Sans Marlene Dietrich, ce serait un film assez oubliable, avec son racisme d'époque.
Mais.
Marlene Dietrich, ses silences, son regard, cette cigarette fumée entre deux wagons, la main tremblante. Wow.
Sans Marlene Dietrich, ce serait un film assez oubliable, avec son racisme d'époque.
Mais.
Marlene Dietrich, ses silences, son regard, cette cigarette fumée entre deux wagons, la main tremblante. Wow.
L'Engrenage a le charme, l'énergie et les défauts d'un premier film.
Cousin de La Haine, on y retrouve la vie de jeunes issus de l'immigration dans les années 90, leurs fascination pour la violence et l'argent, les influences très marquées de Scorsese et des jump cut hérités de la Nouvelle Vague. Mais malgré ces similitudes, on y trouve aussi les bases des futurs films d'Akin, notamment tout le pan sur les conflits d'identités des jeunes allemands issus de l'immigration turque et la difficulté de concilier identité familiale, le poids de ses traditions et la réalité de la vie allemande.
Bon ok, l'intrigue tient énormément à la bêtise des protagonistes, la psychologie des personnages est terminée à la truelle et la subtilité est resté en Grèce antique.
Mais bon Pedro et Paul sont de très bons "big brave boys" et Denzel s'amuse comme un petit fou, alors j'ai pas passé un mauvais moment non plus.