This review may contain spoilers. I can handle the truth.
The Brutalist – Echo de Moebius / harmonie de la gestalt
Reprenant de la Prairie School le précepte de l’ascension, l’ouverture de The Brutalist – en nous évitant de trop voir – nous emmène d’une cale obscure de laquelle nous ne percevons rien d’autre que quelques visages, jusqu’au ponton du bateau depuis lequel se dévoile la statue de la liberté. Alors que l’on découvre cette séquence, il n’y a aucun moyen de savoir que nous nous trouvons dans une cale…
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[Brouillon]
Le technique et le sens
A son annonce, le nouveau film d'Ali Abbasi n'est pas passé inaperçu. Je ne parle pas ici de l'intérêt engendré par un biopic sur la figure de Donald Trump et son apprentissage des codes de la grande truanderie immobilière et juridique new-yorkaise des années 70-80, mais de la découverte de son dispositif esthétique. Le choix fait par Abbasi et son chef opérateur Kasper Tuxen de reproduire les moyens d'enregistrement des années représentées, interpelle quiconque…
le paradoxe de l'identification opaque
Le critique avait raison, il semblerait que le début de carrière de Lars Von Trier sois sous-tendu par une obsession pour l'hypnose. L'auteur annonce dès ses premiers films une volonté de chercher à comprendre le fonctionnement du cinéma. Ici comme dans Europa (peut-être d'autre de ses films procèdent ainsi mais je ne les ai pas tous vu.) le film s'ouvre en évoquant le phénomène d'identification, et d'état somnolent que Barthes apparentait déjà à de l'hypnose,…
Je ne suis pas familier à la pratique appliquée de la critique. Ce qui me pousse à essayer, c'est la volonté de chercher à aller plus loin. Creuser pour trouver ce qui, et je le dis afin d'assumer ma posture et ne pas prétendre à autre chose qu'un avis subjectif, m'a tant bouleversé.
Je suis sortie de la salle en tremblant des jambes, j'ai pleuré, j'ai senti mon cœur battre pendant plus d'1h30 je ne vais donc pas essayer de…
