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Don’t forget to select your favorite films!
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Bien long et cousu de fil gris clair, mais il y a quelque chose de plaisant à vivre cette création familiale, une oeuvre de couple. Lui Spider One, petit frère de Rob Zombie, elle Krsy Fox, aux manettes de la majorité des éléments créatifs (rôle titre, production, musique, sound design, montage).
La maison est en soi un production design inhabituel dans le genre.
L'antagoniste est bien ceeepy, good make up.
Dernier bon point évident : Heather Langenkamp et Barbara Crampton dans la distribution.
Lucide et accessible, le récit de cette famille aux membres recomposés charismatiques laisse l'occasion à son spectateur de délicatement plonger sa main dans la boue et la hûmer. Les comédiens généreux partagent leur vie et s'unissent visuellement par cette valeur commune qui les nourrit et les use : la terre. Les gueules sont belles et sales. En s'échappant parfois du réel, Nicolas Vanier s'absoud de quelques réalismes (les chasseurs devraient pulluler dans les bois) permettant de mettre en scène de jolis moments. Jamais vous ne sourirez si simplement devant un enfant foulant la fôret enneigée avec un fusil de chasse.
C'est le New York qu'on aimerait connaître. La clope est reine, Dylan est un pénible iconoclaste qui ajoute toujours plus de piment à sa vie sexuelle pour nous rendre accro à sa véritable dope musicale qui en découle. A-t-il jamais aimé quelqu'un ?Monica Barbaro est bien plus hypnothisante que le faux triangle amoureux filmé par James Mangold. Mais était-ce bien Thimothée ou Bobby sous cette prothèse nasale ? On ne sait pas plus sur Dylan après le film, car il…
La technique induit le choix des cadrages. Ah moins que ce ne soit l'inverse. Une expérience émouvante et éprouvante pour le spectateur et toute l'équipe de tournage, fascinante comme un found foutage (de gueule) mais tourné de façon (trop) propre à la Terrence Malick du pauvre. A la fin, on applaudit ce film de fin d'étude d'étudiant en cinéma. Bravo gamin ! Ah oui non pardon, je dis n'importe quoi...