l'Italie domine clairement le jeu, respectivement à la 91e et 93e minutes l'Italie aura enchaîné 2 grosses occasions. La première ou Gilardino s'enfonce côté droit, après avoir éliminé un défenseur, il feinte le gardien Lehmann mais son tir termine sur le poteau. Et la deuxième occasion ou sur un tir puissant de Zambrotta le joueur de la Juventus voit sa frappe heurter la transversale de Lehmann. L'Allemagne tente de réagir mais la défense italienne ne laisse rare de chance aux milieux allemands de développer du jeu, l'Italie entre mieux dans la prolongation que l'Allemagne, mais le score reste toujours intact pour la fin de cette première mi-temps de prolongation, 0-0.
C'est dans la deuxième mi-temps de la prolongation que le sort du match aura lieu. Après 100 minutes de jeu la fatigue s'installe pour les Italiens et surtout pour les Allemands qui ont 30 minutes de jeu en plus avec le match de l'Argentine, en conséquence le jeu est de plus en plus haché. L'arbitre ne cesse d'intervenir pour des petites fautes. À la 111e minute, l'Allemagne a effectué son dernier changement, en remplaçant Miroslav Klose par Oliver Neuville. Plus les minutes avances et plus les supporters allemands comme italiens craint une séance de tirs au but, mais il en sera tout autre. Le conte de fées de l'été 2006 était un réel projet pour les Allemands, en ce soir du , les Italiens l'auront décidé autrement à la 119e minute sur un corner d'Alessandro Del Piero (rentre à la 104e minute), la défense allemande dégage de la tête, la balle sera récupérée par Pirlo qui décale à Grosso qui enroule une belle frappe, Lehmann est battu, 1-0 pour l'Italie, l'Allemagne, c'est effondré et le rêve d'une 4eme étoile semble se dissiper. Sous le choc, les joueurs allemands fatigués et dépités tentent de tout miser sur l'attaque, mais la défense italienne ne flanche pas. Pire encore, à la 121e minute, lors d'une ultime contre-attaque italienne, Gilardino sert parfaitement Del Piero sur le côté gauche. Ce dernier s'approche seul de Lehmann et ne laisse aucune chance au gardien grâce à un lob. Le score final est de 2-0 en faveur de l'Italie, éliminant ainsi l'Allemagne de la compétition et mettant fin à son rêve de soulever le trophée cette année.
« Ça fait mal quand on obtient un KO comme celui-là peu avant la fin du match. Tout le monde est dévasté. Nous devons d'abord avaler cela. C'est une pilule amère. Mais l'équipe peut être fière, elle a joué un tournoi fantastique et a repoussé ses limites à chaque match. Elle a rendu fier tout un pays [C 5] »
« Nous sommes bien sûr profondément déçus. Nous avons tout donné. C'était un combat incroyable, les deux équipes ont fait leurs maximums. Mais il faut féliciter l'Italie, elle a très bien joué. Elle a marqué un but deux minutes avant la fin. C'est amer, bien sûr, mais il faut aussi regarder le positif. L'équipe s'est brillamment battue. Nous devons maintenant faire comprendre aux joueurs qu'ils ont fait beaucoup pour l'Allemagne. [C 6] »
« C'était un grand match que l'équipe la plus chanceuse a finalement remporté. Mais le résultat ne change rien au fait que l'Allemagne a joué une grande Coupe du Monde. [C 7] »
— Wolfgang Schäuble, Ministère fédéral de l'Intérieur
La déception est immense en Allemagne après la perte du match. Les supporters déçus applaudissent leurs joueurs attristés, mais pour la société allemande, ce match est considéré comme un moment d'apprentissage et pas uniquement un échec. L'Allemagne ne peut pas enchaîner deux fois 120 minutes contre des ténors du football, que sont l'Argentine et l'Italie, surtout cette dernière étant plus expérimentée et plus calme, ayant su saisir l'opportunité de marquer un but[cit 2]. Selon Franz Beckenbauer, la maturité dont a fait preuve l'équipe italienne a fait la différence face à une Allemagne qui a fini par douter[72],[cit 3]. Cette équipe Allemande de 2006 ne pourra pas suivre l'exemple de leurs aînés de 1974, mais pour les hommes de Jürgen Klinsmann, la Mannschaft compte finir ce tournoi par la grande porte en terminant troisième face au Portugal qui dans l'autre demi-finale s'inclinera contre la France.
