Ça reste la quintessence du film musical, du cinéma pur jus, distillé à la perfection. Et avec 60 ans d'âge, ça se déguste jusqu'à la dernière seconde.
Et puis, on dira ce qu'on voudra sur la mièvrerie des comédies musicales, je suis prêt à parier un rein qu'il y a longtemps que Trump a poussé la chansonnette.
J'aime beaucoup le Almodovar contemporain (à partir de Pain and Glory, qui est mon préféré). Le film est très beau, et je me disais pendant le visionnement que j'avais l'impression de voir de plus en plus d'acteurices vieillissant.e.s au cinéma - je pense rapidement à The Substance, Beetlejuice Beetlejuice, Conclave - dans des rôles qui ne réduisent en rien leur talent. Je ne sais pas si c'est une réelle tendance ou si c'est juste une impression, mais j'en suis fort heureux.
Petit bijou de montage, qui aurait très bien pu s'appeler Shut up and listen.
Je ne peux pas m'empêcher de comparer avec la déesse des mouches à feu, parce que c'est le dernier film québécois que j'ai vu au ciné, mais il faudrait mettre un moratoire sur le floutage et l'absence de profondeur de champ. Surtout dans ce cas ci, au début, où on ne sait pas ce qui se passe et qu'anyway, c'est filmé dans une mine ; on pourrait faire confiance au décor pour donner le climat anxiogène. Me semble aussi que…
