Fosse Vieille Machine
Fosse Vieille Machine anciennement Machine à feu | |
Les puits nos 2 et 1 de la fosse Vieille Machine | |
Puits Vieille Machine n° 1 (extraction) | |
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Coordonnées | 50,459878, 3,569272[BRGM 1] |
Début du fonçage | 1758 |
Profondeur | 366 mètres |
Arrêt | (extraction) 1909 (aérage) |
Remblaiement ou serrement | 1916 |
Puits Vieille Machine n° 2 (épuisement) | |
Coordonnées | 50,459806, 3,569406 |
Début du fonçage | 1758 |
Profondeur | 222 mètres |
Arrêt | 1808 (exhaure) |
Remblaiement ou serrement | 1823 |
Administration | |
Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Commune | Vieux-Condé |
Caractéristiques | |
Compagnie | Compagnie des mines d'Anzin |
Ressources | Houille |
Concession | Vieux-Condé |
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La fosse Vieille Machine de la Compagnie des mines d'Anzin est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situé à Vieux-Condé. La compagnie, fondée le , ouvre sa première fosse en 1758, elle est initialement nommée Machine à feu. Celle-ci est équipée d'un puits d'extraction et d'un puits d'épuisement, espacés d'une douzaine de mètres. En , le puits d'épuisement est équipé d'une pompe à feu, mais celle-ci n'est pas entièrement fiable, si bien qu'elle est remplacée l'année suivante par celle de la fosse des Trois Arbres. Le puits est alors partiellement comblé. La fosse Neuve Machine est entreprise à l'est du carreau de fosse en 1816 et entre en fonction en 1823, date à laquelle le puits d'épuisement est serrementé. La fosse Vieille Machine cesse d'extraire le , elle est ensuite affectée au retour d'air de la fosse Vieux-Condé jusqu'en 1909, et le puits est serrementé et remblayé en 1916.
Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieille Machine nos 1 et 2. Ceux-ci sont situés sur la voie publique.
La fosse
[modifier | modifier le code]Fonçage
[modifier | modifier le code]La Compagnie des mines d'Anzin est fondée le [A 1]. Les exploitations de l'ancienne Compagnie Desandrouin et Cordier sont les fosses Trois Arbres et Gros Cailloux. Deux puits sont alors creusés en 1758[1],[2]. Le puits d'extraction, ou Machine à feu no 1, est de section carrée, avec un diamètre utile de deux mètres. Le puits d'épuisement, ou no 2, est situé à une douzaine de mètres au sud-est[note 1] du puits principal.
Exploitation
[modifier | modifier le code]En , le puits no 2 est équipé d'une pompe à feu qui fonctionne durant 22 heures par jour, donnant 420 coups de piston à l'heure, ce qui permet d'exhaurer 22 000 pieds cubes par jour. Cette installation n'était pas sans faille, puisqu'elle est remplacée en 1808 par celle de la fosse Trois Arbres, cette dernière assurant l'exhaure dans tout le secteur. Le puits Machine à feu no 2 est alors partiellement comblé. La fosse Neuve Machine est entreprise à 50 mètres à l'est[note 1] du puits Machine à feu no 1 à partir de 1816[3], et entre en service en 1823. La fosse Machine à feu est alors renommée Vieille Machine.
C'est en 1823 que le puits Vieille Machine no 2, initialement profond de 222 mètres, est serrementé[2]. La fosse Vieille Machine cesse d'extraire le . Elle sert ensuite de retour d'air à la fosse Vieux-Condé, sise à 906 mètres au sud-est[note 1], et ce jusqu'en 1909. Le puits Vieille Machine no 1, profond de 366 mètres[BRGM 1], est serrementé et comblé en 1916[1], la même année que le puits Neuve Machine[3].
Reconversion
[modifier | modifier le code]Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits Vieille Machine nos 1 et 2. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[4]. Il ne reste rien de la fosse[5], une route et un parking prennent la place des installations.
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Puits Vieille Machine no 1, 1758-1916.
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Le puits Vieille Machine no 1 dans son environnement.
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Le puits Vieille Machine no 1 dans son environnement.
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Puits Vieille Machine no 2, 1758-1823.
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Le puits Vieille Machine no 2 dans son environnement.
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Le puits Vieille Machine no 2 dans son environnement.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
- Références
- Jérémy Jännick, « Photographie de la plaque apposée sur la tête de puits no 1 de la fosse Vieille Machine des mines d'Anzin », sur Wikimedia Commons
- Jérémy Jännick, « Photographie de la plaque apposée sur la tête de puits no 2 de la fosse Vieille Machine des mines d'Anzin », sur Wikimedia Commons
- Jérémy Jännick, « Photographie de la plaque apposée sur la tête de puits de la fosse Neuve Machine des mines d'Anzin », sur Wikimedia Commons
- [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur dpsm.brgm.fr,
- (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse Vieille Machine des mines d'Anzin », http://minesdunord.fr/
- Références aux fiches du BRGM
- Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
- Dubois et Minot 1991, p. 12
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr) Roland Autricque, « La fosse Vieille Machine de Vieux-Condé », http://www.histoires-de-chtis.com/
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines à 1939-45, t. I, , 176 p., p. 12.
- Pierre Choquet, Cercle d'Histoire et d'Archéologie de Vieux-Condé et sa Région.