Allemagne | 0 - 2 a.p. | Italie | FIFA WM Stadion Dortmund, Dortmund | ||
21h00 Historique des rencontres |
(0 - 0, 0 - 0, 0 - 0) | 119e Grosso (Pirlo ) 120+1e Del Piero (Gilardino ) |
Spectateurs : 65 000 Arbitrage : Benito Archundia | ||
(Rapport) |
|
|
Assistants :
|
Troisième place pour l'Allemagne
Vidéo externe | |
Allemagne - Portugal sur FIFA TV. |
Si le conte de fées et termine, partir sur une bonne note est une possibilité pour l'Allemagne. Le Portugal, qui sera l'adversaire futur de la Mannschaft, a subi une défaite face à l'équipe de France sur le score de 1-0, suite à un penalty transformé par Zinédine Zidane. Le Portugal a une certaine renommée dans l'histoire de la Coupe du Monde, bien qu'elle soit moindre par rapport aux trois autres nations des demi-finales. Avec l'édition de 2006, le Portugal accède pour la deuxième fois de son histoire aux demi-finales d'une Coupe du Monde. En 1966, lors de la Coupe du Monde en Angleterre, les Portugais ont réussi à se hisser à la troisième place en battant l'Union Sovietique. Adversaire moins redoutable que l'Argentine ou l'Italie, il n'en reste pas moins que le Portugal a toujours posé problème à la sélection allemande dans l'histoire, fait marquant le Portugal est la seule sélection de l'histoire à avoir gagné contre l'Allemagne (en 1985) dans des éliminatoires de coupe du Monde au xxe siècle en plus de 50 matchs pour la Mannschaft. Tout comme l'Italie, le Portugal a aussi pose probleme a l'Allemagne en competition europeenne notament la derniere confrontation entre Allemands et Portugais remonte a l'Euro 2000, ou les iberiques se sont impose facilement sur le score de 3-0, avec un triple de Sérgio Conceição. En confrontations total entre l'Allemagne et le Portugal, il y a une legere domination allemande.
Sous la direction de l'ancien entraîneur de l'équipe brésilienne, Luiz Felipe Scolari, qui a empêché l'Allemagne de remporter sa quatrième coupe du monde en 2002, le technicien sud-américain prend les commandes de l'équipe portugaise en 2003. Malgré une finale malheureuse contre la Grèce à l'Euro 2004, qui s'est déroulé au Portugal, l'équipe portugaise se qualifie brillamment pour la Coupe du Monde 2006 en Allemagne en terminant en tête du Groupe 3 des éliminatoires de la zone Europe, avec un total de 30 points sur 36 possibles. La Seleção Portugaise remporte tous ses matchs à domicile et obtient officiellement sa qualification pour la Coupe du Monde, en remportant un match en Estonie. Il s'agit de la quatrième participation du Portugal à la Coupe du Monde (1966, 1986, 2002 et 2006), et de sa deuxième participation consécutive. Durant le premier tour les Portugais ont un tirage assez abordable, en compagnie de l'Angola (1er participation en coupe du Monde), l'Iran et le Mexique (pays habitue a joue des coupes du Mondes mais dont les resultats sont plustot decevant). Tout comme l'Allemagne, les Portugais ont remporté tous leurs matchs de groupe. Ils ont symboliquement battu l'Angola avec difficulté 1-0, puis ont remporté une victoire 2-0 contre l'Iran et une autre victoire tendue 2-1 contre le Mexique. Même si les équipes du premier tour étaient considérées comme plus faibles sur le papier, ce ne sera pas le cas en huitièmes de finale. Les vice-champions d'Europe affronteront les Pays-Bas, qui ont terminé deuxièmes du groupe de la mort derrière l'Argentine. Lors d'une rencontre très agitée surnommée la bataille de Nuremberg, l'arbitre russe Valentin Ivanov a distribué 16 cartons jaunes et 4 cartons rouges, mais le Portugal se qualifie grâce à un but de Maniche à la 23e minute. En quart de finale, les Portugais rencontrent un autre géant du football, l'équipe d'Angleterre. Les Portugais se qualifient pour les demi-finales en remportant une séance de tirs au but, tout comme l'Allemagne l'avait fait contre l'Argentine. Seulement, une fois dans le dernier carré, ils s'inclinent face à la France aux portes de la finale, et devront affronter les Allemands dans le match pour la troisième place.
