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Ça valait pas le coup de vendre ses vignes.
Blague à part, sous thématiques humanistes un chouïa naïvement traitées mais j'ai beaucoup aimé les jeux d'échelles dans la société du film, échelles de pouvoir, échelles de taille, echelles de désespoir. Avec tellement d'amplitude pour chacune des échelles. Sauf l'échelle de débauche, tout le monde est au même niveau pseudo-transgressif un peu nul. J'aurais aimé plus de cul !
Nul nul nul nul nul nul nul nul nul nul. Matzneff est horrible parce qu'il est charismatique mais le film en fait un lycéen dragueur nul à peine lettré dans un corps de vieillard pitoyable à la voie chevrotante. Toute l'ambiguïté malsaine du personnage passe à la trappe et comme le film ne travaille sur rien d'autre c'est vraiment minable
En humiliant l'archétype de l'associable condamné par son génie ce film tente l'exercice improbable de ridiculiser le tragique. Un tragique pourtant omniprésent, comme si le film se moquait de lui même en donnant tort à ses personnages. J'avais jamais vu le ridicule décrit avec autant de serieux et ça fait facilement entrer ce film sur mon podium du cinéma.