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Edwige Avice

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Edwige Avice
Illustration.
Edwige Avice en 1981.
Fonctions
Ministre de la Coopération et du Développement

(10 mois et 17 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Édith Cresson
Gouvernement Cresson
Prédécesseur Jacques Pelletier
Successeur Marcel Debarge
Députée française

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 5e de l'Isère
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jean-François Delahais

(2 ans, 1 mois et 12 jours)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Paris
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département

(2 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 1er octobre 1978 (partielle)
Réélection 21 juin 1981
Circonscription 16e de Paris
Législature VIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Christian de La Malène
Successeur Roger Rouquette
Ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères

(3 ans, 1 mois et 26 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Michel Rocard
Gouvernement Rocard I et II
Prédécesseur Didier Bariani (secrétaire d’État)
Successeur Alain Vivien (secrétaire d’État)
Secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense

(1 an, 8 mois et 3 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Laurent Fabius
Gouvernement Fabius
Prédécesseur Jean Gatel
Successeur Aucun
Ministre déléguée au Temps libre, à la Jeunesse et aux Sports[1]

(3 ans, 1 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I, II et III
Prédécesseur Jean-Pierre Soisson
Successeur Alain Calmat
Biographie
Nom de naissance Edwige Bertrant
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Nevers (Nièvre, France)
Nationalité Française
Parti politique PS
Profession Cadre de banque

Edwige Avice, née Edwige Bertrant le à Nevers (Nièvre), est une femme politique française.

Jeunesse et formation

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Ses parents sont Edmond Bertrant et Hélène Guyot. Elle épouse en 1970 Étienne Avice, cousin de Roselyne Bachelot.

Elle est diplômée en lettres, de l'IEP de Paris (promotion 1968 voie Service Public)[2] et de l'Institut du commerce international.

Elle commence sa carrière au département du commerce extérieur du Crédit lyonnais puis au cabinet du directeur général des Hôpitaux de Paris[3].

Années 1970

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Membre du Parti socialiste et du courant CERES (Chevènement) elle devient, le 1er octobre 1978, députée de Paris à la faveur d'une élection partielle qu'elle remporte contre le RPR sortant Christian de La Malène, dont l'élection a été invalidée par le Conseil constitutionnel le [4].

Elle devient membre de la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale. Elle est ainsi, avec Marie Jacq, l'une des deux seules élues du groupe socialiste.

Années 1980

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Après la victoire de François Mitterrand, elle est nommée ministre déléguée à la Jeunesse et aux Sports auprès du ministre du Temps Libre, André Henry. Elle est réélue dans la foulée députée du 14e arrondissement de Paris. En mars 1983, elle est tête de liste de l'Union de la gauche dans le même arrondissement et est élue conseillère de Paris. Dans le 3e gouvernement Mauroy, elle devient ministre déléguée au Temps libre, à la Jeunesse et aux Sports. De ces trois années au ministère de la Jeunesse et des Sports, elle laisse la « loi Avice ».

Elle est nommée secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense (Charles Hernu puis Paul Quilès) dans le gouvernement Fabius. Elle suit particulièrement l'enseignement militaire et le service national et tente de faire passer dans la société « l'esprit de défense ». En mars 1986, elle est réélue députée de Paris en 5e position sur la liste Jospin.

En juin 1988, elle est parachutée dans l'Isère après sa nomination comme ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères (Roland Dumas). Elle est élue députée, mais en octobre 1988, elle est battue aux cantonales. En mai 1991, dans le gouvernement Cresson, elle est promue ministre de la Coopération et du Développement. En avril 1992, elle quitte le gouvernement puis en 1993 elle est sévèrement battue aux législatives dans l'Isère.

Années 1990 et 2000

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Depuis plusieurs années, elle s'était éloignée du courant CERES (devenu Socialisme et République) ; ainsi, elle approuve la guerre du Golfe et l'engagement français derrière les Américains (), milite pour le oui au traité de Maastricht (1992) et refuse de quitter le Parti socialiste pour le MDC en 1993.

Depuis 1993, elle travaille dans le privé mais continue à faire de la politique, non plus comme ministre ou parlementaire, mais comme experte ou conseillère.

De 1993 à 2005, elle est présidente-directrice générale de la Financière de Brienne et de Brienne Conseil. En 1997, elle est chargée de mission auprès du ministre de la Défense - Alain Richard - sur le tissu européen des PME/PMI des secteurs de la défense, de l'aéronautique et de l'espace. En 1998, elle fonde le Club Paris Citoyen et devient membre du Conseil économique, social et culturel du PS.

Elle préside également le CNAPS[5] (Conseil national des activités physiques et sportives) depuis 2001 et est membre du Comité économique de défense depuis 1999 (elle le présida de 1999 à 2003). Elle est aujourd'hui directrice associée du BIPE (fournisseurs des analyses économiques).

Nommée chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le , par le gouvernement de Lionel Jospin, Edwige Avice est promue au grade d'officier par Nicolas Sarkozy ( - promotion de Pâques), au titre du ministère de la Santé et des Sports, puis commandeur le . Enfin, elle est promue à la dignité de grand officier le .

Décorations

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Notes et références

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  1. Sous les gouvernements Mauroy I et II, elle est seulement chargée de la Jeunesse et des Sports.
  2. « Sciences Po Alumni », sur Sciences Po Alumni (consulté le )
  3. « Edwige Avice », sur Les Echos, (consulté le ).
  4. « DANS LA CAPITALE Mme Edwige Avice (P.S.) dénonce les " promesses sans suite " du maire de Paris », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Site officiel du CNAPS.
  6. Décret du 13 juillet 2021 portant élévation dans l'ordre national de la Légion d'honneur.

Article connexe

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Liens externes

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