« Nous voulons offrir une bonne “petite finale” à nos supporteurs et jouer avec beaucoup de rythme. »
Le hasard fessant rarement les choses, le Portugal doit son parcours à un effectif riche de talent, comme la présence du capitaine de la sélection portugaise : Luís Figo, élu ballon d'or en 2000, le joueur de l'Inter Milan, tirera sa révérence internationale apres ce match. D'autres joueurs et pas des moindres constituent le onze du Portugal, Pauleta joueur emblématique du Paris Saint-Germain et meilleur buteur de l'histoire du Porugal avant ce mondial, Deco considéré comme le meneur de jeu de l'équipe et l'apparition d'un certain, Cristiano Ronaldo qui participe a son premier mondial en 2006 dont l'histoire témoignera par la suite de son talent. Contrairement à l'Allemagne, le Portugal a la particularité d'évoluer avec plusieurs systèmes de jeu, tels que le 3-4-3, le 4-2-3-1 ou le 4-1-4-1, principalement avant la Coupe du Monde de 2006. Cependant, lors de ce tournoi, hormis le match contre l'Angola, Luiz Felipe Scolari a opté pour un système de jeu unique, le 4-3-3 (le Portugal avait déjà utilisé ce schéma tactique durant l'Euro 2004). Le Portugal prend très au sérieux le match et vise à rééditer la troisième place de 1966. Les Portugais aligneront presque tous leurs titulaires contre l'Allemagne, à l'exception de Figo qui sera sur le banc. Les Allemands conserveront leur système de jeu en 4-4-2, mais Jürgen Klinsmann décidera d'aligner une équipe partiellement remaniée. En guise de match d'adieu avec l'équipe nationale allemande, Oliver Kahn sera titularisé à la place de Jens Lehmann, le gardien bavarois portera le brassard de capitaine pour son dernier match. Michael Ballack, blessé au genou gauche, ne figurera pas sur la feuille de match.
« C'est une décision que lui seul pouvait comprendre. J'ai le plus grand respect pour Olivier. Il a dû avaler beaucoup de choses lorsque nous avons nommé Jens Lehmann numéro un. Cela bouillonnait en lui. Mais c’était incroyable la façon dont il a géré cela et ce qu’il a fait pour l’équipe. Il méritait amplement de rejouer dans le match pour la troisième place.[C 8] »
-
Photo du match
Pour la toute dernière fois de la Coupe du Monde, l'hymne allemand résonne dans le stade Gottlieb-Daimler-Stadion, qui accueille le match pour la troisième place. L'arbitre japonais, Toru Kamikawa, a été désigné par la FIFA pour cette petite finale. Il a déjà officié lors de la Coupe du Monde de 2002 et a arbitré 2 matchs lors de ce mondial allemand, dont le match Pologne-Équateur dans le groupe A de la Mannschaft. Pour la septième et dernière fois, l'Allemagne sera vêtue de son maillot blanc, tandis que les Portugais porteront leur maillot habituel rouge mat.
Les Portugais lancent le match, et les deux équipes sont très impliquées. Cependant, ce sont les Allemands qui ont la première opportunité du match, suite à un coup franc de Bernd Schneider sur le côté droit. Le ballon parvient à Sebastian Kehl à l'entrée de la surface de réparation, mais son tir, légèrement dévié, frôle le poteau droit. Torsten Frings reçoit le premier carton jaune du match à la 7e minute. Au cours des 15 premières minutes, les deux équipes se livrent à des duels physiques et ne lâchent rien au milieu de terrain. Jusqu'à présent, la défense allemande est solide face aux attaques des Portugais, et Oliver Kahn n'a pas encore eu à intervenir. À partir de la 20e minute, ce sont les Portugais qui prennent l'initiative, avec une tentative de frappe de Deco, mais Sebastian Kehl sauve la cage de Kahn. L'Allemagne retrouve un second souffle au bout d'une demi-heure de jeu, avec notamment une tentative de Schneider à 20 mètres, mais le ballon passe largement au-dessus du but de Ricardo. Le rythme du match ralentit, les deux équipes parviennent à bien jouer jusqu'à la surface adverse, mais manquent de précision dans la dernière passe. Sur un score nul de 0-0, l'arbitre siffle la mi-temps.
