Le cinéma de la lenteur qui étire sans les épuiser (ambition trop vaste) les thèmes la vieillesse, du temps qui passe, de la sensualité tactile de l'image et des corps, et de manière plus sous-jacente, la jalousie, l'amour, la figure de l'étranger.
Un film sur le cinéma, dans sa dimension spatio-temporelle (on ressent le temps, et l'on ressent l'image).
Le final dans la rivière est d'un beau, mais d'un beau... Il y a dans les pleurs de la femme les regrets de sa jeunesse et dans ceux de la fille la conscience de son évanescence.