Gabriel Maissin
Economist (UCLouvain - Université Catholique de Louvain) - Specialized in population and development sciences.
Gabriel Maissin (1952) est diplômé de l'UCLouvain, licence en politique économique et sociale, DES en politique du développement, DEA en sciences de la population et du développement.
Membre de la rédaction de la Revue d"anayse et de débat POLITIQUE et du réseau ECONOSPHERES. Ses publications concernent les politiques économiques, le rôle de l’Etat, les fondements théoriques du néolibéralisme, les rapports entre marxisme, écologie et théories du développement, la critique culturelle du capitalisme.
Chargé de cours en économie sociale, à l’EPFC-ULB. Il a été formateur à l’Institut Supérieur de Culture Ouvrière et au Centre Socialiste d’éducation permanente.
Membre de l’Atelier de recherche et d'action urbaine (ARAU), ancien administrateur du Brussels Studies Institute, il s’intéresse également aux problématiques urbaines.
Fut conseiller économique auprès de la Confédération des entreprises non-marchandes.(Bruxeo). Il a siègé au Conseil économique et social de la Région de Bruxelles. Il fut également administrateur-délégué de La Fédération bruxelloise de l’insertion socio-professionnelle.
Address: Brussels, Belgium
Gabriel Maissin (1952) est diplômé de l'UCLouvain, licence en politique économique et sociale, DES en politique du développement, DEA en sciences de la population et du développement.
Membre de la rédaction de la Revue d"anayse et de débat POLITIQUE et du réseau ECONOSPHERES. Ses publications concernent les politiques économiques, le rôle de l’Etat, les fondements théoriques du néolibéralisme, les rapports entre marxisme, écologie et théories du développement, la critique culturelle du capitalisme.
Chargé de cours en économie sociale, à l’EPFC-ULB. Il a été formateur à l’Institut Supérieur de Culture Ouvrière et au Centre Socialiste d’éducation permanente.
Membre de l’Atelier de recherche et d'action urbaine (ARAU), ancien administrateur du Brussels Studies Institute, il s’intéresse également aux problématiques urbaines.
Fut conseiller économique auprès de la Confédération des entreprises non-marchandes.(Bruxeo). Il a siègé au Conseil économique et social de la Région de Bruxelles. Il fut également administrateur-délégué de La Fédération bruxelloise de l’insertion socio-professionnelle.
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Books by Gabriel Maissin
Il faut certes se garder d'établir un lien mécanique et univoque entre le plan de la théorie et celui des politiques mises en œuvre. Mais il serait absurde de nier l'importance que peut avoir "la conversion des élites". Cette partie examine les transformations opérées dans la philosophie politique libérale entre les "anciens" et les "modernes", les liens entre la revalorisation du marché au plan économique et l'individualisation croissante au plan culturel. Le tournant néolibéral ne doit pas s'analyser comme une simple variante de politique économique. Il est aussi une nouvelle "vision du monde" fort prégnante.
(•) Extrait de : MAISSIN Gabriel, LE RÔLE DE L’ÉTAT À L’ÉPREUVE DU NÉOLIBÉRALISME. Le cas de la Belgique de 1977 à 1994 - Université Catholique de Louvain - OPES - septembre 1995
Synthèses disponibles :
La politique économique : le cas de la Belgique 1977-1994 https://www.academia.edu/35879575/La_Belgique_sur_le_sentier_du_néolibéralisme_1977_1994_._Profil_d_une_politique_économique
L'Idéologgie néolibérale : la société réduite au marché : https://www.academia.edu/4601152/La_société_réduite_au_marché_lidéologie_néolibérale
Outre les tendances inégalitaires dans la distribution des revenus, la modification intervenue dans le “rapport salarial” et l’extension des privatisations, il a été souligné que la “logique budgétaire” de l’austérité pouvait être progressivement faire place à une politique d’accompagnement des mouvements de restructuration de l’économie nationale dans le cadre de l’unification européenne.
Ce changement du rôle économique de l’État a ensuite été replacé dans le cadre d’une offensive au plan de la théorie, des idées, de la représentation du monde impulsée par le néolibéralisme.