Durant la pause, les Allemands n’opèrent aucun changement, mais du côté portugais, Petit remplace Costinha, menacé d'un carton rouge. Luiz Felipe Scolari préfère le faire sortir. Pendant cette période, de la 45e à la 55e minute, c'est la Seleção Portugaise qui domine le jeu. Pauleta prend des initiatives devant Oliver Kahn, et Simão Sabrosa, sur un coup franc de 19 mètres, frappe un tir puissant au-dessus de la surface allemande. Considéré comme un futur joueur talentueux pour la Mannschaft par la presse sportive allemande, Bastian Schweinsteiger ouvre enfin le score à la 55e minute d'une frappe puissante de 20-25 mètres. Ricardo ne peut rien faire sur ce tir très flottant. Le milieu de terrain du Bayer Munich marque son premier but en Coupe du Monde, et son talent ne s'arrête pas là. Quelques minutes après le premier but allemand, l'arbitre Toru Kamikawa siffle une faute de Paulo Ferreira, qui commet un tacle mal engagé sur Lukas Podolski. Coup franc pour l'Allemagne sur le côté gauche, à 20 mètres du but portugais. Schweinsteiger, en état de grâce, frappe une deuxième fois, mais le joueur du Benfica Lisbonne, Petit, dévie la trajectoire du ballon, qui finit dans les filets portugais. L'Allemagne mène 2-0. Les Portugais, un peu sonnés par ces deux buts allemands inscrits en l'espace de quelques minutes, tentent de réagir, mais en vain. La défense allemande est solide et les hommes de Jurgen Klinsmann veulent remporter ce dernier match de leur mondial. Malgré de nombreux changements pour les deux équipes, notamment la sortie remarquée de Pauleta au profit de Figo à la 77e minute, le scénario du match ne change pas. La réputation de Schweinsteiger en tant que bon tireur est justifiée, à la 78e minute, le joueur du Bayern Munich frappe de nouveau à environ 20 mètres et trouve le coin supérieur droit, ne laissant sans aucune chance au gardien Ricardo d'arrêter le ballon. L'Allemagne mène 3-0. Les Portugais, résignés, tentent au moins de sauver l'honneur en marquant un but. Ils y parviennent grâce à un magnifique centre de Luis Figo depuis le côté droit, repris d'une tête imparable par le remplaçant Nuno Gomes, hors de portée pour Oliver Kahn. 3-1. Pour ces dernières minutes avec le Portugal, Luis Figo aura été décisif. L'arbitre siffle la fin du match, l'Allemagne termine le mondial en beauté.
-
Supporters célébrant la troisième place
-
Supporters allemands
« C'était mon dernier match international. C'était un bon moment, mais il faut savoir quand c'est fini. Je n'ai pas réussi à devenir champion du monde. Mais terminer deuxième et troisième, c'est quand même quelque chose.[C 9],[C 10] »
« Ce qui se passe ici est une pure folie. Cela peut difficilement être exprimé en mots. Ce que l’équipe a réalisé dans ce tournoi est indescriptible. Nous avons vécu chaque jour avec beaucoup d’émotion au cours des sept ou huit dernières semaines. J'ai du mal à trouver les mots pour expliquer comment l'équipe a mis en œuvre nos idées.[C 11] »
Cette troisième position revêtait d'une grande importance pour les Allemands, et cette victoire contre le Portugal leur permettra de tourner plus aisément la page. En réalité, cette victoire est non seulement symbolique mais aussi historique, car l'Allemagne devient la première nation à atteindre à trois reprises la troisième place, respectivement en 1934, en 1970 et en 2006. Les joueurs allemands parcourent le stade et célèbrent avec leurs supporters cette troisième position. La Coupe du Monde étant officiellement terminée pour l'Allemagne, les projecteurs du monde entier se dirigent maintenant vers la finale de la Coupe du Monde à Berlin qui oppose l'Italie à la France.
