Rougon
Rougon | |||||
Vue du village de Rougon. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Castellane | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière | ||||
Maire Mandat |
Jacques Jean Audibert 2020-2026 |
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Code postal | 04120 | ||||
Code commune | 04171 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
121 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 57″ nord, 6° 24′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 568 m Max. 1 900 m |
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Superficie | 35,83 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Castellane | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.rougon.fr/ | ||||
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Rougon est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Le nom de ses habitants est Rougonnais[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Rougon est une des 46 communes adhérentes du Parc naturel régional du Verdon.
Les communes limitrophes de Rougon sont Blieux, Castellane, Trigance (dans le département du Var) et La Palud-sur-Verdon.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Le village est perché à 930 m d’altitude[2], sur un éperon qui sert également de col, à proximité des gorges du Verdon.
Le belvédère du Point Sublime (site inscrit) est sur le territoire de la commune[3]. L’éperon sur lequel est situé le château est un site classé[3]. Le point culminant est le Mourre de Chanier (1 930 m), dans le massif du Montdenier.
On trouve des fossiles tithoniques sur la commune. L'essentiel du substrat est cependant composé des calcaires jurassiques, qui ont donné lieu à de nombreuses formations karstiques[3].
La commune est située dans le périmètre de protection de la Réserve naturelle géologique de Haute-Provence.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :
- rivière le Verdon ;
- rivière le Jabron ;
- rivière l'Artuby ;
- rivière le Bau ;
- ravins du Riu, de Passerin, de Patarasse, de Cabroulet, de Saint-joseph, de Réquiran, des Conhets ;
- torrent de Praux ;
- vallon le grand.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 966 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castellane », sur la commune de Castellane à 11 km à vol d'oiseau[7], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 999,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,5 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La commune de Rougon est desservie par la route départementale RD 952 (ancienne route nationale 552), qui relie Castellane à Gréoux-les-Bains en empruntant la vallée du Verdon et le plateau de Valensole[12].
Services autocars
[modifier | modifier le code]Lignes régionales, réseau Zou !
[modifier | modifier le code]- Rougon est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne | Tracé |
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450 | Castellane ↔ Rougon ↔ Moustiers-Sainte-Marie ↔ Riez |
Végétation
[modifier | modifier le code]La commune compte 980 ha de bois et forêts, soit 27 % de sa superficie[1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]La commune de Rougon est également exposée à trois risques naturels[13] : les feux de forêt, les inondations et les mouvements de terrain.
La commune de Rougon est de plus exposée à deux risques d’origine technologique[14] :
- celui de transport de matières dangereuses par route : la départementale RD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[15] ;
- celui de rupture de barrage. Rougon fait partie de la zone d’inondation spécifique en cas de rupture du barrage de Castillon[16],[17]. Si cette rupture advenait, l’onde de submersion passerait en crête au-dessus de celui de Chaudanne[18], et atteindrait la clue de Chasteuil en 17 à 18 minutes (où elle entre dans la commune de Rougon)[19], progressant à une vitesse moyenne de 60 km/h. Ensuite, elle ralentirait pour arriver à hauteur du village au bout de 28 minutes, ne dépassant pas toutefois la cote des 670 m (soit une hausse du cours du Verdon de plus de 60 m)[20].
Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[14] mais le Dicrim existe depuis 2011[21].
La commune a été l’objet de deux arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue en 1994 et 2011[13]. Le dernier tremblement de terre fortement ressenti dans la commune est celui de Chasteuil, le . Il a été ressenti avec une intensité macro-sismique de VI et demi sur l’échelle MSK[22],[23]. Celui du avait son épicentre dans la commune, et une intensité de 4[24].
Sismicité
[modifier | modifier le code]Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Castellane auquel appartient Rougon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[25], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[13].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune est ancien : outre villa Rovagonis 814, on connaît les formes Rovagonus (1056), de castro Rogone (1096), oppidi Ragonis (1114) et de Roagono (1200). Il fait l’objet de différentes interprétations :
- selon Charles Rostaing, il est construit sur la racine *Rub-, désignant un rocher[26], et antérieure aux Gaulois[27] ;
- selon Ernest Nègre, il est construit sur un nom propre préceltique, à l’origine et au sens incertains[28]. La commune se nomme Rogon en provençal selon la norme classique et Rougoun selon la norme mistralienne.
Histoire
[modifier | modifier le code]Sur la barre de Catalan (1333 m d’altitude), une enceinte, peut-être protohistorique a été repérée par prospection aérienne : elle était défendue par deux murs concentriques, épais d’environ 1,5 m[29],[30],[31].
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 814, avec la mention de villa Rovagonis dans le polyptyque de Wadalde. Cette villa est le siège d’une vaste exploitation appartenant à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Elle a aussi de nombreuses fermes sous sa dépendance à Rougon et La Palud[32],[33]. Un château fut construit au XIe siècle[34],[35]. La paroisse relevait de l’évêque de Riez, qui, à partir de 1096, partagea les dîmes avec l’abbaye de Montmajour[32].
