Cirey-sur-Vezouze
Cirey-sur-Vezouze | |||||
Ancien couvent des sœurs de la Charité de Strasbourg. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Lunéville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Bazin 2021-2026 |
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Code postal | 54480 | ||||
Code commune | 54129 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 587 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 97 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 34′ 54″ nord, 6° 56′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 273 m Max. 393 m |
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Superficie | 16,39 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Baccarat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairiedecireysurvezouze.fr/ | ||||
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Cirey-sur-Vezouze est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est. Ses habitants ont la particularité de s'appeler les Loups.
Géographie
[modifier | modifier le code]Cirey-sur-Vezouze se trouve sur le côté lorrain à l'ouest des pentes du Donon. La ville est traversée par le Val et le Châtillon qui, en se rejoignant sous la salle des fêtes, forment la Vezouze. Les villages alentour sont Frémonville, Tanconville, Bertrambois, Val-et-Châtillon, Petitmont, Parux, Harbouey (Meurthe-et-Moselle) et Lafrimbolle (Moselle).
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Vezouze, le ruisseau de Chatillon, le ruisseau de l'Étang Gresson, le ruisseau des Étangs Georgel et l'Herbas[1],[Carte 1].
La Vezouze, d'une longueur de 75 km, prend sa source dans la commune de Saint-Sauveur et se jette dans la Meurthe à Rehainviller, après avoir traversé 24 communes[2].
Le ruisseau de Châtillon, d'une longueur de 14 km, prend sa source dans la commune de Grandfontaine et se jette dans la Vezouze sur la commune, après avoir traversé cinq communes[3].
Quatre plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de la Vierge (3 ha), l'étang de Putance (1,6 ha), l'étang Dietmahe (3,5 ha) et l'étang Gresson, d'une superficie totale de 19,7 ha (11,6 ha sur la commune)[Carte 1],[4].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 091,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,4 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cirey-sur-Vezouze est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,3 %), prairies (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), zones urbanisées (7,9 %), terres arables (3,8 %), cultures permanentes (1,7 %), eaux continentales[Note 3] (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Cirey : Syretingen (1363)[17], Cirey (1801), Cirey-sur-Vezouze (1961).
- Haute-Seille : Hatesalle (1273 ) ; Hautesalve (1282) ; Haultesalle (1433) ; Haultselle (1591) ; Haultseille (1592). En allemand Hochforst[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Présence gallo-romaine.
- Ancien fief au 7e siècle de l'évêché de Toul, puis passa à la principauté épiscopale de Metz en 1286.
- Site de l'abbaye cistercienne de Haute-Seille entre 1140 et 1789.
- Rattachée à la France, avec l'évêché de Toul, en 1552.
- Cirey-sur-Vezouze était un lieu faïencier entre 1798 et 1855 grâce à la manufacture créée par Joseph Pacotte. Seule une production de grand-feu a été répertoriée.
- Fondation de la manufacture de glaces en 1801.
- Chef-lieu de canton depuis 1873.
- Occupée par les Allemands du 1er jour de la guerre de 1914 jusqu'au 11 novembre 1918.
- En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est traversée par le Schutzwall West.
- Présence d'une stèle appelée « la stèle des fusillés » dans la forêt Maîtrechet où ont été fusillés quatre résistants FFI de la guerre 1939-1945 par la Gestapo le 14 octobre 1944. Charles Thomas, Jean Coupaye, Roger Roger et Édouard Morquin ont été exécutés à la suite d'une dénonciation. Charles Thomas est arrêté par la milice française le dimanche 1er octobre 1944 à son domicile situé à Val-et-Châtillon, livré à la Gestapo qui se trouve à la kommandantur localisée au château de Cirey-sur-Vezouze. Il y est torturé mais ne dénoncera et ne parlera jamais. Quant à Jean Coupaye, il est arrêté 9 jours plus tard à Blâmont. Il est lui aussi transféré à la kommandantur de Cirey-sur-Vezouze occupée par la Gestapo. Il y est lui aussi torturé. Quant à Roger Roger et Édouard Morquin aucune information n'a été trouvée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 1 587 habitants[Note 4], en évolution de −5,48 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]L'hôpital Auguste-Bauquel (ancien directeur de la manufacture de glaces) est construit en 1934, aujourd'hui « hôpital local intercommunal 3H Santé ». Dans le hall est exposé un ancien autoclave à vapeur de 1935.
