Les sœurs Coulin ont eu la prétention d'égaler Justine Trier et Arthur Harari qui, dans l'écriture d'Anatomie d'une chute, avaient les compétences nécessaires pour aborder la complexité de la dégradation des rapports familiaux, ainsi que la vraisemblance et la froideur d'un procès.
Ici, cette dégradation des liens familiaux, forts auparavant, repose sur les différentes idées pseudo-politiques, et la montée des extrêmes, voulue insidieuse mais amenée sans délicatesse.
Les réalisatrices semblent entretenir un amour inconditionnel pour les dialogues, malgré leur inutilité.…