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Maurice Faure

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Maurice Faure
Illustration.
Maurice Faure le 11 novembre 2007 à Cahors, aux cotés de Dominique Orliac et Marc Lecuru.
Fonctions
Parlementaire français
Député 1951-1983
Sénateur 1983-1988
Gouvernement IVe République-Ve République
Groupe politique RRRS (1951-1958)
ED (1958-1962)
RD (1962-1967)
FGDS (1967-1973)
App. PS (1973-1983)
GD (1983-1988)
Garde des sceaux, ministre de la Justice
12e ministre de la justice de la Ve République
Président François Mitterrand
Gouvernement gouvernement Pierre Mauroy (1)
Prédécesseur Alain Peyrefitte
Successeur Robert Badinter
Ministre d'État
Président François Mitterrand
Gouvernement Michel Rocard (1 et 2)
Membre du Conseil constitutionnel
Prédécesseur Georges Vedel
Successeur Pierre Mazeaud
Biographie
Résidence Lot

Maurice Faure, né le à Azerat (Dordogne) et mort le à Cahors (Lot), est un résistant et homme politique français.

Biographie

Professeur agrégé d’histoire et de géographie, docteur en droit, il commence par enseigner à l'Institut d'études politiques de Toulouse.

En 1947, il intègre le cabinet du ministre de l'Éducation nationale Yvon Delbos, puis ceux de Maurice Bourgès-Maunoury.

Élu député radical-socialiste du Lot de 1951 à 1958, il est membre des groupes centristes Entente démocratique et Rassemblement démocratique, puis député Fédération de la gauche démocrate et socialiste et « socialiste et radical de gauche » de 1958 à 1983.

En qualité de secrétaire d'État aux Affaires étrangères du gouvernement Guy Mollet, il cosigne le avec son ministre de tutelle, Christian Pineau, le traité instituant la Communauté européenne dit Traité de Rome.

À deux reprises, il est président du parti radical-socialiste de 1961 à 1965 et de 1969 à 1971. Il soutient Jean Lecanuet candidat à l'élection présidentielle de 1965.

Après avoir été maire de Prayssac pendant douze ans, il est élu maire de Cahors en 1965, mandat qu'il conservera vingt-cinq ans.

Membre de l’Assemblée parlementaire des Communautés européennes puis du Parlement européen de 1979 à 1981, il est sénateur Gauche démocratique de 1983 à 1988.

En 1981, à la suite de l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République, il devient Garde des Sceaux dans le premier gouvernement de Pierre Mauroy. Il ne conserve cette fonction qu'un mois et un jour et, après les élections législatives, céde sa place à Robert Badinter.

Ministre d’État, ministre de l'Equipement et du Logement de Michel Rocard en 1988, il quitte le gouvernement un an après, nommé par François Mitterrand au Conseil constitutionnel.

En 2007, il est nommé président du comité d'honneur du 50e anniversaire du traité de Rome.

Maurice Faure est mort le 6 mars 2014 à Cahors[1].

Décorations

Il a été promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur le 12 juillet 2013.

Mandats

Fonctions gouvernementales

Mandats parlementaires

  • Député du Lot de 1951 à 1983
  • Président du groupe du Rassemblement Démocratique de l'Assemblée nationale. 1962-1967
  • Député européen de 1979 à 1981
  • Sénateur de 1983 à 1988
  • Président de la commission aux affaires étrangères de l'Assemblée nationale de 1981 à 1983
  • 1960-1962 Président du Groupe de l'Entente démocratique de l'Assemblée nationale

Mandats locaux

Fonction politique

  • Membre du Conseil constitutionnel : du 1er mars 1989 au 1er mars 1998
  • 1953-1955 : Secrétaire général du Parti radical-socialiste
  • 1961-1965 et 1969-1971 : Président du Parti radical-socialiste
  • 1964-1970 : Président de la Commission de développement économique régionale (CODER) Midi-Pyrénées
  • Président d'honneur de l'IFRI depuis (au moins) 1999

Bibliographie

  • Alexandre Marciel lui a consacré un « Maurice Faure, l’étonnant destin politique ».
  • Christian Delacampagne a réalisé des entretiens sous le titre « D’une République à l’autre ».
  • Bruno Riondel, Maurice Faure, un artisan de la construction européenne, thèse de doctorat, 500 pages,  éd. du Septentrion, Lille, 2000.

Notes et références

  1. L'Expansion.com avec l'AFP, « Maurice Faure est mort », sur lexpress.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes