Ère Eishō (Heian)
Apparence
L'ère Eishō (en japonais: 永承) est une des ères du Japon (年号, nengō, littéralement « le nom de l'année ») suivant l'ère Kantoku et précédant l'ère Tengi s'étendant du mois d' au mois de . L'empereur régnant est Go-Reizei-tennō (後冷泉天皇).
Changement de l'ère
[modifier | modifier le code]- 1046 Eishō gannen (永承元年 ) : Le nom de la nouvelle ère est créé pour marquer un événement ou une série d'événements. L'ère précédente se termine là où commence la nouvelle, en Kantoku 3, le 14e jour du 4e mois de 1046[1].
Événements de l'ère Eishō
[modifier | modifier le code]- Eishō gannen (永承元年) ou Eishō 1 (1046) :
- 1046 (Eishō 1) : Minamoto no Yorinobu écrit à propos de l'esprit de l'empereur Ojin et le prie comme une manifestation du sanctuaire de Iwashimizu Hachiman-gū et comme un des ancêtres de Yorinobu[2].
- 1048 (Eishō 3) : Yorinobu meurt à l'âge de 81 ans[3].
- 1051 (Eishō 6) : Dans la province de Mutsu, Abe no Sadato et son frère Munetō incitent à une rébellion qui devient connue sous le nom de « guerre de neuf ans » (1051–1062) parce que, même si la période conflictuelle dure onze ans, les véritables combats ne durent que neuf ans. En retour, Minamoto no Yoriyoshi est désigné gouverneur de Mutsu et nommé chinjufu-shōgun. Ces titres et ce pouvoir lui sont donnés pour qu'il puisse restaurer la paix au nord. Yoriyoshi est le premier à recevoir ce titre shogunal spécifique bien que son grand-père, (Minamoto no Tsunemoto) a été seitō fuku-shōgun (commandant en second pour la pacification de l'est)[4].
La onzième reconstruction du sanctuaire Kasuga-taisha à Nara se termine durant cette ère[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Eishō (Heian period) » (voir la liste des auteurs).
- Brown, p. 313.
- Visser, Marinus Willem. (1935). Ancient Buddhism in Japan: Sūtras and Ceremonies in Use in the Seventh and Eighth Centuries A.D. and their History in Later Times, p. 233.
- Hisamatsu, Senʼichi. (1970). Murasaki Shikibu: the Greatest Lady Writer in Japanese literature, p. 146, citing Nippon Bunkashi Nempyō
- Varley, pp. 197-198.
- Gapard, Allan G. (1992). The Protocol of the Gods: a Study of the Kasuga Cult in Japanese History, p. 142 sur Google Livres
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Brown, Delmer and Ichiro Ishida, eds. (1979). Jien (1221)], Gukanshō; « The Future and the Past: a translation and study of the 'Gukanshō, an interpretive history of Japan written in 1219 » translated from the Japanese and edited by Delmer M. Brown & Ichirō Ishida. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-03460-0)
- (fr) Titsingh, Isaac. (1834). [Siyun-sai Rin-siyo/Hayashi Gahō (1652)]. Nipon o daï itsi ran; ou, Annales des empereurs du Japon, tr. par M. Isaac Titsingh avec l'aide de plusieurs interprètes attachés au comptoir hollandais de Nangasaki; ouvrage re., complété et cor. sur l'original japonais-chinois, accompagné de notes et précédé d'un Aperçu d'histoire mythologique du Japon, par M. J. Klaproth. Paris: Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland.--Deux exemplaires numérisés de ce livre rare ont été maintenant rendus accessibles en ligne : (1) de la bibliothèque de l'université du Michigan, numérisé le 30 janvier 2007 ; et (2) de la bibliothèque de l'université de Stanford, numérisé le 23 juin 2006. Vous pouvez le consulter en cliquant ici.
- (en) Varley, H. Paul, ed. (1980). Kitabatake Chikafusa (1359)], Jinnō Shōtōki (« A Chronicle of Gods and Sovereigns: Jinnō Shōtōki of Kitabatake Chikafusa » translated by H. Paul Varley). New York : Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le calendrier japonais sur le site de Bibliothèque nationale de la Diète
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