1914 en Lorraine
Apparence
Chronologies
1911 1912 1913 1914 1915 1916 1917 Décennies : 1880 1890 1900 1910 1920 1930 1940 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cette page est une liste d'événements qui se sont produits durant l'année 1914 en Lorraine.
Événements
[modifier | modifier le code]- À la veille de la Grande Guerre, Lunéville devient la « cité cavalière »[1], hébergeant la 2e division de cavalerie ainsi que ses unités ; la ville ne compte alors pas moins de 8 casernes, son château y compris. Parmi les troupes en présence, on trouve les 17e et 18e régiments de chasseurs à cheval, les 8e et 31e régiments de dragons, des éléments des 8e et 39e régiments d'artillerie de campagne et le 2e bataillon de chasseurs à pied[2].
- Dès le début de la guerre, plusieurs grandes batailles de la guerre de mouvement se déroulent en Lorraine : la bataille de Lorraine puis la trouée de Charmes, les batailles du Grand-Couronné, des hauts de Meuse et de Haute Meurthe.
- Louis Guingot, peintre de l'École de Nancy invente le camouflage militaire[3].
- Louis Simonet est élu député des Vosges, il siège jusqu'en 1919.
- Création de la Nécropole nationale du Pétant, aménagée entre 1920 et 1936, elle regroupe les tombes des cimetières militaires provisoires du secteur de Pont-à-Mousson (rive droite et gauche de la Moselle)[4].
Janvier
[modifier | modifier le code]- 14 janvier : la seconde chambre du parlement d'Alsace-Lorraine se prononce dans une résolution sur les incidents de l'affaire de Saverne. Tandis qu'elle défend le comportement de l'autorité civile, elle condamne les actes des militaires ainsi que l'acquittement du commandant de régiment von Reuter[5].
Février
[modifier | modifier le code]- 21 février : une tornade de classe EF2, soit des vents estimés entre 175 km/h et 220 km/h, affecte plusieurs dizaines d'habitations et l'église à Blénod-lès-Toul[6].
Mars
[modifier | modifier le code]- : Charles Ginisty est nommé évêque de Verdun. Le , jour de l’Ascension, il est sacré à Saint-Affrique, par Mgr Charles du Pont de Ligonnès, assisté de Mgrs Jean-François-Ernest Ricard et Léon Livinhac. Le 11 juin, il est installé dans le diocèse de Verdun[7].
Mai
[modifier | modifier le code]- 1 mai : création à Toul du 10e régiment du génie (10e RG), comme régiment de forteresse. Son dépôt de guerre constitue durant le conflit 48 unités.
- élus députés de Meurthe-et-Moselle : François de Wendel, Charles Fringant, Albert Lebrun, Louis Marin (homme politique), Fery de Ludre décédé en 1915, Raoul Méquillet, Émile Driant décédé en 1916
- élus députés de la Meuse : André Maginot, Albert Thiery, Louis Revault, Albert Noël
- élus députés des Vosges : Abel Ferry, réélu, mais plus difficilement[8]. Maurice Flayelle est réélu au premier tour, Constant Verlot, Henri Schmidt, Camille Picard, Marc Mathis décédé en 1917, Louis Simonet.
Juillet
[modifier | modifier le code]- 12 juillet : inauguration sur le plateau de Villers-les-Nancy d'un aérodrome militaire à laquelle assistaient le général Foch et Albert Lebrun, futur président de la république française[9].
- 22 juillet : arrivée à Longwy de la 13e étape du Tour de France. Le départ avait été donné de Belfort[10].
- 24 juillet : le tour de France part de Longwy en direction de Dunkerque[10].
- 31 juillet, Alsace-Lorraine annexée : mobilisation générale, proclamation de l'état de siège[11]. L'empire allemand déclare "l'état de danger de guerre"[12].
Août
[modifier | modifier le code]- août 1914 :
- des actes de barbarie sont commis par les troupes allemandes[13], à Badonviller, Blâmont[14]... Plusieurs personnalités des régions envahies sont fusillées par l'ennemi.
- Au début de la guerre, l'armée allemande dispose de trois batteries de 420 mm, à 2 pièces chacune, fabriquées par les usines Krupp. En hommage à Bertha Krupp leurs servants les surnommèrent : "Dicke Bertha" : grosse Bertha. Une de ces batteries est utilisée pour réduire le fort de Manonviller[15].
- Des canons pris aux Allemands sont exposés sur la place Stanislas à Nancy[16].
