Quatre femmes. Quatre gestes répétés. Quatre silences qui se répondent.
L’une après l’autre, elles inspectent leur frigo et y choisissent quelque chose à boire ou à manger. Il n’y a ni drame, ni crise, ni explosion. Juste ces choix minuscules : un sandwich, un gâteau, des saucisses, une bière. Et derrière ces gestes anodins, une solitude qui s’étire, intentionnellement ou non.
Il y a quelque chose d’universel dans cette mise en scène minimaliste : l’image de vies parallèles qui ne…