« Yeah, well. The Dude abides »
-Literally me-
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Universal Language 2024
Ode à la compassion et au mur brun laite du Canada. Comment ne pas aimer ?
Rankin, contrairement à beaucoup d’autre, ne se perd à aucun moment dans ses références. Il nous propose un mélange entre la subtile beauté du cinéma iranien et le grand savoir faire canadien en terme de mélancolie. Suis-je dans un Winnipeg scénarisé par Panahi et capter par Kiarostami ? Ou dans un Téhéran rempli des expérimentations formelles des artistes canadiens ?
Grande ironie et jeu…
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Afternoons of Solitude 2024
D’une incommensurable beauté, le documentaire de Serra réussit là où beaucoup échoue. On traite d’un sujet chaud sans tomber dans l’admiration ni dans la critique abusive. Le film n’est jamais moralisateur, il capture simplement un rituel hautement violent et tendu qu’on ressent dans toute sa matérialité (fluides, chairs, sable, etc.). Puis, le documentaire seul pouvait efficacement capter son côté répétitif et l’attente de son moment magique. Au final, c’est la mort sous-tend pratiquement chaque scène et confère au rite ce…
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By the Stream 2024
Est-ce que cultiver l’ambiguïté et traiter son sujet de biais devrait pas être toujours l’ultime finalité d’un cinéma se voulant réaliste ?
Mais le film finit tout de même par notre protagoniste (dont je note qu’elle est jamais vraiment au centre de l’histoire puisque toujours à côté des enjeux des personnages secondaires) qui dit:
There’s nothing over there
C’est peut-être ça aussi le réalisme dans le fond.
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