Allemagne | 3 - 1 | Portugal | Gottlieb-Daimler-Stadion, Stuttgart | ||
Historique des rencontres | ( Kehl) Schweinsteiger 56e Petit 60e (csc) ( Neuville) Schweinsteiger 78e |
(0 - 0) | 88e Nuno Gomes (Figo ) | Spectateurs : 52 000 Arbitrage : Toru Kamikawa | |
(Rapport) |
|
|
Assistants :
|
Das Ende : Ein Sommermärchen
Statistique collectif et individuelle
Après coupe du Monde
Annexes
Articles connexes
- Équipe d'Allemagne de football
- Coupe du monde de football 2006
- Coupe du monde de football
- Deutschland. Ein Sommermärchen
Lien externe
- (de) [vidéo] « Deutschland Ein Sommermärchen 2006 part 1 », sur YouTube
- (de) [vidéo] « Deutschland Ein Sommermärchen 2006 part 2 », sur YouTube
- (de) [vidéo] « Sommermärchen 2006 – die Fussball-WM begeistert Deutschland », sur YouTube
- (de) [vidéo] « WM 2006 - Alle Highlights von Deutschland », sur YouTube
Notes et références
Citations en allemand
- « Wir wussten, dass ein solcher Rückschlag kommen würde. Unsere Planungen ändern sich dadurch nicht. »[29]
- « Ich bin zuversichtlich, dass Deutschland weit kommen wird. »[53]
- « Gegen die haben wir zuletzt 1:4 verloren, auch im Klubfußball sind die Italiener dominant. Alle Vorzeichen sprechen für Italien. Das ist wunderbar. »[65]
- « Der Wechsel nach Italien war damals der wichtigste Schritt in meiner Karriere. Ich bin aus dem Nest ausgeflogen und habe viel gelernt, vor allem in Sachen Toleranz. Dieser Lebensstil, diese Mentalität ist auch heute noch ein Teil von mir. Ich habe zwar einen persönlichen Bezug zu diesem Land und bin sehr dankbar. Aber das Halbfinale ist eine rein sportliche Konstellation, die wir mit alle Macht für uns entscheiden wollen. Da interessiert es mich nicht, gegen wen wir spielen. »[67]
- « Es tut weh, wenn man kurz vor Spielende so einen K.o.-Stoß bekommt. Jeder ist am Boden zerstört. Das müssen wir erst mal schlucken. Es ist eine bittere Pille. Doch die Mannschaft kann stolz sein, sie hat ein fantastisches Turnier gespielt und ist in jedem Spiel an ihre Grenzen gegangen. Sie hat ein ganzes Land stolz gemacht »[68]
- « Wir sind natürlich zutiefst enttäuscht. Wir haben alles gegeben und abgerufen. Es war ein unglaublicher Kampf, beide Mannschaften waren am Ende stehend K.o. Man muss Italien aber gratulieren, es hat ganz stark gespielt. Das Gegentor zwei Minuten vor dem Ende ist natürlich bitter, aber wir müssen auch das Positive sehen. Die Mannschaft hat grandios gekämpft. Wir müssen den Spielern jetzt klar machen, dass sie viel für Deutschland geleistet haben. »[69]
- « Es war ein tolles Spiel, das am Ende der Glücklichere gewonnen hat. Das Ergebnis ändert aber nichts daran, dass Deutschland eine tolle Weltmeisterschaft gespielt hat. »[70]
- « Das ist eine Entscheidung, die nur er alleine treffen konnte. Ich habe allerhöchsten Respekt vor Oliver. Er musste einiges schlucken, als wir Jens Lehmann zur Nummer eins bestimmt haben. Es hat in ihm gebrodelt. Aber es war unglaublich, wie er damit umgegangen ist und was er für die Mannschaft geleistet hat. Er hat es mehr als verdient gehabt, im Spiel um Platz drei nochmal zu spielen. Und er hat hervorragend gehalten. »[73]
- « Das war mein letztes Länderspiel. Es war eine schöne Zeit, aber man muss wissen, wann es vorbei ist »[74]
- « Ich habe es nicht geschafft, Weltmeister zu werden. Aber einmal Zweiter und einmal Dritter ist doch auch was »[75]
- « Was hier passiert, das ist der absolute Wahnsinn. Das kann man kaum in Worte fassen. Was die Mannschaft bei diesem Turnier geleistet hat, ist unbeschreiblich. Wir haben jeden Tag in den letzten sieben, acht Wochen sehr emotional gelebt. Wie die Mannschaft unsere Vorstellungen umgesetzt hat, dafür finde ich fast keine Worte »[76]
Citations en francais
« Michael n’a pas pu finir l’entraînement mercredi. Il semble qu’il ne peut pas courir longtemps, mais nous espérons qu’il sera de nouveau disponible pour le deuxième match »
— Jürgen Klinsmann[54].
