Helgazdar

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  • Weathering with You
  • It's Only the End of the World
  • Everything Everywhere All at Once
  • Spider-Man: Into the Spider-Verse

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  • Mickey 17

    ★★★★

  • Presence

    ★★★★

  • Nosferatu

    ★★½

  • Nosferatu

    ★★½

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  • The Brutalist

    The Brutalist

    ★★★★½

    Comment créer de la poésie et du sens quand on érige un gros bloc de béton ? C'est la démarche de cet architecte fier, précurseur, torturé, tantôt méprisé, tantôt encensé. L'artiste se fait dévorer par son chantier, rejette les gens qui peuvent l'empêcher de sombrer, et la spirale d'autodestruction est condamnée à exploser en vol.
    L'Amérique est cruelle. Porteuse d'espoir et de la seconde chance, mais prompt à tout retirer au moindre écart, au moindre changement d'avis. Et pourtant, c'est…

  • Nosferatu

    Nosferatu

    ★★½

    J'ai un rapport compliqué à l'horreur. Je suis une grosse flippette, mais j'essaie quand-même de m'y confronter de temps en temps, au moins pour le geste de cinéma. Je n'aime pas les jumpscares, et le film en a plusieurs, donc je finis par devoir installer une distance avec pour tenir la séance. Ça part mal.
    Je trouve pas le discours du film super clair non plus. Je sens la volonté de parler de désir féminin, de la médecine qui oscille…

  • The Seed of the Sacred Fig

    The Seed of the Sacred Fig

    ★★★★

    Récit étouffant, témoin authentique de son époque, des revendications de liberté et de la réponse violente du régime. Je suis particulièrement sensible à l'intégration de véritables vidéos de manifestations, qui sont toujours saisissantes sur grand écran. C'est un film tourné en secret, un acte de rébellion.
    J'aime beaucoup la manière qu'a le film de montrer la fracture au sein de la famille, de ce père qui s'antagonise de plus en plus, à cause de sa foi dans le régime dont il est l'un des instruments de répression, mais surtout par ses angoisses carriéristes ; la mainmise sur les esprits passe par l'aliénation.

  • Beating Hearts

    Beating Hearts

    ★★★★

    La conséquence d'un film qui a deux moitiés clairement délimitées, c'est qu'on en vient fatalement à les comparer et en préférer une. Ici, c'est la première moitié, qui fait un travail fantastique pour poser ses personnages, leurs relations et les trajectoires. La deuxième moitié est trop éparpillée, et rattache les lignes narratives de manière un peu trop artificielle (et l'épilogue est trop bizarre, vraiment on dirait un autre film).
    Par ailleurs, y a beaucoup d'idées esthétiques, ça frôle parfois le…

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9