Les Templiers possédaient un bien à Rougon[36]. Il s’agit du Prieuré Saint-Maxime, en limite de la commune de Trigance[32],[37]. Comme tout bien des Templiers, il était exempté de redevance envers l’évêque de Riez, et donc toutes les dîmes et redevances allaient intégralement aux Templiers. Le prieuré est passé à l’ordre des Hospitaliers au XIVe siècle[32].
La seigneurie, d’abord aux Castellane (XIVe siècle), passe aux Glandevez (XVe siècle), puis aux Brun-Castellane (XVIe – XVIIe siècle) et est enfin achetée par l’abbaye de Lérins en 1732[38],[32]. Cette seigneurie comportait le château, les droits de justice et divers autres, le moulin banal, plusieurs bâtiments dont deux bastides, des terres, prés.
La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Le seigneur de Rougon, Guyard de La Garde, se rallie aux Angevins en 1385, après la mort de Louis Ier[39].
Durant la Révolution, la commune de Rougon compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[40].
La Révolution et l’Empire apportent nombre d’améliorations, dont une imposition foncière égale pour tous, et proportionnelle à la valeur des biens de chacun. Afin de la mettre en place sur des bases précises, la levée d’un cadastre est décidée. La loi de finances du précise ses modalités, mais sa réalisation est longue à mettre en œuvre, les fonctionnaires du cadastre traitant les communes par groupes géographiques successifs. Ce n’est qu’en 1835 que le cadastre dit napoléonien de Rougon est achevé[41].
Comme de nombreuses communes du département, Rougon se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle compte déjà son école qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[42]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[43], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Rougon[44]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles d’Allons sont régulièrement scolarisées.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Rougon fait partie:
- jusqu'en 2016 de la Communauté de communes du Moyen Verdon ;
- à partir du , de la communauté de communes Alpes Provence Verdon.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rougon est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[51]. Elle est située hors unité urbaine[52] et hors attraction des villes[53],[54].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,2 %), forêts (30,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,5 %)[55].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[56] :
- total des produits de fonctionnement : 228 000 €, soit 2 212 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 190 000 €, soit 1 849 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 124 000 €, soit 1 203 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 171 000 €, soit 1 660 € par habitant.
- endettement : 56 000 €, soit 539 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 9,75 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,84 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,88 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,73 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 16,52 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014[57].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[59].
En 2021, la commune comptait 121 habitants[Note 2], en évolution de +16,35 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 1906, la population comprend 21 ouvriers présents temporairement pour la construction d'une conduite maçonnée devant amener l'eau du Verdon de Castellane à l'usine hydro-électrique du Galetas, qui ne fut jamais achevée[62].
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Tourisme
[modifier | modifier le code]Commerces
[modifier | modifier le code]Le café La Terrasse, qui porte le label Bistrot de Pays[63], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[64].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Le patrimoine naturel, la faune et la flore
[modifier | modifier le code]- Le site des gorges du Verdon traverse la commune, il est classé depuis 1990 et figure dans tous les guides touristiques consacrés à la région[3].
- L'inventaire des espèces et infra-espèces sur la commune a permis de recenser 1 181 taxons terminaux[65]
Le patrimoine civil
[modifier | modifier le code]- Le village est dominé par les ruines du château fort, perché sur une arête vertigineuse dominant l'entrée des gorges du Verdon[66]. Le site du château est lui aussi classé[3]). Une arche construite au-dessus d’une faille permettait d’agrandir la surface du château, accessible par un sentier malaisé. D’autres vestiges de fortifications sont visibles à la barre des Catelans[67]. Ce château défendait la route d’accès à Castellane[68].
- La commune compte deux ponts anciens :
- le pont du Tusset[69] qui franchit le Verdon, au pied du village. Situé à l’aplomb du Point Sublime, il est construit au XVIIIe siècle sur une draille de transhumance entre Chasteuil et le plan de Canjuers. Son arche en dos-d'âne supporte un tablier de 24 m long et de 3 m de large. Sa chaussée est caladée[70] ;
- le pont de Carajuan[71], également sur le Verdon : situé dans la clue de Carajuan, ses deux arches surbaissées supportent une voie de 3 m de large. La pile centrale est protégée par un avant-bec. Construit au XVIIIe siècle, il remplace un pont qui existait en 1655[72].
- Les fontaines[73],[74],[75],[76], lavoirs[77],[78],[79], abreuvoirs[80],[81] et puits[82],[83].
Le patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- L’église paroissiale Notre-Dame-de-la-Roche-et-Saint-Romain[38], patronnée par saint Christophe[84],[32], est de style roman.
- La chapelle romane Saint-Christophe[85],[86], située au cimetière[32], précédée d’un porche, possède une nef de trois travées voûtées d’arêtes qui débouche dans une chœur à chevet plat en berceau. Elle est construite à la fin du XVIIe siècle ou au début du suivant[87]. Les peintures à motifs végétaux des arcs-doubleaux datent de la fin du XVIIIe siècle[88]. Enfin, son sol est recouvert d’un carrelage émaillé jaune[89]. Dans son mobilier se trouve un buste-reliquaire des environs de 1600, classé monument historique au titre objet[90].
