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Don’t forget to select your favorite films!
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Alain Guiraudie nous livre un film passionnant qui n’est pas sans évoquer Théorème (1968) de Pasolini mais chez les villageois d’un bourg désolé où toutes les maisons sont à vendre, perdu au milieu d’une forêt dense qui sera le lieu pulsionnel par excellence. Mais à la différence de Pasolini, il n’y a chez Guiraudie l’aveyronnais aucune transcendance...pas de petite cantate de Bach...que des morilles... c’est le cas de le dire si on s'attache à la forme de ce champignon. La figure du curé, incarnée par un Jacques Develay magistral, fait méditer sur ce qui est sacré avec une profondeur rare.
"N’empêchez pas vos fils de vous tuer, vous leur donneriez des complexes" Dino Risi
Encore une très belle méditation nostalgiques. Siegfried Sassoon, poète anglais injustement oublié à la difference d’Owen, est remis à l’honneur par Terence Davies. On entend dans cette magnifique langue anglaise ses poèmes, on comprend le traumatisme de la 1ère guerre mondiale, l’impossibilité de vivre son temps et l’abandon des amours homosexuelles alors illégales. Davies nous immerge dans une musique dont sourd une émotion puissante, un collage d’images souvent des plans fixes.
Regarder Panic sur Florida beach à l’ère des plates-formes permet de rappeler que le cinéma c’est d’abord une expérience qui se vit dans une salle de cinéma ! Certes ce sont toutes les séries B de sa jeunesse que Joe Dante rappelle ici de façon géniale mais derrière la parodie, le propos est sérieux : la reconstitution de la crise des missiles de Cuba est l’occasion de reposer la question de la bombe atomique.