Théories du fait urbain
Etude de cas pour la Région de Bruxelles
Palnification régionale et urbaine
La tendance dominante au sein du réformisme n’est plus à la transformation économique, même si l’on veut éviter la “sauvagerie” du marché, dénoncer la “folie” du règne de l’économie financière ou encore prévenir les dangers de la compétitivité “poussée à outrance”. Face à ce qu’il est convenu d’appeler depuis peu “les contraintes économiques”, le réformisme semble évanescent. En matière économique, le réformisme a t-il encore quelque chose à dire ?
Papers by Gabriel Maissin
Pour Frederic Jameson, le postmodernisme est la logique culturelle du capitalisme tardif. Pour lui, il s’agit de décoder sous ce vocable une véritable révolution culturelle, intrinsèquement liée non pas au dépassement – ou à l’affadissement – du capitalisme mais à la vitalité insolente du capitalisme du dernier quart de siècle.
En conclusion, à partir de l’adage populaire un clou chasse l’autre je me pose la question quelle est la vision de l’individu et de la société que ce nouveau libéralisme veut chasser.
Communication lors de la 44 ème Ecole urbaine de l'ARAU Mars 2013-Bruxelles
Toutes les catégories peuvent ainsi être relues au travers du prisme de la révolte des banlieues. Mais qui sont-ils ces jeunes ? À quelle classe appartiennent-ils ? Pourquoi agissent-ils de la sorte ? Cette violence a-t-elle un sens ? Quelles sont leurs revendications ? Peuvent-elles être entendues ? Sommes nous devant une nouvelle question sociale ? Comment expliquer l’absence de connexions avec les organisations et partis de la gauche en général ? Pourquoi cette révolte est-t-elle en syntonie avec le bilan du colonialisme ? Quel est le rôle joué par la religion ? Pourquoi la réponse sécuritaire a-t-elle rejoint un tel consensus ?
Il faut certes se garder d'établir un lien mécanique et univoque entre le plan de la théorie et celui des politiques mises en œuvre. Mais il serait absurde de nier l'importance que peut avoir "la conversion des élites". Cette partie examine les transformations opérées dans la philosophie politique libérale entre les "anciens" et les "modernes", les liens entre la revalorisation du marché au plan économique et l'individualisation croissante au plan culturel. Le tournant néolibéral ne doit pas s'analyser comme une simple variante de politique économique. Il est aussi une nouvelle "vision du monde" fort prégnante.
(•) Extrait de : MAISSIN Gabriel, LE RÔLE DE L’ÉTAT À L’ÉPREUVE DU NÉOLIBÉRALISME. Le cas de la Belgique de 1977 à 1994 - Université Catholique de Louvain - OPES - septembre 1995
Synthèses disponibles :
La politique économique : le cas de la Belgique 1977-1994 https://www.academia.edu/35879575/La_Belgique_sur_le_sentier_du_néolibéralisme_1977_1994_._Profil_d_une_politique_économique
L'Idéologgie néolibérale : la société réduite au marché : https://www.academia.edu/4601152/La_société_réduite_au_marché_lidéologie_néolibérale
Outre les tendances inégalitaires dans la distribution des revenus, la modification intervenue dans le “rapport salarial” et l’extension des privatisations, il a été souligné que la “logique budgétaire” de l’austérité pouvait être progressivement faire place à une politique d’accompagnement des mouvements de restructuration de l’économie nationale dans le cadre de l’unification européenne.
Ce changement du rôle économique de l’État a ensuite été replacé dans le cadre d’une offensive au plan de la théorie, des idées, de la représentation du monde impulsée par le néolibéralisme.
Théories du fait urbain
Etude de cas pour la Région de Bruxelles
Palnification régionale et urbaine
La tendance dominante au sein du réformisme n’est plus à la transformation économique, même si l’on veut éviter la “sauvagerie” du marché, dénoncer la “folie” du règne de l’économie financière ou encore prévenir les dangers de la compétitivité “poussée à outrance”. Face à ce qu’il est convenu d’appeler depuis peu “les contraintes économiques”, le réformisme semble évanescent. En matière économique, le réformisme a t-il encore quelque chose à dire ?
