Frites à conviction
C'est Jean Libon un des réalisateurs du film qui dit que la réalité est plus forte que la fiction, et c'est vrai. Car imaginez un instant une histoire comme cela dans un scénario qui va passer devant des producteurs, c'est tout simplement pas crédible. On se dit que le principal suspect qui évidemment ne se souvient de rien, c'est trop gros. Et pourtant, tout est vrai.
On se retrouve dans une affaire où l'on va parler frites…
Cinéma monument
À vrai dire, même plusieurs semaines après la séance, j'ai du mal à savoir si j'ai pleinement apprécié. Le film a quand même quelque chose de particulièrement captivant et qui est très bien retranscrit à travers son esthétique, de magnifiques plans ponctuent le film. Il arrive assez bien à reproduire cette sensation de gigantisme que peut être l'architecture, déjà par sa durée (et son entracte) et ensuite par sa réalisation qui met superbement en valeur les énormes masses…
Le film aborde des thématiques intéressantes, et contrairement à ce que laisse penser la bande-annonce, c'est traité assez intelligemment. Pourtant on sent que beaucoup d'axes scénaristiques sont trop survolés, et c'est à se demander si le film n'a pas été coupé dans tous les sens pour qu'il ne dure pas trop longtemps. Heureusement j'ai envie de dire, parce que c'était quand même un peu mou par moment.
Je suis toujours pas fan des films SF de Bong Joon-ho, ce côté…
La boucle est bouclée
Sur le fond j'ai beaucoup aimé, c'est très intéressant de voir les rouages de la communication propagandiste chez les Nazis, on se rend compte qu'Hitler et tout le troisième Reich n'est finalement pas grand chose sans Goebbels. Le titre anglais résume bien la situation, c'est Goebbels et le Führer, pas l'inverse. Ensuite, je ne vais pas dire que je suis particulièrement friand du procédé de mettre des images d'archives dans un film de fiction (tout en…
