Raphaël Quenard porte le long métrage et le fait s'élever vers un niveau d'esthétique notable. En effet c'est à travers son interprétation qu'on apprécie réellement l'intrigue et qu'on place notre attention sur des jeux de lumière double; sur un surcadrage glorieux instaurant la séparation; et enfin sur la colorimétrie qui renvoie à la fin du film à un paysage état d'âme du personnage, philosophe à ses heures perdu (il en perd beaucoup), ce qui ne laisse pas le téléspectateur indifférent. Notons en dernier point le titre tragique, annonçant une fin qui est un renouveau, comme un levier bousculant le quotidien d'une amitié de cité.

Une chiasse torride en plein cœur. Une pulvérisation visuelle éblouissante, qui entremêle nos sens.

Pour avoir lu Andromaque et Iphigénie de Racine, c'est du luxe de le voir à l'écran interprété par Brad Pit. Scénario fidèle à l'imaginaire collectif en terme de croyance grecque. Un réel péplum comme on en voit plus avec une sonorité orchestrale divine.

La 8e merveille du monde, devant la pente d'eau de Montech. Une injustice qui révèle Rusell Crowe au grand public, tout bonnement une fresque cinématographique dessinée par la pointure qu'est Ridley Scott. Des paysages iconiques transcendant, une sonorité co-écrite par Hanz Zimmer qui bouleverse, une intrigue plus qu'accrochante et des références historiques à la longue 🤌