Octosyllabe !
Dans les salons, mots acérés,
Le courtisan brave l’orage,
Mais sous les fastes insensés
Se cache un monde sans courage.
Je dirais qu'il y a une différence fondamentale entre ce film et les autres écrits par le duo Jaoui/Bacri. La dimension systémique du réseau de relations entre les personnages est toujours aussi présente et intelligemment développée mais on la découvre ici au fil de sa construction, tandis qu'elle est généralement déjà bien établie dans les autres créations du duo au moment où il nous est donné de la pénétrer dans ce qu'elle a de plus profond et complexe.
Le film est-il pour autant moins bon que les autres productions de ses illustres auteurs ? Pas à mon humble avis.
Pas sûr que Sartre avait prévu d'être cité dans un anime mettant en scène des méchas se battant contre des anges pour préserver l'avenir de l'Humanité ou l'évènement d'un nouveau dieu.