Saisie par les raccords expressifs des plans rapprochés dévoilant toute la misère, la vulnérabilité, l’humanité du visage humain, tout particulièrement des visages de femmes (les personnages de Jeannie Rapp et de Maria Forst) emprisonnées par un destin qui les pousse littéralement « au bord de la crise de nerf ». (Un avant-goût de Woman Under the Influence et de Love Streams)
Ces visages parlent sans même le recours aux mots, ils parlent si fort qu’on ne peut que vouloir leur répondre. Répondre de leur souffrance, de leur impuissance devant l’étau du destin. En ce sens, Faces est le film de la visagéité lévinassienne.
Favorite films
Recent activity
AllRecent reviews
More-
Faces 1968
Translated from by -
A Nos Amours 1983
j’avais adoré mon premier visionnement de ce Pialat lorsque je découvrais le cinéma d’auteur au cégep… aujourd’hui, je ne peux pas croire que j’ai voué autant d’admiration à un film aussi misogyne, un film qui est surtout un prétexte pour assouvir un regard scopophile pour le moins douteux. Comme si le rêve de toute adolescente était de se faire baiser par tous les hommes du village…
Translated from by