Citroën-Kégresse P4T
Citroën-Kégresse P4T | ||||||||
Citroën P4T type Sahara en 1926. | ||||||||
Marque | Citroën | |||||||
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Années de production | 1924 - 1926 | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Moteur(s) | Citroën type B 4 cylindres 68 × 100 mm | |||||||
Cylindrée | 1 452 cm3 | |||||||
Puissance maximale | 18 ch | |||||||
Boîte de vitesses | 2 × (3 AV + 1 AR) | |||||||
Poids et performances | ||||||||
Poids à vide | 1 135 kg | |||||||
Vitesse maximale | 29,8 km/h | |||||||
Consommation mixte | 16 L/100 km | |||||||
Châssis - Carrosserie | ||||||||
Châssis | Semi-chenillé | |||||||
Dimensions | ||||||||
Empattement | 2 150 mm | |||||||
Voies | 1 190 mm | |||||||
Nombre de places | 2 à 4 | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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La Citroën-Kégresse P4T est une autochenille Citroën à propulseur Kégresse des années 1920, à usage militaire et civil.
Basée la voiture Citroën B2, l'autochenille P4T est assez semblable au modèle P1T. Elle est remplacée par le modèle P7T à entraînement positif.
Conception
[modifier | modifier le code]La Citroën-Kégresse P4T reprend les caractéristiques du modèle P1T. Le moteur est le même, un Citroën 9 CV type B de 4 cylindres 68 × 100 mm de 1 452 cm3, développant 18 ch à 2 000 tr/min[1].
La chenille en caoutchouc est actionnée par la poulie motrice placée à l'arrière (entraînement dit négatif). La poulie de tension, placée à l'arrière, est maintenant pleine, et non à rayons comme sur la P1T. Le poids du véhicule est réparti sur les quatre galets intermédiaires. Le propulseur est fixé au châssis de l'autochenille par un essieu rigide[1].
Le moteur consomme 16 L/100km (20 à 30 L/100km en tout terrain) et permet une vitesse maximale sur route de 29,8 km/h. Le véhicule pèse 1 135 kg[2].
Utilisation
[modifier | modifier le code]L'autochenille sort fin 1924, passant aux Mines en novembre[3].
Huit P4T participent à la Croisière noire, expédition d'exploration africaine, d'octobre 1924 à novembre 1925[4]. Six P4T font également un raid de la Tunisie au Tchad de janvier à avril 1925[5].
L'Armée française achète, en plusieurs marchés, une quarantaine de P4T[6] comme voitures de liaison tous-terrains mais aussi comme tracteurs d'avions ou d'hydravions (pour la Marine). L'Armée achète également seize automitrailleuses sur châssis P4T[1]. L'Armée portugaise achète des P4T[7], tout comme l'Armée argentine[6]. L'Armée polonaise achète 135 châssis P4T. 90 de ces châssis reçoivent une carrosserie blindée, type Samochód pancerny wz. 28 (en). Le propulseur P4T est également utilisé avec des véhicules britanniques, produits par Crossley[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François Vauvillier, « Les Citroën-Kégresse de première génération », Histoire de Guerre, Blindés et Matériels, no 138, , p. 31-42
- Vauvillier 2022, p. 135.
- Honegger 2006, p. 10.
- Honegger 2006, p. 5.
- Honegger 2006, p. 6.
- Vauvillier 2022, p. 5.
- Vauvillier 2022, p. 4.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pascal Honegger, « Informations générales au sujet des voitures Citroën-Kégresse », .
- François Vauvillier, Le grand album des Citroën-Kégresse sour l'uniforme, Histoire & Collections, , 140 p. (ISBN 9791038012202, présentation en ligne).
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Les autochenilles Citroën munies de propulseurs "Kégresse-Hinstin" type P4T : étude technique, AC345, Draeger (lire en ligne).