Je reste un peu sur ma faim avec ce happy ending. C’est la guerre civile depuis 10 ans, ça se castagne pendant 1h30, t’as des cannibales au cul pendant 1h (les antagonistes ne sont d’ailleurs pas bien méchants j’trouve), tu te fais planter 3x mais tu survis quand même… J’sais pas, je trouve que le film aurait été plus percutant s’il avait été plus dur encore. Mais ça reste bien foutu techniquement et c’est globalement bien joué.
Vu au 39e FIFF. Merci pour ces 17 films et à l’année prochaine.
Poisseux, poussiéreux, glauque, La isla mínima offre une belle plongée dans l'Andalousie post-franquiste. À la True Detective, elle déploie sur presque 2h une enquête sordide et assez entraînante, malgré quelques longueurs certaines. Si le film semble nous conduire vers certains nouveaux horizons, on peut regretter la fidélité à des codes très classiques finalement – et donc un manque de surprise. Restent la beauté des paysages andalous et de magnifiques plans. L'environnement naturel joue un rôle au moins aussi important que l'environnement social, ce qui confère au tout un charme tout particulier.
Vu au 39e FIFF.
Patricia, mon petit... je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier – l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois – mais la vérité m'oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu !
Lautner à la réalisation. Audiard aux dialogues. Lino Ventura, Bernard Blier, Jean Lefebvre et Francis Blanche aux sommets, notamment lors d'une scène d'ivresse mémorable. Film qui n'est pas forcément marquant par son histoire ou sa réalisation mais bien par ses dialogues (forcément..) et ses répliques cultes.
