l'homme qui en savait trop
/ avis parfois modifiés en cas de post-movie clarity \
une ode à la jeunesse et à l'insouciance, plutôt à ces moments charnières qui perturbent le quotidien et font changer la façon dont les enfants voient le monde, en l'occurrence quand on se rend compte que l'autorité de papa s'arrête au seuil de la maison et qu'en dehors il n'est pas aussi invincible et parfait, avec l'apparition de la conscience sociale qui égratigne le bouclier de l'innocence : un premier ozu qui m'a bcp parlé et qui me donne bcp envie de voir les autres !
trop stylé !! une version du samourai assaisonnée à la milanaise et garnie de plombs, avec un rythme fou, une bo de zinzin et une violence crue qui n'épargne personne, des flics pourris aux loustics infréquentables et à leurs copines : le crime ne paie pas pour ceux qui s'y risquent, et les parasites de la haute se frottent les mains en voyant les crabes s'entretuer dans leur panier
(j'avoue l'acting est à la limite du film érotique du samedi soir, mais la mise en scène est trop inventive pour que ce soit un problème dsl...)
jme suis beaucoup amusé ! y'a de gros moyens mis au service d'une inventivité qui fait plaisir à voir, c'est pas hyper deep mais assez fun au global, même si j'ai quelques reserves sur l'acting, l'aspect clipesque du truc que je trouve un peu facile (les films-playlist ça me soule un peu) et l'esthétique vintage couplée à la romantisation de comportements toxiques a un ptit côté réac aussi !
ravi d'avoir revu gilles gabriel cela dit