Pour Frederic Jameson, le postmodernisme est la logique culturelle du capitalisme tardif. Pour lui, il s’agit de décoder sous ce vocable une véritable révolution culturelle, intrinsèquement liée non pas au dépassement – ou à l’affadissement – du capitalisme mais à la vitalité insolente du capitalisme du dernier quart de siècle.
En conclusion, à partir de l’adage populaire un clou chasse l’autre je me pose la question quelle est la vision de l’individu et de la société que ce nouveau libéralisme veut chasser.
Communication lors de la 44 ème Ecole urbaine de l'ARAU Mars 2013-Bruxelles
Toutes les catégories peuvent ainsi être relues au travers du prisme de la révolte des banlieues. Mais qui sont-ils ces jeunes ? À quelle classe appartiennent-ils ? Pourquoi agissent-ils de la sorte ? Cette violence a-t-elle un sens ? Quelles sont leurs revendications ? Peuvent-elles être entendues ? Sommes nous devant une nouvelle question sociale ? Comment expliquer l’absence de connexions avec les organisations et partis de la gauche en général ? Pourquoi cette révolte est-t-elle en syntonie avec le bilan du colonialisme ? Quel est le rôle joué par la religion ? Pourquoi la réponse sécuritaire a-t-elle rejoint un tel consensus ?
Outre les tendances inégalitaires dans la distribution des revenus, la modification intervenue dans le “rapport salarial” et l’extension des privatisations, il a été souligné que la “logique budgétaire” de l’austérité pouvait être progressivement faire place à une politique d’accompagnement des mouvements de restructuration de l’économie nationale dans le cadre de l’unification européenne.
Publié dans les Cahiers Marxistes n° 205, avril-mai 1997, ce texte est une synthèse de Maissin G. Le rôle économique de l’Etat à l’épreuve du néolibéralisme. Le cas de la Belgique de 1977 à 1994, Université Catholique de Louvain, OPES, 1995
Ces développements entremêlés dessinent une véritable Weltanschauung néolibérale, à la quelle communie non seulement, les libéraux les plus pointus, mais aussi la majorité des courants sociaux-démocrates, démocrates-chrétiens et qui imprègne à des degrés divers les cadres syndicaux et les nouveaux mouvements sociaux.
Or la mise en œuvre de ce choix montre bien une série de limites et de failles en fonction du type de produits ou de services concernés, des mécanismes de régulation possible et des effets sociaux et culturels qu'il engendre. Le marché n'est pas la forme indépassable de l’organisation des sociétés humaines. D'autres modalités sont possibles... et souhaitables.
Colloque : « la libéralisation de l'énergie fête ses 10 ans : qui trinque ? » Maison des parlementaires-Bruxelles
Évolutions des visions du développement économique entre le Plan R régional de Développement de1995 et le PRDDurable de 2013. Communication lors de la 44ème Ecole urbaine de l’ARAU
Quatre articles analysent la confrontation entre la Grèce et l'Union européenne
DE QUEL TYPE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
LE PLAN RÉGIONAL DE DÉVELOPPEMENT DURABLE EST-IL PORTEUR ?
Désindustrialisation, Mondialisation, Financiarisation, Tertiairisation …
Evolutions des visions du développement économique entre le PRD de1995 et le PRDD 2013. Quelles perspectives pour l’ économie urbaine.
En cinq leçons :
Leçon 1. La planification urbaine - le cas des plans bruxellois
Leçon 2. Les démarches « planificatrices » et quelques paradigmes “théories de la ville et du fait urbain”.
Leçon 3. Comment la planification « pensent » l’objet « Bruxelles » aux différentes périodes.
Leçon 4. Mise en débat : « que veut et que peut la planification urbaine ? »
Leçon 5. Mise en débat : Les acteurs de la ville, leurs logiques et leurs moyens face à la planification urbaine
COMPRENDRE SA DYNAMIQUE ÉCONOMIQUE.
Leçon donnée dans le cadre du cours du Professeur T. Isaac. 8 décembre 2016. UCL Louvain-La-Neuve