- 1er août : mobilisation générale[12]. Le 6e Corps de Châlons, le 20e Corps de Nancy et de 21e Corps d'Épinal couvrent la frontière lorraine.
- 3 août :
- 4 août : la ville de Nancy est proclamée en état de siège.
- 5 août : les Allemands occupent Briey, qui pensent annexer l'arrondissement, etb mettent en place un processus de germanisation[12].
- 12 août : Badonviller est incendiée, 84 maisons sont brûlées par les Bavarois à la suite de la résistance du 20e bataillon de chasseurs à pied de Baccarat sur le 16e régiment d'infanterie bavarois (de). 12 civils sont assassinés par l'occupant et deux soldats français blessés sont achevés, abandonnés aux flammes dans l'écurie de l'hôtel de la gare. 14 otages sont arrêtés et déportés. Madame Benoit, femme du maire en place est tuée dans les évènements, fusillée avec une dizaine de femmes et de jeunes filles[18].
- 14 août : le 146e RI du 20e corps d'armée (IIe Armée) avance vers Château-Salins.
- 17 août : création de l’Armée de Lorraine qui est constituée dans la région à l'ouest de la ligne Pont-à-Mousson (2e armée), Chambley-Bussières, Étain (3e armée). Occupation des Hauts-de-Meuse et couverture face à Metz.
- 18 août : victoire allemande de Morhange[11].
- 19 août : la 39e division d'infanterie du général Georges Dantant attaque Morhange puis Delme[19].
- 19 août : chute de Sarrebourg[20].
- 20 août :
- repli des troupes françaises après la bataille de Morhange.
- Nomeny est incendiée par les 2e, 4e et 8e régiments bavarois[21]
- 22 août : la subdivision de la 3e armée est remplacée par l'armée de Lorraine.
- 22 - : occupation des Hauts-de-Meuse et couverture face à Metz entre Pont-à-Mousson (2e armée) et Audun-le-Roman (3e armée).
- 23 août à 3 heures : Lunéville est occupée par le 21e Corps allemand[22].
- 23 août au 10 septembre : bataille de la Haute Meurthe (ou bataille de la Mortagne) regroupe les combats qui se déroulent devant Rambervillers (au col de la Chipotte, Saint-Barbe), autour de Saint-Dié, Mandray, le col d'Anozel, Taintrux, Nompatelize, Étival...) et des massifs environnants.
- 24-26 août : victoire défensive française à la bataille de la trouée de Charmes.
- 24 - 27 août : l'armée de Lorraine est engagée dans la bataille des Frontières, à la droite de la 3e armée. Offensive partielle, arrêtée sur l'Orne, puis repli sur les Hauts-de-Meuse et dans la vallée de la Meuse.
- 25 août : repli des Alliés sur le Grand-Couronné de Nancy. Joffre ordonne la retraite sur l’Aisne et la Somme. Création de la 6e armée française.
- 25 août au 12 septembre : offensive allemande contre les défenses de Nancy (bataille du Grand Couronné) qui oppose, la VIe armée allemande commandée par le prince Rupprecht de Bavière à la IIe armée française d'Édouard de Castelnau.
- 26 août : Après 5 jours de bombardements intensifs, Longwy, assiégée depuis le 4 août, se rend[23].
- 27 août :
- dissolution de l'Armée de Lorraine transformée en 6e armée.
- reddition du fort de Manonviller qui capitule après 52 heures de pilonnage intensif de l'artillerie allemande[24],[25]. Le fort résiste aux bombardements mais les soldats risquant l'asphyxie, le commandant du fort ordonne la reddition. Le fort permit de retenir quelque temps le déferlement des troupes allemandes sans quoi ils auraient enlevé le Grand Couronné et auraient foncé sur Paris en traversant la Marne sans avoir à y livrer bataille. Le fort d'arrêt de Manonviller, construit en béton spécial et le plus puissant fort de la ligne Séré de Rivières, est dévasté par 159 tirs de la batterie Gamma-Gerät du major Solf
Septembre
[modifier | modifier le code]- 4 au 12 septembre : l'armée allemande est arrêtée devant Nancy lors de la bataille du Grand Couronné[20].
- 9 et 10 septembre : l'artillerie à longue portée allemande bombarde Nancy.
- 19 septembre : la plaine de la Woëvre est envahie.
- 26 septembre : les Allemands prennent Saint-Mihiel.