- L’ancienne chapelle templière[91] puis hospitalière[92] Saint-Mayme (anciennement Saint-Maxime) et les bâtiments du prieuré, parfois décrits comme une bastide[37], sont occupés par une ferme[32].
- Les oratoires[93],[94],[95],[96],[97],[98],[99].
- Monument aux morts[100],[101],[102].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le prêtre ouvrier Guy Gilbert (né en 1935) y possède une ferme dont il a fait un centre de rééducation, appelé La bergerie de Faucon.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Rougon, p. 994
- Cavités souterraines naturelles et ouvrage civil
- Forteresse de Rougon, par Paul Courbon
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Rougon sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Roger Brunet, « Canton de Castellane », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013.
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7).
- Direction régionale de l'environnement, « Les gorges du Verdon », Inventaire départemental des sites classés, DIREN, publié en octobre 2003, consulté le 4 août 2012.
- L'eau dans la commune
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rougon et Castellane », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Castellane », sur la commune de Castellane - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- Carte de Rougon sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 3 novembre 2016).
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 13 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 88.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Plan particulier d'intervention des barrages de Castillon et Chaudanne « Copie archivée » (version du sur Internet Archive), version du 4 juillet 2012, p. 14.
- DREAL, « Cartographie de l’onde de submersion des grands barrages », Région PACA, consulté le 9 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, PPI de Castillon-Chaudanne, p. 19.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, PPI de Castillon-Chaudanne, p. 20.
- Document, base Dicrim, consultée le 13 août 2012.
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Rougon », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 13 août 2012.
- BRGM, « fiche 40099 », Sisfrance, consultée le 13 août 2012.
- BRGM, « fiche 40103 », Sisfrance, consultée le 13 août 2012.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
- Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 237
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 1176, p 56
- Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 397.
- Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte-d'Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 534.
- « mégalithe », notice no IA04001922, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Daniel Thiery, « Rougon », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 13 août 2012.
- Jean-François Boué, « Implantation des ordres réguliers au Moyen Âge », CG 06.
- « village », notice no IA04001957, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « bourg castral de Rougon », notice no IA04001951, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « présentation de la commune de Rougon », notice no IA04001958, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Joseph-Antoine Durbec (préf. Jacques Juillet), Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Grenoble, Le Mercure Dauphinois, , 430 p. (ISBN 978-2-9138-2613-7, présentation en ligne), p. 109-110.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 193.
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 412 (note 55).
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 296-298.
- Alexeï Laurent, « Paysages ruraux de la première moitié du XIXe siècle dans le sud-est des Basses-Alpes », in Jean-Christophe Labadie (directeur éditorial), La matière et le bâti en Haute-Provence, XVIIIe – XXIe siècle, actes de la première Journée d'études d'histoire de la Haute-Provence, Digne, 13 octobre 2012. Digne-les-Bains : Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013. (ISBN 978-2-86004-016-7), p. 10.
- Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
- Labadie, op. cit., p. 16.
- Labadie, op. cit., p. 18.
- « Banque du Blason »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Dominique Cureau, « Moyen Verdon 2 : Rougon », sur vexil.prov.free.fr.
- Notice no IM04002254, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture horloge de la mairie
- [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013.
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Allain Collomp, La découverte des gorges du Verdon : histoire du tourisme et des travaux hydrauliques, Édisud, 2002, (ISBN 2-7449-0322-1), p. 49
- La charte Bistrot de Pays
- L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Un nid d’aigle à Rougon
- Raymond Collier, op. cit., p 273
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- « pont du Tusset », notice no IA04001637, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 107
- « pont de Carajuan », notice no IA04001638, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice qui lui est consacrée par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 106
- « fontaine-lavoir », notice no IA04001939, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « fontaine », notice no IA04001940, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
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- « Fontaine Mantagière (la) », notice no IA04001934, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « lavoir Sences (les) », notice no IA04001937, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le lavoir du jardinier
- La fontaine de Rougon
- « abreuvoir dit La Gourgette », notice no IA04001938, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La gourgette des moutons
- « Puits lieu-dit Entreverges », notice no IA04001942, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Puits Entreverges », notice no IA04001941, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « prieuré et église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption », notice no IA04001844, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « chapelle Saint-Christophe », notice no IA04001843, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- La chapelle des voyageurs
- Raymond Collier, op. cit., p. 224
- Raymond Collier, op. cit., p. 486
- Raymond Collier, op. cit., p. 513
- Arrêté du 8 janvier 1975, notice de la Base Palissy, consultée le 7 décembre 2008
- La bastide Saint-Maxime qui dépendait pour la période templière de la commanderie du Ruou.
- Le membre de Saint-Maime qui dépendait de la commanderie de Comps au sein du grand prieuré de Saint-Gilles.
- « oratoire Sainte-Rose », notice no IA04001946, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Sainte-Hélène », notice no IA04001945, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Sainte-Anne », notice no IA04001948, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Saint-Lucien », notice no IA04001947, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Saint-Antoine », notice no IA04001944, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « oratoire Saint-Joseph », notice no IA04001943, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Six oratoires au pays des vaubourg
- « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA04001924, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Monument aux morts : Historique
- Edmond Audibert