Flavio Cotti
Flavio Cotti | |
Flavio Cotti en 1997. | |
Fonctions | |
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Conseiller fédéral | |
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Département | DFAE (1993-1999) DFI (1987-1993) |
Prédécesseur | Alphons Egli |
Successeur | Joseph Deiss |
Président de la Confédération suisse | |
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Réélection | 10 décembre 1997 |
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Élection | 5 décembre 1990 |
Président de l’OSCE | |
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Prédécesseur | László Kovács |
Successeur | Niels Helveg Petersen |
Président du PDC | |
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Prédécesseur | Hans Wyer |
Successeur | Eva Segmüller |
Conseiller national | |
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Législature | 42e |
Conseiller d'État du canton du Tessin | |
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Élection | 13 avril 1975 |
Réélection | 15 avril 1979 |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Muralto |
Origine | Prato-Sornico, Lavizzara (TI) |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Locarno |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Diplômé de | Université de Fribourg |
Profession | Avocat Notaire |
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Flavio Cotti, né le à Muralto (originaire de Prato-Sornico) et mort le [1],[2], est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Il est conseiller fédéral de 1987 à 1998 et président de la Confédération en 1991 et 1998.
Études et carrière
[modifier | modifier le code]Originaire de Prato-Sornico, Flavio Cotti naît le 18 octobre 1939[3] à Muralto.
En 1962, il obtient une licence en droit à l'Université de Fribourg[4], puis exerce la profession d’avocat et de notaire.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est conseiller communal de 1964 à 1975, député au Grand Conseil du canton du Tessin de 1967 à 1975. Il siège au Conseil d'État de 1975 à 1983 où il se voit confier l’Économie publique, la Justice, les Affaires militaires et pour une période plus brève l’Intérieur.
Conseiller national de 1983 à 1986, il siège à la commission des transports et du trafic ainsi qu’à celle de la sécurité sociale. Il est également président du Parti démocrate-chrétien (PDC) suisse de 1984 à 1987.
Il est élu conseiller fédéral le (96e conseiller fédéral de l'histoire). Il est président de la Confédération en 1991 (700e anniversaire de la fondation de la Confédération suisse) et en 1998 (150e anniversaire de l’État fédéral). Il quitte le Conseil fédéral le .
Département de l’Intérieur
[modifier | modifier le code]Chef du Département de l’intérieur de 1987 à 1993, il est à la tête d’un vaste département qui traite de la santé, de la sécurité sociale, de l’environnement, de la science et de la recherche. La consolidation des assurances sociales (assurance-vieillesse, assurance-invalidité, assurance-maladie), la lutte contre le sida – l’action STOP-SIDA - et la drogue, la protection de l’environnement, l’aide aux universités, l’encouragement à la recherche et une nouvelle loi sur les écoles polytechniques accaparent l’essentiel de ses activités.
C’est au sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992 que Flavio Cotti prend goût à la politique mondiale. Il saisit la dimension internationale des problèmes de l’environnement. Par la suite, il réunit les ministres de l’Environnement des pays voisins de la Suisse pour dégager des solutions d’ensemble.
En quittant le département qu’il a réorganisé, les projets les plus importants ont mûri et peuvent se concrétiser.[réf. nécessaire]
Département fédéral des affaires étrangères
[modifier | modifier le code]Lorsque René Felber démissionne en 1993, Flavio Cotti est appelé à la tête du Département fédéral des affaires étrangères peu de temps après le rejet de l'adhésion à l’Espace économique européen. La Suisse est contrainte de choisir une voie bilatérale dans ses rapports avec l'Union européenne. Les négociations bilatérales avec l’UE aboutissent en décembre 1998.
En 1996, Flavio Cotti est président de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Le dossier de l’adhésion à l’Organisation des Nations unies (ONU) progresse avec la présentation d’un rapport, qui est le prélude à une nouvelle consultation populaire qui a lieu en 2002, après sa démission du Conseil fédéral.
L’affaire des fonds en déshérence accapare l’attention du conseiller fédéral, qui est confronté à une grave crise.
Autre
[modifier | modifier le code]Il est membre d'honneur de l'Institut Aspen France[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- (de) « Alt Bundesrat - Flavio Cotti ist tot », sur Schweizer Radio und Fernsehen (SRF), (consulté le )
- « Mort de l’ancien président suisse Flavio Cotti », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Le Conseil fédéral, « Flavio Cotti », sur www.admin.ch (consulté le )
- « Cotti, Flavio », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- http://www.aspenfrance.org/fr/publications/CO_fr.pdf
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Informations sur Flavio Cotti avec résultat de l'élection sur le site internet du Conseil fédéral suisse.
- Naissance en octobre 1939
- Naissance dans le canton du Tessin
- Étudiant de l'université de Fribourg
- Conseiller fédéral suisse
- Personnalité du Parti démocrate-chrétien (Suisse)
- Personnalité politique tessinoise
- Décès à 81 ans
- Mort de la maladie à coronavirus 2019 en Suisse
- Décès en décembre 2020
- Décès à Locarno