- automne 1914 jusqu'au printemps 1918 : bataille de Vauquois, marquée par une guerre de position. Elle se déroule sur la butte de Vauquois à 25 km à l'ouest de Verdun : cette butte, tenue par les troupes allemandes à partir de fin , est attaquée sans succès par les troupes françaises en . En , les troupes françaises atteignent le sommet de la butte avec de fortes pertes, mais ne peuvent en faire partir les Allemands. À partir d', devant ce statu quo, les combats se poursuivent par une « guerre des mines » jusqu'en .
Octobre
[modifier | modifier le code]- 26 octobre : un Zeppelin survole Nancy à 5 h 15 min et laisse tomber 16 bombes[26].
Inscriptions ou classements aux titre des monuments historiques
[modifier | modifier le code]- En Meurthe-et-Moselle : ; Église des Cordeliers de Nancy[27]; Pierre au Jô, menhir à Pont-à-Mousson[28]
- En Meuse : Église Saint-Gorgon de Woël[29]
- Dans les Vosges : Église Notre-Dame de Médonville[30]
Naissances
[modifier | modifier le code]- 11 janvier à Viéville-sous-les-Côtes : Marcelle Humblot, morte le à Marans[31], championne de natation de la fin des années 1920 et du début des années 1930, spécialisée en dos.
- 3 mars à Longwy : Henri Aubry "Avricourt", "Thomas", , mort le à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), résistant français, dirigeant du mouvement Combat.
- 6 mars à Lunéville : Georges Boucheseiche, mort entre 1972 et 1974 au Maroc, malfaiteur français dont les activités débutèrent dans les années 1930. Incarcéré à plusieurs reprises, il est bien connu des services de police. Après la victoire allemande et le début de l'Occupation, l'inspecteur de police Pierre Bonny le tire de prison pour en faire un agent de la Gestapo française.
- 7 mars[32] à Metz-Sablon[33] en Lorraine : Margarete Dierks (décédée en 2010) est une journaliste et femme de lettres allemande[34]. Biographe de Jakob Wilhelm Hauer[35], elle est l'auteure de nombreux articles et de plusieurs ouvrages[36].
- 8 mars :
- à Ancy-sur-Moselle: Raymond Mondon, mort le à Metz, est un homme politique français. Il est maire de Metz de 1947 à 1970 et occupe deux postes ministériels en 1955 et de 1969 à 1970.
- à Metz : Sali, dit Sylvain Kaufmann, mort le à Créteil[37], homme d'affaires français juif, rescapé de la Shoah.
- à Portieux : Félix Vazemmes (de son vrai nom Moïse Charles Del), écrivain et érudit lorrain, mort le .
- 12 avril à Metz : Roger Barlet, nom de guerre Rozek, (décédé le 29 ou à Varsovie), soldat français tombé lors du soulèvement de Varsovie.
- 22 avril à Saint-Ail : André Schock (1914-1973), déporté résistant des Forces Françaises Combattantes, Compagnon de la Libération, homme politique[38] français.
- 3 mai à Sarreguemines : Eugen-Ludwig Zweigart (décédé le ) est un as de la Luftwaffe. Eugen-Ludwig Zweigart est crédité de 69 victoires aériennes. Il reçut la Croix de chevalier de la croix de fer le .
- 5 mai à Rambervillers : Jean Baumann, décédé le à Épinal, homme politique français.
- 1 juin, Nancy : Roger Boileau, mort le à Nancy (Meurthe-et-Moselle), homme politique français.
- 3 juin à Colmey (Meurthe et Moselle) : Pierre de Boissonneaux de Chevigny, mort le , homme politique français.
- 25 juin à Remiremont : Paul Delouvrier, mort le à Provins (Seine-et-Marne), haut fonctionnaire français. Il est l'un des principaux artisans de la planification qui a remodelé la France pendant les « Trente Glorieuses ».
- 26 juin à Darney : Antoine Argoud, mort le à Épinal[39] (Vosges), officier supérieur français. Il fait partie de l'Armée de Vichy en Afrique du Nord, puis combat dans l'Armée française de la Libération en Afrique et jusqu'en Allemagne. Après la guerre d’Algérie, il est condamné, en 1964, à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour de sûreté de l'État pour son activité au sein de l'OAS et il est finalement amnistié en 1968.
- 17 août à Commercy : Roger Lévy, mort à Aix-en-Provence le [40], militaire français, Compagnon de la Libération.