Sports
[modifier | modifier le code]- Le parcours de santé a été remis en état en juin 2009 ; il avait été endommagé par la tempête en 1999.
- Un city stade a été mis en place au terrain de football, ainsi qu'une aire de jeux pour les plus petits sur la route du val.
La commune compte plusieurs clubs de sport[29] :
- Judo club créé en 1966 ;
- Club de tennis mis en place en 2006-2007 ;
- École de football ouverte en 2009 ;
- Club de savate et boxe française ouvert en 2012 ;
- Club de pétanque ;
- Club de VTT.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Le site de l'ancienne « glacerie », fabrique de miroirs autrefois réputés, et sa maison de maître XIXe siècle ;
- Le « vieux château », a été construit au XVIIIe siècle pour le marquis du Châtelet, cousin de la divine Émilie de Voltaire, épouse du marquis du Châtelet née de Fleming. Le château fut construit vers 1737-38, l'architecte en est Augustin Piroux, architecte de la synagogue de Lunéville, sur laquelle d'ailleurs on retrouve des éléments architecturaux communs.
Il ne faut pas confondre le vieux château qui se situe ruelle de Prémont (façade XVIIIe sur jardin avec armoiries des « du Châtelet » et Marmier accolées), avec le château dominant le village et situé au-dessus de l'ancienne glacerie construit pour Chevandier de Valdrome au milieu du XIXe, par l'architecte Bernard Chaux dans un style néoclassique, tout comme l'hôtel de ville et l'église, ainsi que le château dit de l'Administration qui abritait les bureaux de direction de la glacerie.
- La fontaine du Loup, emblème des habitants de Cirey, sur laquelle figure la petite histoire de ce surnom.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Denys 1839 néo-classique : peintures murales ; orgue 1883, boiserie néo-Renaissance.
- Vestiges de l'abbaye de Haute-Seille, ruines de la façade XIIe siècle de l'église, inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 19 janvier 1927[30].
- Chapelle de la maison de retraite, ancien couvent des sœurs de la Charité de Strasbourg.
- Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, rue de la Chapelle.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Agnès de Langenstein, fondatrice de l'abbaye de Haute-Seille en 1140.
- Eugène Chevandier de Valdrome (1810-1878), homme politique, ministre de l'Intérieur.
- Paul Chevandier de Valdrome (1817-1877), peintre paysagiste néoclassique.
- Georges Mazerand (1876-1968), homme politique.
- Charles Plumet (1861-1928) architecte, décorateur.
- Charles Thomas (1913-1944), ancien officier de l'armée française et grand résistant des FFI interné au château de Cirey-sur-Vezouze et tué par les nazis.
- Jean-Louis Guébourg, géographe né à Cirey-sur-Vezouze en 1946.
- Raphaël Gérard (né en 1968 à Cirey-sur-Vezouze), homme politique, député.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Cirey-sur-Vezouze » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Cirey-sur-Vezouze », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Vezouze »
- Sandre, « le ruisseau de Châtillon »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cirey-sur-Vezouze et Saint-Quirin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Turquestein-blancrupt_sapc », sur la commune de Saint-Quirin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cirey-sur-Vezouze ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Mémoires de la Société d'archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, 1861, page 135
- Henri Lepage - Dictionnaire topographique du département de la Meurthe (1862)
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur elections.letelegramme.fr (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Rencontre avec Jean-Claude Bazin, élu nouveau maire », sur estrepublicain.fr, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Écoles », sur mairiedecireysurvezouze.fr.
- « Collège de la Haute Vezouze », sur clg-haute-vezouze.monbureaunumerique.fr (consulté le ).
- « Collège », sur mairiedecireysurvezouze.fr.
- « Liste des associations », sur mairie de Cirey-sur-Vezouze (consulté le ).
- « L'abbaye de Haute-Seille », notice no PA00106010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les ruines de l’abbaye de Haute-Seille à Cirey-sur-Vezouze (D’après les « Mémoires de la Société d’archéologie lorraine » – Année 1887)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Manufactures de glaces et verres de Saint-Quirin, Cirey et Monthermé
- Liste des communes de Meurthe-et-Moselle
- Homonymes: Cirey (Haute-Saône); Cirey-sur-Blaise (Haute-Marne), également possession des Châtelet.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la commune de Cirey-sur-Vezouze
- « Cirey-sur-Vezouze », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr