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45ème minute de « The Brutaslist ». Après 30 minutes sans intérêt, on parle enfin d’architecture. Et là vlan, voilà que l’image d’Épinal apparaît, l’image de l’architecte fantasmé dans l’inconscient collectif : le magicien, qui fait tout, tout de suite, en claquant des doigts, sans tergiversations, sans doutes, sans travail ! Un architecte avec la science infuse ! Bref, tout ce qui fait du mal au métier d’architecte, concentré en dix minutes ! Tout ce qui façonne dans l’inconscient collectif une vision…
Pour commencer, il me paraît peu probable qu’un gars qui n’a jamais fait de solfège, puisse nommer les accords et les notes avec une telle précision. De plus la scène de fin sans fausse note (au sens premier du terme) me paraît très improbable. Le réalisateur cherche à nous faire pleurer. On a l’impression que le film n’est bâti que là-dessus.
Moi qui aime les films où l’on pleure et où l’on rit, j’ai été servi. Un chef-d’œuvre jusqu’au moment où l’on pleure et puis là patatras ! C’est à se demander si le ou la scénariste a été virée ! D’un coup cela devient « Petits secrets entre voisins », « Plus belle la vie » et j’en passe. À projeter dans toutes les écoles de cinéma : comment dans un même film faire un chef-d’œuvre et un navet. Génialissime ! Merci !