Aller au contenu

La Cité des enfants perdus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Cité des enfants perdus
Description de cette image, également commentée ci-après
Machine contenant le cerveau d'Irvin
Réalisation Marc Caro
Jean-Pierre Jeunet
Scénario Gilles Adrien
Marc Caro
Jean-Pierre Jeunet
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Aventure, drame, science-fiction
Durée 112 minutes
Sortie 1995

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Cité des enfants perdus est un film coproduit par la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Belgique et les États-Unis, réalisé par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, sorti en 1995. La production du film commence en 1993, le film sort dans les salles en France le [1].

À une époque indéterminée, au large d'une ville portuaire, le savant Krank vit reclus sur une plate-forme protégée par un champ de mines marines. C'est un vieil homme, un génie issu des expériences génétiques d'un scientifique porté disparu, comme les clones narcoleptiques qui l'entourent et d'autres créatures, toutes ratées.

Krank est dépressif car une tare génétique l’empêche de rêver, et cette souffrance le fait vieillir prématurément. Aussi fait-il appel à une organisation sectaire et criminelle (« Les Cyclopes ») afin d'enlever des enfants dans la ville dans le but de leur dérober leurs rêves. Hélas pour lui, même quand il s’immisce dans les rêves de ces enfants, sous la forme d’un père Noël par exemple, il n’y provoque que des cauchemars.

Dans un sombre quartier portuaire miteux, la Pieuvre sont deux sœurs siamoises aussi cruelles que cupides qui exploitent des orphelins pour chaparder. Parmi leurs « protégés », il y a Miette, une gamine qui a davantage de jugeote que les autres orphelins chenapans. Au cours d'un de ses larcins, elle croise One, un costaud de foire qui a vu son petit frère enlevé par les redoutables Cyclopes. One et Miette sympathisent et s'allient pour tenter de sauver ce petit frère. Leur quête, mêlée d'embûches, va les mener vers la plate-forme sur laquelle ils devront affronter Krank.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Clap du film.

Distribution

[modifier | modifier le code]
Costume de Miette.
Costume de Krank.
Costume de Denrée.
Costume d'un clone.

L'un des acteurs principaux du film, Ron Perlman, ne parlant pas le français, a dû apprendre et réciter phonétiquement ses dialogues.

Dominique Pinon, acteur fétiche du réalisateur Jean-Pierre Jeunet, joue plusieurs personnages : le savant fou généticien, qui devient ensuite le scaphandrier amnésique, et les clones de la plate-forme.

Le film emploie des effets spéciaux novateurs pour l'époque, comme l'animation en images de synthèse de puces, de fumée ou d'une goutte de larme.

Le tournage du film a duré cinq mois aux studios d'Arpajon.

La bande originale du film a été composée par Angelo Badalamenti. Il a notamment écrit la chanson générique de fin Who Will Take My Dreams Away, chantée par Marianne Faithfull, qui sert de leitmotiv musical durant le film.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Entre 1995 et 2016, La Cité des enfants perdus a été sélectionné 25 fois dans diverses catégories et a remporté 5 récompenses[12],[13].

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Sélections et nominations

[modifier | modifier le code]

Autour du film

[modifier | modifier le code]

Produits dérivés

[modifier | modifier le code]

Le film a été adapté en jeu vidéo, également intitulé La Cité des enfants perdus, disponible sur PlayStation et PC au début de l'année 1997.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour les images dérangeantes et grotesques de violence et de menace. »

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « « La Cité des enfants perdus » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  2. a et b « « La Cité des enfants perdus - Titres et dates de sortie » » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  3. « « La Cité des enfants perdus - Société de Production / Sociétés de distribution » » ((en) sociétés de production et de distribution), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  4. « Budget du film La Cité des enfants perdus », sur JP box-office.com (consulté le ).
  5. « « La Cité des enfants perdus - Spécifications techniques » » (spécifications techniques), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  6. « La Cité des enfants perdus - Film d'ouverture », sur Festival de Cannes.com (consulté le ).
  7. « Ouverture du Festival 1995 », sur fresques.ina.fr (consulté le ).
  8. « « La Cité des enfants perdus - Guide Parental » » ((en) guide parental), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. « Visa et Classification - Fiche œuvre La Cité des enfants perdus », sur CNC (consulté le ).
  10. « Classification cinématographique Espagne », sur Google.com (consulté le ).
  11. « La Cité des enfants perdus », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  12. a et b « « La Cité des enfants perdus - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  13. a b et c « Palmares du film La Cité des enfants perdus », sur Allociné (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]