- 26 septembre à Metz : Robert Hayem, décédé le à Metz, à 89 ans, haut fonctionnaire français. Il a eu un rôle décisif comme préfet des Ardennes en facilitant des regroupements d'agglomérations.
- 28 novembre à Haroué : René Dubroux, mort assassiné le à Palay dans la province de Champasak au Laos, missionnaire catholique français martyr du Laos qui a été béatifié le .
Décès
[modifier | modifier le code]- à Verdun : Marie Savoie (née le au Cateau-Cambrésis), miraculée de Notre-Dame de Lourdes.
- 7 janvier à Nancy : Ludovic Beauchet, né le à Verdun , juriste, universitaire, historien du droit et homme politique français, maire de Nancy de 1904 à 1912.
- 15 janvier à Metz : Otto Brucks (Brandenburg, Naissance en 1858 ou 1854[41], chanteur lyrique et compositeur allemand[42]. Il épousa Marie von Wallersee-Larisch, une nièce de l'impératrice d'Autriche Élisabeth de Wittelsbach.
- 23 février à Raon-l'Étape : Louis Geisler, né à Metz le , industriel, imprimeur, illustrateur et inventeur français.
- 8 mars à Saulxures-sur-Moselotte : Jean Albert Poirot, mort à Nancy le , médecin, un résistant et un homme politique français.
- 24 mars à Remiremont : François Grégoire, mort le à Saint-Nabord, Vosges, ingénieur de formation, puis professeur de lettres et essayiste français.
- 22 avril à Nancy : Henriette Grimm, plus connue sous le nom d'Henriette Gallé, épouse d'Émile Gallé et l'une des principales figures féminines du mouvement de l'école de Nancy.
- 7 mai à Nancy : Jules Molk (né le à Strasbourg), mathématicien français qui a travaillé sur les fonctions elliptiques. Il a obtenu le Prix Binoux de la part de l'Académie des Sciences en 1913.
- 27 juin à Gérardmer : Jean Netter, militaire français, Compagnon de la Libération. Cavalier de formation, il passe dans l'aviation et participe aux campagnes d'Afrique du Nord et d'Italie avant de se retirer en Allemagne où il passe le reste de ses jours à la tête d'un groupe industriel qu'il a fondé.
- 10 août à Dieue-sur-Meuse : Pierre Peslin (né à Vannes le ), officier général français.
- 20 août lors de la bataille de Morhange : Émile Toussaint, né le à Nancy, architecte français du mouvement Art nouveau.
- 21 août à Higny :
- Maurice Louis Marie Bourlon[43], officier et préhistorien français né le à Bourges[44] .
- Jean Eugène Estrade, né le à Bordeaux [45], champion de natation français.
- 22 août :
- à Lexy : Jean Reutlinger, photographe français né le à Paris[46].
- à Pierrepont (Meurthe-et-Moselle) : Jean Paul Edmond Léon Allard, devenu Jean Allard-Méeus[47], né à Saint-Mandé le ,, officier au 162e régiment d'infanterie et poète français.
- 23 août :
- à Dieuze : Paul Émile Diou (Né à Saint-Julien-lès-Metz le ), officier général français blessé au bois de Mülhwald au cours de la bataille de Morhange. C'est l'un des 42 généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
- à Tucquegnieux : Victorin Garaix, né le à Taulignan, aviateur français de la Première Guerre mondiale.
- 24 août :
- à Bey-Alincourt, dans le département de la Moselle : Charles de Barbançois, homme politique français. Il est né le à Paris.
- à Senon : Joseph de Marliave, né à Toulouse le , musicologue français connu notamment pour son ouvrage sur les quatuors à cordes de Beethoven, qui fut le plus lu jusqu'à la publication du livre Les Quatuors de Beethoven de Joseph Kerman en 1966. Maurice Ravel lui dédia à titre posthume la toccata de sa suite pour piano Le Tombeau de Couperin.
- 25 août :
- à Courbesseaux : André Casinelli, dit André du Fresnois, né à Vanves le , mort pour la France, écrivain, critique littéraire, journaliste et militant royaliste français.
- à Méhoncourt : Pierre Goujon, né le à Paris 12e[48] , homme politique français de la Troisième République. Il était le fils d'Étienne Goujon et le gendre de Joseph Reinach, journaliste et homme politique français très impliqué dans l'affaire Dreyfus.
- à Tellancourt : Jean-Vital Alexandre, né le à Chassepierre , prêtre catholique belge, curé de Mussy-la-Ville, qui est exécuté par les Allemands lors de la Première Guerre mondiale.
