Critiques de films et séries.
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Hommage résolument affectueux à la culture et à l’histoire d’une Irlande du Nord pourtant présentée dans ses couleurs les plus troubles, le film en noir et blanc de Kenneth Branagh est un drame familial et relationnel réussi. Dédié à « ceux qui sont restés », librement inspiré des premières années de la vie du réalisateur, le long-métrage épouse la perspective de l’enfant pour raconter la surabondance émotionnelle de la période, entre enjeux personnels et contexte politique brutal. La force de la proposition…
Basé sur l’histoire vraie de Christopher McCandless, le film de Sean Penn est un hymne amère à l’échappée solitaire. Jouant sur la frontière ténue entre fuite en avant et aventure spirituelle, ce récit personnel et intime, parfaitement incarné par Emile Hirsch, a quelque chose de viscéral. Comme une fable de Lafontaine, le long-métrage profondément humain est une épopée tant relationnelle que solitaire qui, par sa morale rétrospective, fait réfléchir sur le sens à donner à sa vie. La grandiose photographie capture de plus ces splendides paysages sauvages jusqu’à en faire l’un des personnages principaux de l’oeuvre.
⚖️Note générale : 3️⃣.5️⃣/🔟
Difficile de savoir lequel de celui commis sur un passager de l’Orient-Express ou de celui consistant à pareillement adapter une œuvre d’Agatha Christie est le plus grave des crimes. Le casting de rêve ne permet pas de tout pardonner à Kenneth Branagh et on aurait grand besoin de Miss Marple pour comprendre les motifs de son crime.
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🎥📑🎞Scénario : 3️⃣/🔟
« Le Crime de l’Orient-Express » est une adaptation du brillant roman éponyme publié en…
Depuis sa sortie à l’aube de l’avénement des téléréalités, la portée du propos éclairé du film du réalisateur Peter Weir n’a fait que grandir. Derrière un écran de joliesse attachante, sincère et amusante, se cache une comédie noire qui, assumant son caractère provocateur, se révèle une affiche glaçante d’un mal de la société. Imperceptiblement, le spectateur réalise graduellement qu’il est lui-même complice d’un voyeurisme institutionnalisé, au centre de l’oeuvre. Ce long-métrage doux-amère met également en lumière la performance la plus juste de la carrière de Jim Carrey: il incarne ce triste enthousiasme aveuglé avec talent.