les questions des jeunes qui rouvrent des plaies et les grands mères algériennes qui rigolent pour s'empêcher de pleurer

quelques moments absurdes et très drôles mais surtout des scènes terrifiantes avec Leland le fou de la gare

+ le plan de Laura qui fixe le ventilateur c’est sur le podium des moments les plus glaçants de tout twin peaks

Arrive une heure de la vie où les mots sont de trop, les récits parasitent le réel et ne s'élèvent pas à la hauteur de l'expérience, la mort ne s'explique pas. Reste le quotidien, dans son épais silence, le sens qu'on donne aux gestes, la tendresse, les souvenirs ravivés dans un album photo, la mélodie d'un piano. Puis la décrépitude, les corps qui flanchent et s'éteignent, la douleur de la chair. La dignité dans la tendresse, et le respect d'une promesse tenue par amour.