- 29 août : Edmond Émile Verlet-Hanus, né à Toul le , et mort pour la France à l'hôpital de Gérardmer , officier français.
- 1er septembre à Nancy : Marie Joseph Claude Henri René Courtot de Cissey (1862-1914), militaire et écrivain français[49].
- 6 septembre :
- à Osches : Alfred Mayssonnié (dit Maysso), joueur de rugby au XV toulousain, né le à Lavernose-Lacasse.
- à Bar-le-Duc : Charles Auguste Henri Roques, né le à Pau , officier général français. Général de brigade, il est l'un des quarante-deux généraux français morts au combat durant la Première Guerre mondiale.
- 7 septembre :
- à Courbesseaux : Georges Kriéger, organiste et compositeur français né le à Poligny (Jura).
- à Vaubécourt, mort au combat : René Dantigny, né le dans le 18e arrondissement de Paris[50],[51], est un sportif français, spécialiste de demi-fond et notamment du 800 mètres[52].
- 12 septembre à Pont-Saint-Vincent : Lucien Linard (1881-1914), imprimeur français.
- 19 septembre dans la Meuse : Auguste Jules Léon Odde dit Auguste Odde, soldat français de la Première Guerre mondiale[53], né le à Six-Fours-les-Plages (Var) et exécuté le , injustement inculpé par un tribunal militaire sur le motif de mutilation volontaire à la suite du diagnostic « rapide et arbitraire » du médecin militaire Cathoire.
- 22 septembre, tués au combat :
- à Saint-Remy-la-Calonne, Meuse :
- Alain-Fournier (à 27 ans), pseudonyme d'Henri-Alban Fournier, né le à La Chapelle-d'Angillon dans le Cher , écrivain français, dont l’œuvre la plus célèbre est Le Grand Meaulnes.
- Gaston Marcellin[54], né le à Piégon (Drôme)[55], auteur français.
- à Saint-Remy-la-Calonne, Meuse :
- 24 septembre à Beaumont-en-Verdunois : René Marcelin ( à Gagny), physico-chimiste français qui est mort jeune durant la Première Guerre mondiale[56]. Étudiant de Jean Baptiste Perrin à la Faculté des Sciences à Paris, il réalise des études théoriques dans le domaine de la cinétique chimique[57],[58].
- 27 septembre à Beaumont (54) : Charles Antoine Sibille, général français tué à l'ennemi en allant reconnaître la position qu’il allait attaquer.
- 28 septembre à Saint-Mihiel : Jean Destrem, né le à Paris , peintre français.
- 29 septembre, mort pour la France à Xivray dans la Meuse : Jean Bouin, né Alexandre François Étienne Jean Bouin le 20 ou à Marseille, athlète français spécialiste de la course de fond. Outre une médaille d'argent aux Jeux olympiques d'été de 1912 sur 5 000 mètres, il a gagné trois fois de suite le Cross des nations, considéré alors comme le championnat du monde de la discipline. Il a également été le détenteur de sept records du monde sur différentes distances et durées. De nombreuses enceintes sportives portent son nom en France.
- 14 octobre à Mouilly : Marcel Loiseau (né à Fontenelle-en-Brie), soldat au 106e régiment d'infanterie, connu pour avoir été fusillé pour l'exemple pendant la Première Guerre mondiale[59].
- 22 octobre à Toul : Émile Reymond de son vrai nom Élie Henri Émile Reymond, né le à Tarbes (Hautes-Pyrénées) , médecin, homme politique et aviateur français.
- 1er décembre à Mécrin : Léon Gambey (1883-1914), peintre, dessinateur et illustrateur français de la Belle Époque, méconnu du fait de sa brève carrière.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Le « savez-vous » du jour. Savez-vous pourquoi Lunéville est une « cité cavalière » ? », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- AFGG, X-2, p. 1008.
- Une histoire de veste sur republicain-lorrain.fr.
- « 666-4 Bad Request !!! », sur cheminsdememoire.gouv.fr (consulté le ).
- « l’affaire de Saverne (1913) », sur archives.bas-rhin.fr (consulté le ).
- « Tornade EF2 à Blénod-lès-Toul (Meurthe-et-Moselle) le 21 février 1914 », sur Keraunos (consulté le ).
- (en) « Bishop Charles-Marie-André Ginisty », sur Catholic-hierarchy.org (consulté le ).
- In note du dictionnaire des parlementaires.
