Ère Kōkoku
L'ère Kōkoku (興国 ) est une des ères du Japon de la Cour du Sud durant l'époque Nanboku-cho après l'ère Engen et avant l'ère Shōhei. Cette ère couvre la période allant du mois d' au mois de [1]. L'empereur siégeant à Kyoto est Kōmyō (光明天皇, Kōmyō-tennō )[2]. Le rival de Go-Kōgon à la Cour du Sud de Yoshino durant cette période est l'empereur Go-Murakami (後村上天皇, Go-Murakami-tennō ).
Contexte de l'ère Nanboku-chō
[modifier | modifier le code]Au cours de l'ère Meiji, un décret impérial daté du établit que les monarques régnants légitimes de cette époque sont les descendants directs de l'empereur Go-Daigo par l'empereur Go-Murakami dont la Cour du Sud a été établie en exil à Yoshino, près de Nara[3].
Jusqu'à la fin de l'époque d'Edo, les empereurs usurpateurs (en supériorité militaire) et soutenus par le shogunat Ashikaga sont erronément inclus dans les chronologies impériales en dépit du fait incontestable que les insignes impériaux ne sont pas en leur possession[3].
Cette Cour du Nord illégitime est établie à Kyoto par Ashikaga Takauji[3].
- Équivalents auprès de la Cour du Nord : ère Ryakuō; ère Kōei; ère Jōwa
Événements de l'ère Kōkoku
[modifier | modifier le code]- 1342 (Kōtoku 3) : Ichijō Tsunemichi perd sa position de régent kampaku et est remplacé par Kujō Michinori[4].
- 1342 (Kōtoku 3) : Minamoto no Nagamichi (源長通 ) est démis de sa position de daijō daijin[4].
- 1342 (Kōtoku 3) : Kujō Michinori est remplacé par Takatsukasa Morohira, ancien udaijin[4].
- 1342 (Kōtoku 3) : Mort de Fujiwara no Kiyoko. Elle est la fille d'Usesugi Yorishige et la mère d'Ashikaga Takauji[4].
- 1343 (Kōtoku 4) : Nijō Yoshimoto, l'auteur du Masukagami, est promu de la position de nadaijin à la cour à celle de udaijin et peu après, l'udaijin Fujiwara no Kintaka est promu sadaijin. Le dainagon Sanjo Tsunesada est promu nadaijin[4].
- 1344 (Kōtoku 4) : Le shogun Takauji offre des prières au sanctuaire Iwashimizu Hachiman-gū[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kōkoku » (voir la liste des auteurs).
- Nussbaum, Louis-Frédéric. (2005). "Kōkoku" in Japan encyclopedia, p. 549; n.b., Louis-Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir Deutsche Nationalbibliothek Authority File.
- Titsingh, Isaac. (1834). Annales des empereurs du japon, p. 294-297; Nussbaum, p. 541.
- Thomas, Julia Adeney. (2001). Reconfiguring modernity: concepts of nature in Japanese political ideology, p. 199 n57, citing Mehl, Margaret. (1997). History and the State in Nineteenth-Century Japan. p. 140-147.
- Titsingh, p. 297.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mehl, Margaret. (1997). History and the State in Nineteenth-Century Japan. New York: St Martin's Press. (ISBN 0-312-21160-0 et 978-0-312-21160-8); OCLC 419870136
- Nussbaum, Louis Frédéric and Käthe Roth. (2005). Japan Encyclopedia. Cambridge: Harvard University Press. (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5); OCLC 48943301
- Thomas, Julia Adeney. (2001). Reconfiguring Modernity: Concepts of Nature in Japanese Political Ideology. Berkeley: University of California Press. (ISBN 0-520-22854-5 et 978-0-520-22854-2); OCLC 47916285
- Titsingh, Isaac. (1834). Nihon ōdai ichiran; ou, Annales des empereurs du Japon. Paris: Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland. OCLC 5850691
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Le calendrier japonais sur le site de Bibliothèque nationale de la Diète
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