Erstroff
Erstroff | |
Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Forbach-Boulay-Moselle |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Avold Synergie |
Maire Mandat |
Jean-Claude Bohn 2020-2026 |
Code postal | 57660 |
Code commune | 57198 |
Démographie | |
Gentilé | Erstroffois |
Population municipale |
190 hab. (2021 ) |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 50″ nord, 6° 46′ 35″ est |
Altitude | Min. 227 m Max. 278 m |
Superficie | 5,05 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarralbe |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Erstroff est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Village-rue situé, à vol d'oiseau, à 20 km de l'Allemagne, 45 km de Metz, 50 km de Nancy, 80 km de Strasbourg.
Accès
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau Kuhmattgraben et le ruisseau de Langrech[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 772,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Erstroff est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36 %), terres arables (22,5 %), prairies (21 %), forêts (20,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Erstorf (1179), Erstroff (1441), Engelstroff (1544), Erstorff (1595), Herstroff (1656), Erstroff (1756), Ersdroff (1784), Erstroff (1793), Ersdorf (1871-1918).
- Erschtroff en francique lorrain.
Histoire
[modifier | modifier le code]- Fief épiscopal en 1345 où on trouve les seigneurs de Créhange, Salm, Puttelange.
- Franc-alleu de l'évêché de Metz, réuni plus tard à la seigneurie de Rohrbach, qui appartenait aux comtes de Créhange. Ressortissait pour la justice au bailliage seigneurial de Vic[13].
- Fit partie, en 1790, du canton d'Hellimer ; passa dans celui de Bistroff sous l'organisation de l'an III et en 1802 dans celui de Grostenquin. Avait pour annexes le moulin et la tuilerie de Schenel et la ferme de Kreutzhoff[13].
- Annexions allemandes :
- Guerre franco-allemande de 1870 : Erstroff est rattachée au district de Lorraine (un des trois districts de l'Alsace-Lorraine) à compter du Traité de Francfort (1871) jusqu’au Traité de Versailles (1919).
- Seconde Guerre mondiale : annexée le 25 juillet 1940 au Troisième Reich, Erstroff fait partie jusqu’en 1945 du CdZ-Gebiet Lothringen, une composante du Gau Westmark.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 190 habitants[Note 2], en évolution de −4,52 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage d'une voie romaine.
Édifice religieux
[modifier | modifier le code]- Chapelle de Saint-Elloy. Aujourd’hui disparue, elle était édifiée à l’emplacement de l’église actuelle ; elle fut attribuée en bénéfice ecclésiastique par institution du 11 septembre 1633 au R.P. Michel de Sainte-Sabine, prêtre-ermite du diocèse de Metz[18].
- Église de l'Exaltation-de-la-Sainte-Croix. Construite en 1781, elle fut détruite dans l’incendie provoqué par les bombardements de la libération, le 19 novembre 1944 ; elle fut reconstruite dans les années 1950.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Eugène Méderlet (1867-1934), prêtre salésien.
- Victor Moy (1861-1948), chanoine de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, directeur des pèlerinages diocésains de Metz de 1922 à 1948.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Erstroff sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Erstroff » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Erstroff et Kappelkinger », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Kappelkinger_sapc », sur la commune de Kappelkinger - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- M. de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fr. Pierre Doyère, moine de Wisques, « Michel de Sainte-Sabine, prêtre-ermite (1570 ? – 1650 ?) », Bulletin de la Société d’étude du XVIIe siècle - n° 19, (lire en ligne).