« Les Italiens étaient très insensibles et ils méritent des compliments pour cela. J'ai félicité Marcello Lippi juste après le match et lui ai dit que nous croisions les doigts pour eux en finale. Il se pourrait que les Italiens aient finalement été un peu plus calmes et aient donc profité de leurs occasions. »
— Jürgen Klinsmann[71].
« C'était le meilleur match que j'ai vu récemment. On ne peut pas dire que l'Italie était meilleure de deux buts. Nous méritions également d'atteindre la finale, mais à la fin, l'Italie a été un peu plus chanceuse et plus intelligente »
Notes
- Jens Lehmann occupait déjà le poste de titulaire au sein de l'équipe A d'Allemagne, mais lors de compétitions moins prestigieuses telles que la Coupe des Confédérations de 1999 ou celle organisée en Allemagne en 2005, il jouait un match sur deux en compétition avec Oliver Kahn.
- Les nouveaux maillots rouges ont été présentés en présence d'un psychologue qui a souligné la signification particulière de la couleur rouge (pensée positive, style de jeu agressif).
- Lehmann participe à la finale de la Ligue des champions 2006, où il s'illustre en recevant un carton rouge dès la 19e minute après avoir essayé d'empêcher depuis l'extérieur de la surface de réparation un but de Samuel Eto'o.
Références issues d'articles
https://www.dfb.de/news/page/7221/?no_cache=1&cHash=bd443e5abb24bfef9e09ac35e46e4410
https://www.dfb.de/news/detail/wm-2006-das-deutsche-sommermaerchen-59257/
https://www.grin.com/document/77075?lang=fr
Bibliographie
- Ouvrages généralistes sur le parcours de l’équipe d'Allemagne de 2006
Didier Chauvet, Histoire du football allemand 1888-2015, Éditions L'Harmattan, (ISBN 978-2343071084)
- Ouvrages généralistes sur la Coupe du Monde
- Ouvrages généralistes
Guillaume Robin, Allemagne d'aujourd'hui, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN 978-2-7574-0145-3)
Références
- « Comment l’Allemagne a foiré son Euro 2000 de A à Z », So Foot, (lire en ligne, consulté le )
- « DFB-Reformen beim Nachwuchs :Kinder an den Ball », Die Tageszeitung, (lire en ligne, consulté le )
- « Quand la France inspirait le modèle de formation allemand », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le )
- « Am Anfang des WM-Titels stehen Nachwuchskonzept und Reformwillen », Süddeutsche Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- « Klinsmann vollendet sein Reformprojekt », Frankfurter Allgemeine, (lire en ligne, consulté le )
- « Jürgen Klinsmann: Deutschland tut sich schwer mit Reformen », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Comment la Bundesliga est-elle devenue hype ? », So Foot, (lire en ligne, consulté le )
- « L'Allemagne, modèle (aussi) pour le football », Le Point, (lire en ligne, consulté le )
- Xavier Barret, Franck Simon, « L'espoir de toute l'Afrique », France Football, 4 juillet 2000, no 2830, p. 26.
- « Schinken und Kuckucksuhren angeboten », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- [1]
- Germany sent rocket-propelled grenades to Saudi Arabia to swing 2006 World Cup vote as fresh letter emerges implicating South African officials in $10m bribe scandal Daily Mail du 5 juin 2015
- CM 2006: des armes contre une voix?, L'équipe, 5 juin 2015
- « The Confederations Cup Comes to Germany », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Klinsi Wants Confederations Cup Glory », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « WM 2006: OK-AUSSENSTELLEN NEHMEN ARBEIT AUF », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Mit Gerber, Wosz und Rink: Das Confed-Cup-Team von 1999 », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Holland – Deutschland 2:2 », 11Freunde, (lire en ligne, consulté le )
- « Karhan sorgt für Rückschlag », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Nationalmannschaft: stimmen zum 4:2 gegen südafrika », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Bis zur WM werden wir eine gute Mannschaft haben », Spiegel Online, (lire en ligne, consulté le )
- « "Verärgert und enttäuscht" », Spiegel Online, (lire en ligne, consulté le )
- « "Machen gerade einen Hänger durch" », Spiegel Online, (lire en ligne, consulté le )
- « Jeers Not Cheers As Germany Beat China », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Match de préparation mitigé de l'équipe de France de football face à l'Allemagne », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Respektabler Auftritt der DFB-Elf », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Die ganze Welt lacht über unsere roten Flaschen », Bild, (lire en ligne, consulté le )
