CAPTURE MAG

CAPTURE MAG HQ

Journalistes plongeant pendant 4 heures dans la carrière d'un grand nom du 7ᵉ art, sans reprendre leur souffle !
En podcast et bien plus encore... Maison créée en 2012.

Stories

Tsui Hark se réapproprie la grande épopée de Louis Cha

Pour accéder aux films à gros budget et expérimenter les dernières techniques cinématographiques, de nombreux réalisateurs chinois acceptent des films de commande au service du soft power de Pékin et y laissent souvent leur plume. Depuis plus de 15 ans, Tsui Hark, l'empereur du cinéma hongkongais des années 90 (A BETTER TOMORROW, THE BLADE, TIME AND TIDE, etc.), a réussi un numéro d'équilibriste consistant à satisfaire le pouvoir chinois tout en livrant des films qui lui appartiennent, décomplexés et allant…

MICKEY 17 : le cocktail inattendu de Bong Joon-ho

Nous vous parlions récemment de Park Chan-wook comme l'un des cinéastes coréens importants du 21ᵉ siècle, mais à nos yeux, Bong Joon-ho est en haut de la liste. De MEMORIES OF MURDER jusqu'à sa consécration avec PARASITE, sa mise en scène précise et dynamique, son humour enfantin et mordant, comme la radicalité et l'humanité dégagées par ses films le placent parmi les cinéastes contemporains qui nourrissent l'esprit de CAPTURE MAG. Rien que ça. Forcément, la sortie de son dernier long-métrage,…

DEADPOOL & WOLVERINE selon Dahan et Moïssakis

Le Marvel Cinematic Universe (MCU) s'épuise, mais la vieille garde de l'ère 20th Century Fox (X-MEN, DEADPOOL, etc.) a réalisé un hold-up au box-office durant l'été 2024 avec DEADPOOL & WOLVERINE, en misant sur son humour méta balourd et un emploi du multivers, encore une fois, au service de son marketing plutôt que de son récit. Pourtant, Yannick Dahan y a trouvé « une gaudriole du désespoir ».

OLD BOY ou la vengeance à coup de marteau !

Park Chan-wook est un nom important du cinéma coréen, pourtant sa filmographie pâti de ses recherches formelles, parfois trop contrôlées. Pour cet épisode de STEROIDS - LE PODCAST Stéphane Moïssakis s'est assis (2 fois) avec Julien Dupuy pour revenir sur LE chef-d'œuvre du cinéaste, qui casse les codes du film de vengeance.

THE BRUTALIST et CAPTAIN AMERICA vus par notre équipe météo

Après avoir séché tout le mois de janvier, SALE TEMPS POUR UN FILM revient avec un mot d'excuse, mais surtout des films à chroniquer. Autour d'une sélection de cinq titres sortis entre le 29 janvier et le 12 février, notre équipe s'accorde sur la qualité de ces nouveautés, à quelques détails près. 

SÉANCE CAPTURE MAG : CRONOS

Mardi 25 février à partir de 20h30, Les Écoles Cinéma Club projettera, en avant-première nationale, le tout premier film de Guillermo del Toro dans sa nouvelle copie restaurée sous sa houlette en 4K : CRONOS. Film encore inédit dans les salles françaises, nous aurons le plaisir d’animer deux séances ce soir-là et ainsi nous reviendrons en détail sur ce qui fait de ce long-métrage un concentré des obsessions du cinéaste mexicain.

Recent reviews

"Ce film est artistiquement pétrifié de peur. C’est un film qui a peur de faire une proposition étonnante, qui désarçonne."
Julien Dupuy

"Depuis qu’il s’atèle à des sujets plus grands que lui, Denis Villeneuve développe l’air de rien une sorte de scénographie du totalitaire assez envoutante, dans son ascétisme, et paradoxalement pertinente dans son inhumanité géométrique. Un cinéma faussement cérébral mais psychorigide, désincarné, à la mise en scène unidimensionnelle, en fatigue dans son désir de glaciation des sens et totalement construit sur une terrible rationalisation de l’imaginaire."
Yannick Dahan

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"C’est quand un film produit son effet sans que tu sois capable de voir sa mise en scène ostentatoire qu’on le reconnaît parmi les meilleurs. (…) Tsui Hark prend la mythologie, mais pas comme tout le monde la prend. Il ne la met pas en valeur comme les autres. (…) C’est un mec qui ne peut pas s’empêcher de tordre les récits à sa façon… Il n’y a pas de films innocents chez Tsui Hark."
Yannick Dahan

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"Ce film réussit cette danse incroyable d’être un polar pur jus et à la fois un drame d’une incroyable puissance."
Julien Charpentier

"Il faut le dire. C'est quand même un grand film, un très bon début de carrière avec des promesses qui ne sont pas toujours tenues, mais on a un réalisateur habité, une très bonne mise en scène pour un tournage de 28 jours, deux acteurs au sommet de leur art. Ça mérite d’être un film dont les gens se souviennent et qu’ils partagent."
Stéphane Moïssakis

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"On a des thématiques qui sont vraiment intéressantes, mais le problème, c'est qu’il y a la volonté de faire une comédie, la volonté de faire une parodie politique, la volonté de faire un pur film de science-fiction, et tout ça, pour moi, se marie très mal ici. Mais surtout, il ne faut pas oublier que le film est très chiant. (…) Il y a des chutes de rythme féroces dans ce film."
Erich Vogel

"La mort est très bien traitée.…

"Une déclaration d’amour nostalgique aux heures de gloire du cinéma hongkongais certes d’autant plus marquée que les fameux aînés du film sont incarnés par des stars de l’époque, mais qui ne se contente pas de ça, puisque là encore s’y révèle la métaphore d’une bascule entre deux mondes et, en l’occurrence, entre deux phases d’une industrie que la rétrocession de HongKong aura profondément métamorphosée."
Yannick Dahan

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"Un chef-d’œuvre ! Le film arrive à être une satire sociale, une comédie, un pur mélo avec des scènes over the top, tout en ayant des scènes de monstre qui sont incroyables, tout en étant une fable écologique, une métaphore du pouvoir, du monstre américain, de l’emprise, le film est foisonnant pour un 3ᵉ long-métrage. Et d'un équilibre rarement vu."
Marie Casabonne

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"- Il n’est pas loin d’un bon film, c’est un film soigné. Un peu émouvant, même s’il est tributaire d’un scénario qui va de gauche à droite sans choisir un point de vue.
- On ne comprend pas de quoi il veut parler."
Erich Vogel et Stéphane Moïssakis

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"Sur les suites d’AVATAR, le temps qu’il a fallu pour que ces films nous parviennent n'est pas uniquement dû à des problèmes de retards technologiques, mais précisément à des questions d’écriture. (…) La grande force d’AVATAR : LA VOIE DE L’EAU, c'est d’abord et avant tout sa narration, doublée d’un spectacle visuel impressionnant et stupéfiant."
Rafik Djoumi

"Pour réussir, une heure après le début du film, à rappeler aux spectateurs que le monde et les personnages qu’ils voient ne sont pas réels au…