- « Histoire de la ville », sur villerslesnancy.fr, Villers-lès-Nancy, (version du sur Internet Archive).
- « L'Auto-vélo : automobilisme, cyclisme, athlétisme, yachting, aérostation, escrime, hippisme », sur Gallica, (consulté le ).
- Alsace Lorraine, histoire d'un pays perdu de 1870 à nos jours - François Roth - Éditions Place Stanislas 2010 - (ISBN 978-2-35578-050-9) - Page 17
- Laurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN 9782355780387), p. 174
- « Les victimes civiles de la guerre de 1914-1918 / Histoire et analyse d'images et œuvres », sur histoire-image.org (consulté le ).
- « Blamont.info - Textes - Commission instituée en vue de constater les actes commis par l'ennemi - 1915-1916 », sur blamont.info (consulté le ).
- leJDD, « C'est quoi, la « Grosse Bertha » ? », sur yahoo.com, Yahoo Actualités, (consulté le ).
- « "Nancy en images au fil des décennies" . La place Stanislas dans tous ses états. (1908-2016) », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Le 19e bataillon de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918
- « Badonviller, le 12 août 1914 », sur sitlor.fr (consulté le ).
- http://www.ville-luzech.fr/images/Poilus_Luzech/lavergne_marcel_poilu_de_luzech.pdf
- « 1889 - 2019 L'Est Républicain 130 ans d'actualités en Lorraine et Franche Comté - Collection les grands événements dans l'Est », L'Est Républicain, , p.42 (ISSN 2608-0591).
- Emile Goré - La Lorraine - p. 50 - Ed Dory à Nancy
- (en) « Crévic 17 septembre 2014 Conférence de JM Perette dans le bois de Crévic », sur grandcouronne.net (consulté le ).
- https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2023/08/19/il-y-a-109-ans-la-ville-de-longwy-etait-sous-les-bombes
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- Marc Gabriel, La Grande guerre à l'ombre du fort de Manonviller : un épisode méconnu de la bataille de Lorraine dans le Lunévillois, Nancy, NMG éd., , 349 p. (ISBN 978-2-9537068-3-3).
- https://horizon14-18.eu/wa_files/Nancy-Tourisme_05.pdf - page 16
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00106105
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00106348
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00106682
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee//PA00107201
- « Moteur de recherche des décès », sur matchid.io (consulté le ).
- Née le 7 mars "1913", selon d'autres sources (Hagestedt : Deutsches Literatur-Lexikon das 20. Jahrhundert, vol. 6).
- Margarete Dierks sur deutsche-biographie.de
- Lutz Hagestedt: Deutsches Literatur-Lexikon das 20. Jahrhundert, vol. 6 "Deeg-Dürrenfeld", Walter de Gruyter GmbH, 2004 (p.220-121).
- Jakob Wilhelm Hauer 1881–1962. Leben, Werk, Wirkung, Lambert Schneider, Heidelberg, 1986.
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- Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de Maurice Bourlon
- Archives du Cher, commune de Bourges, acte de naissance no 636, année 1875 (page 320/425) (sans mention marginale de décès)
- Fiche de décès du sergent Estrade sur le site Mémoire des Hommes.
- « John Léo REUTLINGER », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
- Fiche Jean Allard-Méeus issue du relevé no 4210
- Archives de l’état civil de Paris en ligne, acte de naissance no 12/1978/1875 (acte du 4 septembre, précisant « né le 31 août dernier »). Mention marginale : mariage en 1905 avec Julie Reinach.
- Académie-française
- Archives de Paris 18e, acte de naissance no 5493, année 1889 (sans mention marginale de décès)
- Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de René Dantigny
- « Leurs derniers championnats »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur courir-au-nord.fr.
- « Odde Auguste Jules Léon - Fiche de Matricule », sur Archives du Var.
- Fiche individuelle de Gaston Marcellin, mort pour la France sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
- Archives de la Drôme, commune de Piégon, acte de naissance no 5, année 1882 (page 432/575)
- Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de René Marcelin
- (en) Karol J. Mysels, René Marcelin: Experimenter and surface scientist, Journal of Chemical Education (1986) 63, 740, DOI 10.1021/ed063p740
- (en) Keith J. Laidler, René Marcelin (1885-1914), a short-lived genius of chemical kinetics, Journal of Chemical Education (1985) 62, 1012-1014, DOI 10.1021/ed062p1012
- Marcel Loiseau le fusillé de Mouilly.