- « Testspiel: Italien - Deutschland 4:1 (3:0) », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Aschermittwoch in Florenz », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- « Der verfluchte Reformer », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- « Fiasko von Florenz », Frankfurter Allgemeine, (lire en ligne, consulté le )
- « Germans Suffer Bitter Defeat in Friendly Against Italy », [[Deutsche Welle ]], (lire en ligne, consulté le )
- « Test-match pour l'entraîneur allemand », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- « Klinsmanns "Joker" stechen », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Klinsmann Gets Merkel's Vote of Confidence », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Germany crush Luxembourg 7-0 », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Deutschland 7-0 Luxemburg », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Schweinsteiger rettet Remis », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « Germany 2-2 Japan », BBC Sport, (lire en ligne, consulté le )
- « Germany Captain Ballack Criticizes Klinsmann's Tactics », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Deutschland weit von WM-Form entfernt », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- « Deutschland 3-0 Kolumbien », Kicker Sportmagazin, (lire en ligne, consulté le )
- « ÜBER UNS GESCHICHTE », Adidas, (lire en ligne, consulté le )
- « Rote DFB-Trikots », Adidas, (lire en ligne, consulté le )
- « In Rot zum Titel », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- « Klinsmann steht auf Rot », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- « Das Weiß der Mannschaft », footichiste.com, (lire en ligne, consulté le )
- « NATIONALMANNSCHAFT SPIELTE ERSTMALS IM NEUEN ROTEN TRIKOT », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- Effectif de l'équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde de 2006 sur fifa.com
- « Coupe du monde 1998 : les questions pour comprendre la «magouille» de Platini », (consulté le ).
- « Luck on Germany's Side in Draw », Deutsche Welle, (lire en ligne, consulté le )
- « Einwurf Merkel », Eurosport, (lire en ligne, consulté le )
- « Einwurf Merkel », Der Spiegel, (lire en ligne, consulté le )
- Interview Jürgen Klinsmann par Le Parisien
- « 4:2 GEGEN COSTA RICA: DAS "SOMMERMÄRCHEN 2006" BEGINNT », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- Comité exécutif de la FIFA, op. cit., p. 40-41
- « SPAIN FIND IT TOUGH », Eurosport, (lire en ligne, consulté le )
- « LE BRÉSIL COMME ON L'AIME », Eurosport, (lire en ligne, consulté le )
- « WM 1970: JAHRHUNDERTSPIEL IN DER HÖHE MEXIKOS », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « WM 1974 », Spiegel Online, (lire en ligne, consulté le )
- « Es war einmal WM - 1934 "Deutschland ehrenvoll ausgeschieden" », Süddeutsche Zeitung, (lire en ligne, consulté le )
- « L'Allemagne à domicile ...face à une Italie rassurée », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le )
- « France-Portugal : la fête va pouvoir commencer », La Dépêche du Midi, (lire en ligne, consulté le )
- « VIELE HOFFNUNGEN RUHEN HEUTE AUF KAPITÄN BALLACK », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Viele hoffnungen ruhen heute auf kapitän ballack », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « BOROWSKI UND KEHL IM HALBFINALE GEGEN ITALIEN IN DER ANFANGSFORMATION », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Bundestrainer jürgen klinsmann: "zufrieden erst, wenn wir weltmeister sind" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Respekt und Beifall für beide WM-Teams », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Bundespräsident horst köhler: "das land ist stolz auf diese mannschaft" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Bundespräsident horst köhler: "das land ist stolz auf diese mannschaft" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « klinsmann: "die mannschaft hat ein fantastisches turnier gespielt" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « Bundespräsident horst köhler: "das land ist stolz auf diese mannschaft" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « BUNDESTRAINER JÜRGEN KLINSMANN: "DAS IST DER ABSOLUTE WAHNSINN" », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « kahn erklärt nationalmannschafts-rücktritt », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « kahns abschiedsvorstellung auf dem emotionalen höhepunkt », DFB, (lire en ligne, consulté le )
- « BUNDESTRAINER JÜRGEN KLINSMANN: "DAS IST DER ABSOLUTE WAHNSINN" », DFB, (lire en ligne, consulté le )